1942-07-06

Le convoi des 45 000
Ce convoi compte 1175 hommes, dont 50 juifs. Partis de la gare de Compiègne vers Auschwitz, il est connu sous le nom de "convoi des 45 000" en raison du numéro de matricule attribué aux déportés à leur arrivée au camp le 8 juillet. Seuls, 119 d'entre eux sont rentrés de déportation.

Des fiches biographiques sont accessibles sur les sites :
- https://deportes-politiques-auschwitz.fr/

BAILLON Amour

déporté


de Compiègne.


BATAILLARD Marcel

déporté


de Creil.


BOGAERT Pierre

déporté


de Saint-Just-en-Chaussée.


BONFILS Charles

déporté


De Voisinlieu.


CERVEAUX Roger

déporté


de Breteuil


CRAUET Paul

Résistant OCM

déporté n°45410

par Jean-Yves Bonnard


Né le 28 mars 1906 à Monchy-Saint-Eloi (Oise), ce résistant de l' OCM du groupe Bataillard est arrêté à Creil le 10 juin 1942. Détenu à Compiègne, il est déporté par le convoi du 6 juillet 1942 à destination d'Auschwitz où il décède le 14 août 1942. 


DE FOOR Cyrille

déporté


de Montataire.


DUBRULLE Jules

déporté


De Nanteuil-le-Haudoin


GOUDRIN André

déporté


de Laigneviille.


GOURDON Georges 

Résistant membre du Parti Communiste

Déporté n°45622

par Jean-Yves Bonnard


Négociant en vins et spiritueux à Creil, secrétaire du parti communiste en 1937, il est l’un des rédacteurs du Travailleur de l’Oise dans la clandestinité. Arrêté le 13 juillet 1941, emprisonné à Senlis puis à Compiègne, il est déporté à Auschwitz le 8 juillet 1942.


Sources : 

http://www.memoirevive.org/georges-gourdon-45622/



HANSE Georges

déporté


De Beauvais.


HENRY Robert

déporté


de Beauvais.


JOUANNET Gaston

déporté


de Notre-Dame-du-Thil


LALOUETTE Télesphore

déporté

par Jean-Yves Bonnard


Né en février 1901 à Annay (Pas-de-Calais) sur la péniche "Santa Fé", Télesphore Lalouette est issu d’une famille de mariniers.  Il poursuit la tradition familiale et mène une activité syndicale active qui le conduit dans l'Oise.


Un syndicaliste marinier

Il adhère au Syndicat Unique de la Batellerie (SUB) dès ca création à Dunkerque en 1929 où il milite aux côtés de Roger Blankaert. Membre du conseil, il prend la tête de la section de Chauny (aisne) où il mène en 1933 des actions en faveur des bureaux de tour et pour la règlementation des heures.

Exclu du SUB au lendemain des négociations des accords de Matignon de juin 1936, il fonde à Douai (Nord) une section du Syndicat des Bateliers Artisans (SBA) affiliée à la CGT et en devient secrétaire général. Dès 1937, le nombre de ses militants dépasse celui du SBU.

Délégué au congrès de la Fédération des Ports et Docks de janvier 1938, il intervient au nom du SBA de Douai pour déplorer l'abandon des camarades grévistes de 1936 par la direction fédérale et demande que l’on désigne des gens qualifiés pour représenter les bateliers.


Durant la guerre

Adhérent au Parti communiste à la fin des années 1930, il n'est plus mobiilisable en 1939 mais s'engage volontairement dans l'armée à la place de Maurice Thorez.  Il reprend son activité de marinier mais conserve ses fonctions syndicales et politiques . Il s'installe à Longueil-Annel (Oise) au 158 avenue des Chaniers. Devenu secrétaire de la section du SBA de Longueil-Annel (Oise), Lalouette continue de militer ouvertement. Arrêté le 20 octobre 1941, il est interné pendant neuf mois au camp de Royallieu (près de Compiègne, Oise) puis déporté au camp de concentration d’Auschwitz par le convoi du 6 juillet 1942. Il y meurt le 21 août 1942. Une rue de Longueiil-Annel porte son nom.


Sources

site https://deportes-politiques-auschwitz.fr/


MAISON Fernand

déporté


de Beauvais


MALARD François

déporté n°45818

par Jean-Yves Bonnard


Né le 16 novembre 1890 à Bonnemain, il est déporté depuis Compiègne vers Auschwitz par le convoi du 6 juillet 1942. Il décède le 9 juillet 1942 à Birkenau.


PAUL Louis

déporté


de Breuil-le-Vert.


PROTHAIS Gustave Félix

déporté n°46 018


Né à Etouy en 1887, fils du terrassier Alphonse Prothais et de Marie Luçon, domicilié à Fitz-James,

il est titulaire du certificat d'études. Il commence sa vie  professionnelle en 1900 en tant que commis d'architecte et est embauché par l'entreprise de maçonnerie Perpette, à Senlis. 

Le 29 février 1908, il épouse à Etouy Mélanie Célinie Montillet, née le 27 janvier 1890. Il fait son service militaire  au 58e RI où il est incorporé le 8 octobre 1909 et passe dans la section Hors Rang (SHR) comme musicien jusqu'à sa libération le 24 septembre 1911. Il travaille alors comme métreur pour la Maison Cussac, à Clermont, entreprise général de bâtiment et hangars agricoles.

Le couple est alors domicilié à Clermont et aura deux enfants, Gustave (né à Clermont en 1914) et Denise (née à Agnetz en 1922).

Mobilisé en 1914, il sert au 251e RI puis au 66e RI. Il est cité à l'ordre du jour le 30 avril 1917: " Au cours des attaques des 16 au 20 avril 1917, s’est dépensé sans compter et a fait preuve de courage et de dévouement, en allant relever en première ligne, sous un fort bombardement, de nombreux blessés" . Décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze, il est mis en congé illimité de démobilisation le 25 mars 1919.

Revenu dans ses foyers, on le note demeurant à Agnetz (1925), à Creil (1926), au hameau de Hez à Agnetz (1927) puis à Fitz-James (1935).

Gustave Prothais adhère au parti communiste en 1925. Il devient trésorier départemental en 1931 et membre du comité régional (Somme, Oise) en 1936. Libre-penseur, il est candidat aux élections législatives de 1932, aux municipales partielles de Fitz-James en 1932, aux cantonales de Clermont en 1934, aux élections municpales de Fitz-James en 1935, au conseil d'arrondissement et aux cantonales en 1937.

Début 1940, il est déchu de son mandat  muncipal par le conseil de préfecture en raison de son appartenance au PC.

Le 22 avril 1940, le préfet de l'Oise ordonne son internement administratif au camp de séjour surveillé de Plainval. Il est transféré en mai 1940 au camp de Sablou en Dordogne, Centre de séjour surveillé pour indésirables français. Il travaille alors pour une entreprise de maçonnerie de Montignac, village où réside sa soeur.

Libérable fin août en raison de son âge et de maladie, il obtient un certificat de rapatriement le 4 octobre 1940 et rentre à Fitz-James par le train deux jours plus tard.

Il retrouve du travail à la quincaillerie Albert Lilié, à Clermont. Il recrute alors des hommes pour constituer un groupe de l'Organisation Spéciale (OS) créée par le PC.

Il est arrêté le 3 avril 1941 puis le 9 juillet 1941. Interné à Compiègne, il est  déporté le 6 juillet 1942 à destination d'Auschwitz où il meurt le 31 octobre 1942.

Une rue de Fitz-James porte son nom. 


QUENARDEL Marc

déporté


de Montataire.


REAU Paul

Déporté


De Nanteuil-le-Haudoin.


SOYER Roland

déporté


D'abancourt.


VINCHE Raymond

Résistant communiste

Déporté

par Fabien Crinon


Né le 10 janvier 1913 à Noyon, Raymond Vinche devient un des militants communistes les plus actifs dans le Noyonnais. Manœuvre, il milite à la CGT. Arrêté le 7 juillet 1941 par des gendarmes français, en même temps que deux autres militants communistes noyonnais qui seront libérés (René Masse et Maurice Leleu), il est interné le 16 juillet 1941 au camp de Royallieu à Compiègne. Raymond Vinche est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45 000».  Il est affecté au camp d’Auschwitz I et y meurt le 18 septembre 1942. 

Le 8 juillet 1973, un hommage public est rendu à Noyon au carrefour des rues Gabriel-Fauré et des Sept-Péchés-Capitaux  au groupe de cinq résistants communistes (FTP) mené par André Dumontois, dont Raymond Vinche.

Le 24 avril 1975 sont gravés sur les plaques dans la crypte du monument aux morts de Noyon les noms des vingt combattants et douze déportés dont Raymond Vinche nés à Noyon « Morts pour la France » pendant la Seconde Guerre mondiale.


Sources 

Archives départementales de l’Oise, Archives de l’ANACR. 74J169. Archives municipales de Noyon.


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