1943-01-24 femmes

BERNAUD Arthur

Déporté n°59088


Né le 27 mars 1880 à Boissy-le-Bois (Oise), il est déporté à Sachsenhausen puis à Bergen-Belsen. Il est noté disparu par la FMD.


Sources

FMD


BREITMAN Lucien

Déporté n°58882


Né le 23 juin 1890 à Brégy (Oise), il est déporté à Sachsenhausen puis à Falkensee. Il est noté disparu par la FMD.


Sources

FMD


CAREME Léon

Déporté n°59272


Né le 1er juillet 1887 à Margny-lès-Compiègne (Oise), il est déporté à Sachsenhausen . Il est décédé le 31 mai 1943 à Sachsenhausen.


Sources

FMD


CASANOVA Danielle (1909-1943)

Déportée n°31655


Fondatrice de l’Union des Jeunes Filles de France, militante communiste et résistante, elle est arrêtée par la police française le 23 mars 1942, emprisonnée à la Santé puis au fort de Romainville.  Elle passe par le camp de Compiègne – Royallieu pour être immédiatement déportée par le convoi du 24 janvier 1943 à destination d’Auschwitz où elle décède le 9 mai 1943 atteinte du typhus.



CUELLE Jean

Déporté n°58238


Né le 29 décembre 1923 à Compiègne (Oise), il est déporté à Sachsenhausen (camp de Heinkel)  . Il est décédé le 22 avril 1945 à Sachsenhausen.


Sources

FMD


DEROBERT Fernand

Résistant OCM et Libé-Nord

Déporté n°57849

par Jean-Pierre Besse et Jean-Yves Bonnard


Fils d’un maître d’hôtel, Fernand Derobert est né le 17 septembre 1897 à Estrées-Saint-Denis (Oise). Marchand forain, il adhère à la SFIO en 1920 et milite d’abord dans la section d’Estrées-Saint-Denis (Oise). Il vient s’installer par la suite à Mouy (Oise) et devient secrétaire adjoint de la section locale SFIO en 1936 et secrétaire du comité de Front populaire.

 Entré au conseiller municipal en décembre 1936 lors d’une élection partielle, Fernand Derobert est élu premier adjoint en janvier 1937. 

Le conseil est dissous et une délégation spéciale mise en place en mai 1940. Il en est le président jusqu’en mars 1941. Fernand Derobert est alors nommé maire par le gouvernement de Vichy. 

Fernand Derobert participe à la Résistance au sein de l’Organisation civile et militaire (OCM) et est arrêté le 3 septembre 1942. Interné à Beauvais (Oise) pendant 60 jours puis à Royallieu près de Compiègne (25 octobre 1942-23 janvier 1943), il est déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen puis à Buchenwald d’où il s’évade le 27 avril 1945 (il est noté Ferdinand).

Revenu à Mouy (Oise), Fernand Derobert est accueilli par le Dr Avinin et les représentants de Libé-Nord. Il est élu membre de la commission administrative fédérale de la SFIO en 1945 et réélu en janvier 1947. Son nom ne figure pas parmi les conseillers municipaux rétablis à la Libération et depuis avril 1945 le poste de maire est détenu par Lucien Leblond, maire SFIO de 1937 à 1940, qui a rejoint le Parti communiste dans la Résistance. Fernand Derobert, à la tête d’une liste de large union bat la liste communiste en 1947 et retrouve alors le poste de maire. Il est réélu en 1953 à la tête d’une liste d’union et d’intérêt municipaux arrivant cependant en dernière position avec seulement 125 voix d’avance sur Lucien Leblond qui emmenait la liste communiste. Fernand Derobert ne se représente pas en 1959. Il est élu en janvier 1967, président de la section locale des Vieux de France.

Marié le 6 août 1949 à Mouy (Oise) avec Adeline Lucet, Fernand Derobert décède dans cette commune le 5 octobre 1976. Par décision du 21 décembre 2011, le conseil municipal de Mouy donne son nom à la rue menant à la nouvelle gendarmerie.


Sources

Le Libérateur du 7 juin 1945.


DELBO Charlotte (1913-1985)

Membre du parti communiste, résistante,  elle est arrêtée avec son mari le 2 mars 1942 par les Brigades spéciales. Incarcérée à la prison de la santé puis au fort de Romainville, elle passe par le camp de Compiègne – Royallieu pour être immédiatement déportée par le convoi du 24 janvier 1943 à destination d’Auschwitz. Femme de lettres, elle raconte sa déportation en 1965 dans son livre Aucun de nous ne reviendra. Elle milite contre la guerre en Algérie.



DRAPIER Henri

Déporté n°59305


Né le 30 mai 1911 à Noyon (Oise), ce militant communiste est déporté à Sachsenhausen (camp de Heinkel) . Il ne revient pas.

Une rue de Noyon porte son nom. 


Sources

FMD


GARNIER Georges

Militant communiste

Résistant

Déporté n°58831

par Fabien Crinon


Georges Garnier est né le 1er avril 1905 à Noyon. Manœuvre, il appartient au groupe communiste d’André Dumontois. Arrêté le 9 juillet 1941 sur dénonciation pour distribution de tracts et de journaux et pour avoir favorisé l’évasion de prisonniers travaillant sur le camp d’aviation d’Amy, il est déporté le 21 mars 1943 à Oranienburg (matricule 38 831). Il est libéré le 19 mai 1945 puis rapatrié le 21. Il décède le 14 mars 1964 à Noyon.


GOURGUECHON Carolus

Déporté n°57937


Né le 23 mars 1912 à Thieuoy-Saint-Antoine (Oise), il est déporté à Sachsenhausen (camp de Henkeil) puis à Dachau. Il meurt peu après son retour le 29 avvril 1945. 


Sources

FMD


HESSIQUE Prosper

Déporté n°58175


Né le13 mars 1909 à Troissereux (Oise), il est déporté à Sachsenhausen (camp de Henkeil) puis à Buchenwald, il est affecté aux kommandos de Schönebeck (Julius), Aschersleben (Maus) puis Langenstein (Malachit ou Zweiberge). Il s'évade lors de l'évacuation du camp le 13 avril 1945. 


Sources

FMD


MELIN-MORU Olga (1913-1945)

Déportée n°31708


Native de Pont-Saint-Maxence (Oise), elle fait partie d'un groupe d'aide aux juifs et est arrêtée avec son frère le 8 septembre 1942 par la police allemande en gare de Lyon. Détenue au fort de Romainville, elle est transférée au camp de Royalllieu le 8 octobre suivant et est déportée  le 24 janvier 1943 à destination d'Auschwitz. Son fils André et sont frère Albert Moru se trouvent dans le même convoi pour Orianenbourg. Elle est tuée dans le bombardement de la gare de triage d'Amstetten par l'aviation américaine le 21 mars 1945.


MERU Albert

Déporté n°57873

par Jean-Yves Bonnard


Né le 3 février 1918 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), il est le fils du boulanger-pâtissier Albert Méru et de Victoria Hébert.

Pendant la guerrre, il fait partie avec sa soeur Olga d'un groupe d'aide aux juifs.

Il est arrêté avec sa soeur le 8 septembre 1842 par la police allemande en gare de Lyon.

Il est déporté à Sachsenhausen (camp de Henkeil) puis à Buchenwald, il est affecté au kommando de Halberstadt (Markrele). Il rentre en France en mai 1945. Très affaibli par sa déportation, il décède le 20 décembre 1963 à 45 ans.


Sources

FMD - AC 21 P 596728 - Mémoire vive


POLITZER Maïe (1905-1943)

Déportée n°31680


Femme du philosophe et résistant Georges Politzer, fusillé au Mont Valérien le 23 mai 1942, Marie Larcade est née à Biarritz le 15 août 1905. Sage-femme, militante communiste et résistante dès 1940, elle participe à la création du journal L'Université Libre, sous le pseudonyme Maïe. Elle est arrêtée et déporté ) Auschwitz où elle décède du typhus le 6 mars 1943.


VAILLANT-COUTURIER  Marie-Claude (1912-1996)

Déportée


Née Marie-Claude Vogel, elle est la veuve de Paul Vaillant-Couturier (1892-1937), journaliste et rédacteur en chef du journal L’Humanité de 1928 à 1937. Militante communiste, résistante, Marie-Claude Vaillant-Couturier est arrêtée le 9 février 1942. Internée au Dépôt de la Préfecture, placée au secret à la prison de la Santé, elle est transférée au Fort de Romainville et passe par Compiègne – Royallieu. Elle est déportée par le convoi du 24 janvier 1943 (dit des 31.000) pour Auschwitz puis à Ravensbrück. Libérée, elle est élue députée communiste de 1945 à 1958 puis de 1967 à 1973.



VERVIN-CASTERA Hélène (1887-1943)

Déportée n°31719


Native de Chiry-Ourscamp (Oise), elle épouse un charpentier de navires, Albert Castera, et habite Bègles (Gironde). Ses deux fils René et Gabtiel, militants communistes, sont fusillés en 1942 au camp de Souge. Arrêtée avec son mari comme soutien de la Résistance, elle est déportée et décède à Birkenau de la dysenterie le 4 mars 1943. Son mari Albert décède à Mauthausen en 1944.

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