1944-07-15


DÉPORTÉS DU CONVOI DU 15 JUILLET 1944 AU DÉPART DE COMPIÈGNE


ANDREJEWSKI Jan

déporté n°36533

par Jean-Yves Bonnard


Né le 6 décembre 1923 à Antheuil-Portes (Oise),  il est détenu au camp de Compiègne-Royallieu et déporté par le convoi du 15 juillet 1944 à destination de Neuegamme. Il est envoyé au kommando de Kiel, puis de Kaltenkirchen. Il est transféré au camp de Ravensbrûck et est libéré le 30 avril 1945.


Sources

FMD.


AVRIL Pierre Germain

déporté n°37168

par Jean-Yves Bonnard


Né le 20 mars 1903 à Saint-Georges, fils de Baptiste Avril et de Catherine Jarlier, il épouse le 4 février 1928 Marie Louise Buffier à Loubaresse.

Ce chauffeur à la compagnie du Gaz est père de trois enfants.

Il est arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944 à Murat. Emprisonné à Clermont-Ferrand, il est interné à Compiègne et déporté à Neuengamme le 15 juillet 1944. Arrivé le 18 juillet, il est envoyé au kommando du chantier naval de Brême (Blumenthal) où il décède le 30 janvier 1945.

Il reçoit la mention mort en déportation (arrêté du 24 janvier 2012).

Son nom figure sur le monument départemental des déportés de Murat et sur les plaques commémoratives de l'égllise Notre-Dame dees Oliviers de Murat.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


BAUDEZ André L éon Emile

Résistant du réseau Castille

Déporté (n° non connu)

par Jean-Yves Bonnard


Né à Reims le 25 mars 1892, fils de Marie Baudez et de père inconnu, il sert durant la Grande Guerre comme capitaine d’une compagnie de tirailleurs marocains et perd son bras droit.

Cheminot, il épouse en 1920 Melle Alizar. Nommé inspecteur principal en chef de l’arrondissement de l’exploitation, il arrive en août 1942 à Saint-Quentin.

Il lie des relations avec des résistants et livre des informations permettant de neutraliser les voies de communications, de saboter des voies ferrées, de retarder les départs, de modifier les itinéraires…

Membre du réseau Castille, il est arrêté le 6 mars 1943 et incarcéré un mois dans la prison de Saint-Quentin. Arrêté dans son bureau une nouvelle fois le 8 mars 1944, il est transféré au camp de Royallieu. Déporté à Neuengamme par le convoi du 15 juillet 1944, il est transféré à Bergen Belsen et décède le 15 avril 1945.

So nom figure sur un des piliers du monument aux morts de Saint-Quentin et sur une plaque apposée dans le hall de la gare. La place André Baudez se situe devant la gare de Saint-Quentin.


Sources

Héros trop oubliés de la Résistance, exposition à Saint-Quentin, 2021.


BELJAMBE Roger Robert

déporté n°36362

par Jean-Yves Bonnard


Né le 5 avril 1927 à Thiverny, cet apprenti ajusteur est arrêté à Montataire le 8 juin 1944 pour actes de Résistance. Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuegamme (Allemagne).  Il est envoyé au kommando de Hamburg puis de Blumenthal. Il décède le 3 mai 1945 en baie de Lübeck Neustadt dans le Cap Arcona, navire coulé par la Royal Air Force. Déporté par le même convoi et victime du bombardement allié, Sylvio Serradimigni survivra à cette tragédie.

Le nom de Roger Beljambe figure sur le monument aux morts, sur une plaque commémorative et sur la stèle des déportés et résistants de Montataire. Son corps repose dans le nouveau cimetière de Montataire. Il reçoit la mention Mort en déportation par arrêté ministériel du 2 août 2007.


Sources

FMD.


BENOIST Raymond Eugène Elvarest

déporté n°36996

par Jean-Yves Bonnard


Né le 9 février 1912 à Breuil-le-Vert (Oise), il est arrêté le 17 juin 1944 avec 19 autres habitants d'Agnetz au hameau de Boulincourt.

Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Il est envoyé au kommando de Bremen-Farge. Il décède le 12 mars 1945. Il est mentionné Mort en déportation (JO 2007).

Son nom figure sur le monument aux morts de Breuil-le-Vert et sur la stèle commémorative de Boulincourt.


Sources

FMD.


BERGER Jack

Déporté n°36353


Né le 31 mars 1924 à Saint-georges-sur-Baulche, il est arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944. Emprisonné à Clermont-Ferrand, il est interné au camp de Royallieu avant d'être déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944  destination de Neuengamme où il arrive le 18. Transferé au  kommando de Brème-Farge, il est libéré le 29 avril 1945 à Sandbostel.


Sources

FMD - ADIF du Cantal. 


BOURDON Basile

Déporté n°36794


Né le 1 mars 1924 à Murat, journalier de profession, il est arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944. Emprisonné à Clermont-Ferrand et interné à Compiègne. Il est déporté à Neuengamme par le convoi du 15 juillet 1944. Décéddé au kommando de Brème Farge à une date inconnue.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


BRACHARD Jean (1917-2010)
Sous-préfet
Déporté n°36342

Né le 17 juillet 1917 à Troyes, fils du journaliste et député de l’Aube Emile Brachard, après avoir été attaché au cabinet du président du Conseil en 1938, il commence une carrière dans la préfectorale en 1940 au cabinet du préfet du Puy-de-Dôme en 1940. Chef du secrétariat du secrétaire général de Seine-et-Oise en 1942, puis chef de cabinet du préfet de la région de Marseille en 1943, il est nommé sous-préfet de Nérac en 1944 et soutient la Résistance. Arrêté dans la nuit du 8 au 9 juin 1944 avec le préfet Louis Tuaillon et son chef de cabinet Pierre Brunon, il est déporté le 7 juillet 1944 pour Neuengamme. Rescapé des camps, il est libéré le 8 mai 1945 et devient directeur de cabinet du préfet de la Moselle, sous-préfet de Chateaudun en 1948, chef de cabinet du ministre des PTT en 1950 puis du ministre de l’Intérieur en 1951, chargé de mission au cabinet du ministre des Anciens combattants en 1957. Il revient à Compiègne en tant que sous-préfet de 1953 à 1967 avant d’être nommé préfet de l’Aveyron. Préfet hors cadre en 1970, il est nommé directeur de cabinet de Roger Frey, ministre d’Etat, chargé des Relations avec le Parlement (1970) puis ministre d’Etat, chargé des Réformes administratives (1971-72), préfet de l’Yonne en 1972,  puis de l’Eure en 1974 et de Seine-et-Marne en 1978. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1982. Jean Brachard est commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 et commandeur du Mérite agricole.

BOUSSELET René André

Résistant de l' OCM - secteur Centre 

déporté n°36986

par Jean-Yves Bonnard


Né le 3 juin 1914 à Litz (Oise), cantonnier en 1944, il est arrêté le 17 juin 1944 avec 19 autres habitants d'Agnetz au hameau de Boulincourt.

Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Il est envoyé au kommando de Bremen-Farge, au camp de travailleurs de Watenstedt-Salzgitter puis à Ravensbrück. Libété, il décède le 10 mai 1945. à Malchow avant le patriement. Il est inhumé dans le cimetière de Malchow.

Il reçoit la médaille de la Résistance (décret du 3 septembre 1959).

Son nom figure sur le monument aux morts d'Agnetz et sur la stèle commémorative de Boulincourt.


Sources

FMD.


BUVRY Louis

Déporté n°37183


Né le 8 février 1927 à Festieux (Ainse). Il est arrêté par mesure d ereprésailles le 24 juin 1944. Emprisonné à clermont-Ferrand, il est interné au camp de Royallieu puis est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destonation de Neuengamme. Il est trasnféré au kommando de wilhelmshaven et est libéré début mai 1945 à Flensburg.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


CARETTE Paulin

Résistant

Déporté n°37390

par Jean-Yves Bonnard


Né le 19 septembre 1912 à Fressenville (Somme), ce Résistant est arrêté en 1944. N’ayant pas parlé, par représailles, son épouse, Flavie Gourlet, est déportée à Ravensbruck où elle décède le 4 mars 1945.

Interné à Amiens puis à Royalieu, il est déporté par le convoi du 15 juillet 1944 au départ de Compiègne à Neuengamme d’avril 1944 à mai 1945, d’abord au kommando de Bremen-Farge pour la construction de l’abri sous-marin « Valentin » puis au kommando Bremen-Osterort pour la construction d’un bunker pour sous-marins. De retour en France, ce père de trois enfants se remarie en février 1949. Il décède le 18 août 1988.


Sources :

L’éclaireur du 25 avril 2020. Site FMD.


CASSAGNE Pierre Jean

Déporté n°36856

par Jean-Yves Bonnard


Né le 30 mai 1902 à Paulhac, fils de Roch Cassagne et de Marie Fontange, ce négociant en fromages est marié à Marguerite Marie Thérèse Dumont et est père de trois enfants.

Il est arrêté par mesure de réprésailles le 24 juin 1944 à Murat et emprisonné à Clermont-Ferrand.

Interné au camp de Compiègne, il est déporté le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme. Arrivé le 18 juillet, il est envoyé au kommando de travail de Schützenhof en septembre 1944 (chantier naval du port de Bême). Il déccède le 7 avril 1945 à Brème-Farge. Il reçoit la mention mort en déportation (12 juillet 2007). Son nom figure sur le monument départemental des déportés à Murat et sur les plaques commémoratives de l'église Notre-Dame-des-Oliviers à Murat.


Sources

FMD - Association Régionale de Neuengamme du Cantal - ADIF


CHANAT Albert

Déporté n°37854


Né le 15 août 1924 à Murat, serrurier de profession, il est arrêté par mesure d ereprésailles le 24 juin 1944.Emprionné à Clermont-Ferrand, il est interné au Camp de Royallieu puis déporté au épart de Compiègne le 15 juillet 1944 ) destination de Neuengamme. Il décède au komando de Brèe-Farge le 22 février 1945.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


CHARBONNIER Armand

Déporté n°37184


Né le 8 juillet 1901 à Paulhac, ce laitier de profession est père de deux enfants. Arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944, il est emprisonné à Clermont-Ferrand puis interné au camp de Royallieu. Déporté le 15 juillet 1944 au départ de Compiègne et à destination de Neuengamme, il arrive trois jours plus tard. Transféré au camp de Brème Farge, il est libéré le 30 avril 1945 à Ravensbrück.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


CHAULIAGUET  Marcel

déporté n°36797


Né le 14 juilet 1912 à Murat, ce boulanger de profession est arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944 à Murat. Torturé, il est emprisonné  à la prison de Clermont-Ferrand puis interné au camp de Royallieu. Il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme où il arrive trois jours plus tard. Il décède au kommando de Kaltenkirchen le 17 mars 1945. Il est inhumé au cimetière du camp du Struthof.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


COLLIER Auguste

Déporté n°37169


Né le 23 avril 1898 à Aumont-Aubrac, ce journalier est arrrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944 à Murat. Emprisonné à Clermont-Ferrand puis interné au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme où il arrive trois jours plus tard. Transféré au kommando de Brème Osterot, il décède à une date inconnue.

Son nom figure sur le monument départemental de Murat.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


DACHEUX Louis

Déporté n°


Né le 2 août 1902 à Courcellette (Somme), ce plombier est père de deux enfants. Arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944 à Murat, il est emprisonné à Clermont-Ferrand puis interné au camp de Royallieu. Déporté lé 15 juillet 1944 au départ de Compiègne, il arrive à Neuengamme le 18 juillet suivant. On le note décédé à Ravensbrück.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


DEMOUY André

Résistant de l'OCM

déporté n°36990

par Jean-Yves Bonnard


Né le 20 février 1925 à Agnetz, cet ajusteur-outilleur à Boulincourt appartient au groupe OCM du secteur de Clermont depuis fin 1942. Il a en charge la transmission des prix.

Le 17 juin 1944, il est pris dans la rafle de Boulincourt avec 20 hommes de la commune. Détenu au camp de Royallieu, il est déporté le 15 juillet 1944 au départ de Compiègne à destination de Neuengamme. Il est libéré le 29 avril 1945 à Sandbostel. 

André Demouy est, avec Sylvio Serradimigni et Joseph Vanlanker, survivant de la rafle de Boulincourt.  Domicilié à Clermont, 6 impasse Lavoisier, il est réformé à 100%.

Il reçoit la médaille militaire, la Croix de guerre avec palme et est élevé chevalier de la Légion d'Honneur, décoration (JO du 1er août 1958) qui lui est remise lors du Congrès de l'ADIF et de CARO avec la citation suivante: "André Demouy, résistant qui a accompli de multiples et dangereuses actions au cours de la lutte clandestine contre l'occupant. Arrêté  par la Gestapo, a été interné du 17 juin au 14 juillet 1944, puis déporté en Allemagne le 15 juillet 1945. En est revenu le 21 juin 1945, grand malade, à la suite de privations et sévices subies. A bien servi la cause de  la libération". Il décède en 1975. Une rue d'Agnetz porte son nom.


Sources

Entretiens avec Sylvio Serradimigni ; site FMD.


CHARBONNIER Alfred

Déporté n°36741


Né le 24 septembre 1903 aux Ternes,  cet hôtelier de profession est père de trois enfants. Arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944 à Murat, emprisonné à Clermont-Ferrand, il est détenu au camp de Royallieu puis déporté par le convoi du 15 juillet 1944 au départ de Compiègne à destination de Neuengamme. Il est transféré au kommado de Brème Farge et décède à Sandbostel le 10 avvril 1945.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


DENEUX Marcel Emilien alias "Raymond"

Résistant FTP

déporté n°36835

par Jean-Pierre Besse et Jean-Yves Bonnard


Fils d’un manouvrier, Marcel Deneux naît le 23 juin 1907 à Breuil-le-Vert (Oise). Chef de bureau (employé principal au service des Titres) à la SNCF à Paris depuis le 3 mars 1929, il est domicilié à Nogent-sur-Oise (Oise). Marié, il est noté domicilié au 92 rue de Compiègneà à Clermont. 

Militant communiste, il participe aussi activement à la vie syndicale. Secrétaire de la section de Creil (Oise) en 1939, il est aussi membre du comité régional du Parti communiste français en 1939. Il s’affirme, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, comme l’un des militants les plus actifs des organisations ouvrières dans la région de Creil (Oise). 

Convoqué par la police le 2 décembre 1940, Marcel Deneux a déjà pris des contacts pour reconstituer le Parti communiste clandestin. Il met sur pied localement, puis au niveau régional, les premiers groupes armés de jeunes qui vont devenir les Bataillons de la jeunesse et, en liaison avec deux militants de la Somme, Armand Duvivier et Jean Petit, il organise les premiers groupes de l’Organisation spéciale (OS). Les trois hommes mettent au point, fin 1941, une technique imparable de déraillement, celle du déboulonnage. 

Il est considéré comme démissionnaire le 29 juillet 1941 en raison d'une absence irrégulière. Recherché par les autorités d’Occupation et la police française, Marcel Deneux entre dans la clandestinité le 15 décembre 1941. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt décerné en janvier 1942 par le juge d’instruction de Senlis et est envoyé, le 27 février 1942, devant la section spéciale de la cour d’appel d’Amiens qui le condamne à mort par contumace, le 21 mai 1942, pour propagande communiste. 

Selon divers témoignages, Marcel Deneux a déjà reçu des responsabilités militaires sur plusieurs départements au sein des FTP. Interrégional dans la région 27 (Normandie-Picardie), il dirige un moment la subdivision militaire de Normandie avant de devenir commissaire national adjoint aux opérations, où il remplace Jean Petit au cours du deuxième trimestre 1943. Pendant l’hiver 1943-1944, Marcel Deneux dirige l’école des cadres des FTP dans une petite ferme, au milieu des bois du département de l’Oise, avec le concours du colonel Fabien. 

Arrêté à Vierzon (Cher) le 26 mai 1944 puis déporté au départ de Compiègne par le convoi du 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme. Marcel Deneux est affecté au kommando de Bremen-Osterort pour la construction d'un bunker pour sous-marin. Libéré par l'armée britannique le 29 avril 1945, il est transféré au Stalag X B à Neuengamme (Sandbostel) transformé en hôpital par la Croix-Rouge pour soigner les malades du typhus, il décède le 10 mai 1945. Les électrices et électeurs de Nogent-sur-Oise, qui ignorent son sort, l’élisent conseiller municipal en avril 1945.

Marcel Deneux a le grade de colonel FTP.

Il reçoit la Croix de guerre 39/45 avec étoile d'argent (1947), la Croix de la Libération, la médaille militaire et la mention Mort en Déportation (arrêté du 25 mars 2008).

Son corps restitué repose dans le cimetière de Nogent-sur-Oise. Son nom figure sur les monuments aux morts de Clermont et de Nogent-sur-Oise, sur la plaque commémorative des déportés et des STO de Clermont, sur la stèle commémorative de la SNCF à Creil.

Une rue et une impasse de Nogent-sur-Oise portent son nom.


Sources :

AD Oise, série M, listes électorales et listes nominatives de recensement - AD Oise, 33 W 8 250 - AD Oise, 1 232 W 260 - Le Travailleur de l'Oise, 1944-1948, quotidien - Ouzoulias Albert, Les bataillons de la jeunesse, Paris, Editions sociales, 1967 - Ouzoulias Cécile, J'étais agent de liaison, Paris, Messidor, 1988 - Besse Jean-Pierre, L'Oise septembre 1940 - septembre 1944, Gouvieux, 1994, 218p.


DESGROUX Charles (1893-1950)

Déporté n°37546

par Jean-Yves Bonnard


Fils de Cyprien Desgroux, député maire de Beauvais, il est élu conseiller municipal de Beauvais en 1929, conseiller d'arrondissement du canton nord-est de Beauvais en 1931 puis maire en 1935.  Il sera reconnu pour ses qualités d'administrateur et de négociateur avec l'occupant. S'étant livré à des actes de Résistance, il est arrêté le 6 juin 1944 à son foyer. Il est déporté à Neuegamme sous le n°37546. Revenu à Beauvais dans un état squelettique, il ne retrouve pas sa fonction de maire mais est élu en octobre 1945 conseiller général du canton nord-est de Beauvais. Il décède à l'âge de 57 ans à Beauvais le 26 septembre 1950.


LOCQ Robert Germain

Résistant

Déporté n°37425

par Jean-Yves Bonnard


Né le 20 décembre 1920 à Mouy, il demeure à Mouchy-le-Châtel en 1944. Il y est arrêté le 16 juin 1944 pour port d'armes. Interné à la caserne Agel de Beauvais, il transite par le camp de Royallieu-Compiègne d'où il est déporté à destination de Buchenwald le 15 juillet 1944 puis Neuegamme. Il décède le 15 février 1945 à Weimar. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Mouchy-le-Châtel et sur une plaque commémorative du hameau de Goincourt, à Mouy.


Sources

Livre mémorial de la FMD.


ORGET André Adolphe Marcellin

déporté n°36432

par Jean-Yves Bonnard


Né le 20 septembre 1906 à Fournival (Oise), cet ouvrier maçon est arrêté lors de la rafle de Boulincourt (Agnetz, Oise). Il est détenu au camp de Royallieu et est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne). Il est affecté au kommando de Braunschweig (Brunswick), puis au  kommando de Watenstedt. Il décède le 12 janvier 1945 à Watenstedt.

Il reçoit la mention Mort en déportation (arrêté du 6 juillet 1995).

Son nom figure sur la stèle commémorative de Boulincourt  (Agnetz) et sur le monument aux morts de Fournival.


Sources

FMD.


PEZART Raymond

déporté n°36954

par Jean-Yves Bonnard


Né le 24 mai 1907 à Bury (Oise), il est arrêté avec son ami Marrcel Grosmenil en mars 1943 tandis qu'il tente de rejoindre les FFL en Algérie.

Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne). Il décède le 22 janvier 1945 à Neuegamme.


Sources

FMD.


SARRAUT Albert (1872-1962)

Déporté 


Homme politique français, député radical-socialiste plusieurs fois ministre, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Arrêté, il passe au camp de Compiègne – Royallieu d’où il est déporté le 15 juillet 1944 vers Neuegamme comme otage ou « déporté d’honneur ». Il est libéré le 8 mai 1945 à Brezani. Il poursuivra sa carrière politique à l’Union française dont il devient président en 1951.



TALANDIER Antoine

Déporté n°36779


Né le 20 novembre 1902 à Murat, ce charccutier est père d'un enfant. Il est arrêté le 24 juin 1944 par mesure de représailles. Emprisonné à Clermont-Ferrand, il est interné au camp de Royallieu et déporté le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme. Il dcède au kommando de Brème Farge le 12 janvier 1944.


Sources

FMD - ADIF du Cantal


URGON Albert alias Maurice Benezit

Déporté n°37185


Né le 24 janvier 1922 à Murat, il est arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944. Emprisonné à Clermont-Ferrand, il est interné à Compiègne. Déporté à Neuengamme le 15 juillet 1944. Il décède au kommando de Bad-Sassendorf le 20 mars 1945.


Sources

FMD -  ADIF du Cantal


VAN GAMPELAERE Marceau Kléber

déporté n°36638

par Jean-Yves Bonnard


Né le 9 juin 1916 à Balagny-sur-Thérain (Oise).

Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Il est envoyé au kommando de Bremen. Il décède le 9 janvier 1945.

Son nom figure sur  le monument aux morts de Mouy. Il reçoit la mention mort en déportation le 2 mai 2001.


Sources

FMD.


VAN LANCKER Joseph Marie Albert

déporté n°36987

par Jean-Yves Bonnard, fiche mise à jour le 3 septembre 2024


Né le 28 septembre 1917 à Peteghem lez Audenarde (Flandres orientales, Belgique). Arrêté lors de la rafle d'Agnetz, il est détenu au camp de Royallieu et déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Envoyé à Brême-Farge, il est libéré en mai 1945. Il revient en France où il fonde une société de transport.

Porte-drapeau de l'ADIF depuis 1951, il reçoit le diplôme de porte-drapeau des mains de Paul Picot en 1964. Très dévoué à son association et à la mémoire de la déportation, il est présent avec le drapeau de l'ADIF à de nombreuses cérémonies départementales et nationales, accompagne les arbres de Noël avec l'équipe de Clermont, présente l'exposition sur la Seconde Guerre mondiale.

Le 20 avril 1986, il reçoit la Croix de chevalier de l'Ordre national du Mérite à Estrées-Saint-Denis des mains d'Hubert Tumerelle.

Il décède à  Creil le 9 octobre 1990. Son corps repose à Sacy-le-Petit.

Une rue d'Agnetz porte son nom.


Sources

FMD - Arolsen - Famille Van Lancker.


VUILLAUME Eugène

Déporté 


Né le 9 janvier 1899 à Aubervilliers, ce couvreur de profession est père de trois enfants. Arrêté par mesure de représailles le 24 juin 1944, il est emprisonné à Clermont-Ferrand puis interné au camp de Royallieu. Il est déporté le 15 juillet 1944 au départ de Compiègne à destination de Neuengamme où il arrive trois jours plus tard. Il décède au kommando de Breème-Farge à une date inconnue..


Sources

FMD - ADIF du Cantal


WEISS Robert Maurice Camille

déporté n°36895

par Jean-Yves Bonnard


Né le 10 juillet 1921 à Agnetz (Oise), ouvrier agricole, il est arrêté le 17 juin 1944 avec 19 autres habitants d'Agnetz au hameau de Boulincourt.

Détenu au camp de Royallieu, il est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Il est envoyé au kommando de Bremen puis de Sandbostel. Il décède le 26 avril 1945.

Son nom figure sur  la stèle commémorative de Boulincourt.


Sources

FMD.


WOILLEZ Georges Adolphe

déporté n°37547

par Jean-Yves Bonnard


Né le 24 août 1881 à Compiègne (Oise), fils de Paul Elie Adolphe Woillez et de Marie Louise Elisabeth Warmé, il est étudiant à Paris lorsqu'il fait son service militaire entre 1902 et 1904. Brigadier puis maréchal des Logis au 5e Dragons, il se rengage pour un an au 9e Cuirassiers en 1905 puis en 1906 en tant que maréchal des logis fourrier. Il est ensuite réformé pour endocardite et n'est pas mobilisé durant la Première Guerre mondiale au cours de laquelle deux de ses frères, Louis et Marcel, sont tués.


Marié à Louise Communeau (1887-1966) le 18 novembre 1908 dont il aura une fille, Jacqueline, il est directeur de la Caisse d'allocations familiales de l'Oise et responsable départemental du Secours national à Beauvais.

Il est arrêté comme otage et est déporté au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme (Allemagne).  Il est envoyé à Theresienstadt puis à Brezani Panenske. Il est libéré le 8 mai 1945.

Georges Woillez décède à Versailles le 23 juin 1968.


Sources

FMD, Arch. Départ. Oise  Rp909.

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