ALBORD Maurice Antoine

déporté n°78905

Né le 24 septembre 1919 à Mâcon (Saône-et-Loire), de nationalité française, lieutenant, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il est élevé officier de la Légion d’honneur en 1984.

Sources

FMD

ALEZARD Gaston Gabriel

déporté n°78805

Né le 10 août 1899 à Argent-sur-Sauldre (Cher), de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 24 août 1944.

Sources

FMD

ALINAND Maurice

déporté n°81191

Né le 16 août 1897 au Lude (Sarthe), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

Sources

FMD

ALLAIRE André

Résistant de France Combattante

Déporté n°78596

par Jean-Yves Bonnard

Né le 8 août 1922 à Amboise (Indre-et-Loire), de nationalité française, engagé volontaire en 1940 au 43e RI. En poste à Marseille, Monaco, Cap Martin… après l’armistice, démobilisé le 28 novembre 1942. Revenu en Touraine, employé de poudrerie, il est requis pour le STO. Réfractaire après avoir touché les indemnités de départ, il rejoint le maquis dans le groupe Cahors Asturies de la France Combattante puis rejoint un groupe actif de la Vienne dans lequel il mène des missions entre Tours, Bordeaux et La Rochelle.

Arrêté lors d’un contrôle routier, interné à Poitiers, il est condamné à mort par un tribunal allemand le 28 juillet 1944. Evacué par car dès le lendemain à la suite de l’attaque de Poitiers par le maquis, il est transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, évadé le 14 avril 1945 lors de l’évacuation du camp. Il revient en France.

Sources :

Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996.

ANDRIEU Charles Louis Victor Marie

Résistant

Déporté n°78825

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 septembre 1903 à Neuilly-en-Thelle (Oise), de nationalité française, médecin de profession. Responsable au Front National, ce résistant multiplie les actions en apportant des soins aux blessés, en transportant et cachant des parachutistes anglais et d’autres résistants. Arrêté une première fois en mai 1943 au cours du transfert d’un parachutiste anglais (qui parvient à sauter par la portière de la voiture avant d’être arrêté) et emprisonné à Senlis, il est relâché faute de preuve par un officier allemand (Lenarth) le prévenant de faire « très attention ». Haut responsable du Front National, il est désigné au cours de l’été 1944 pour représenter les FTP à l’Etat-Major des FFI, il est arrêté à son domicile avec son fils Paul (15 ans) sur dénonciation le 8 juillet 1944 à cinq heures du matin. Trois autres habitants (dont le doyen Duchemin) sont arrêtés le même jour. Tous sont détenus à la prison allemande de Beauvais, quatre sont relâchés le 22 juillet. Maintenu en détention, incarcéré à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il décède le 21 mars 1945 à Weimar-Buchenwald. Il est élu maire de Neuilly-en-Thelle en mai 1945 par le nouveau conseil municipal qui ignore son décès. Charles Andrieu reçoit la médaille de la Résistance. Une place de Neuilly-en-Thelle porte son nom qui figure aussi sur une plaque commémorative dans le hall du Conseil Général de l’Oise.

ANTELME Robert 81474

Résistant

Dépporté n°81474

par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 janvier 1917 à Sartène (Corse), de nationalité française, Robert Antelme épouse Marguerite Donnadieu (future Marguerite Duras) en 1939. Attaché à une maison d’édition puis employé de la préfecture de Paris, il entre dans la résistance en 1943 dans le réseau de François Mitterrand (alias Jacques Morland). Pris dans un guet-apens, il est arrêté le 1er juin 1944, incarcéré à Compiègne, déporté à Buchenwald. Envoyé en kommando dans une usine à Bad-Gandersheim, il est logé dans une ancienne église désaffectée. Envoyé à Dachau, il est malade du typhus. Libéré le 29 avril 1945, épuisé, il revient en France. Fondateur en 1945 de la maison d’édition La Cité Universelle, il est l’auteur de plusieurs livres dont L’Espèce humaine (1947), dédié à sa sœur morte en déportation, dans lequel il témoigne de l’horreur des camps et médite sur les limites de l’espèce humaine.

Militant au PCF, exclu en 1956 après la répression de l’insurrection de Budapest, il est signataire du Manifeste des 121. Il décède le 26 octobre 1990. Marguerite Duras publiera en 1985 La Douleur à partir de ses Cahiers de la Guerre relatant cette période.

ARJONA François

Résistant

Déporté n°79000

Né le 2 février 1924 à Clermont-l'Hérault (Hérault), de nationalité française, déporté une première fois (I.110), détenu à Montpellier, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945.

Sources :

Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996.

AUGRE Jean

Déporté n°81285

par Jean-Yves Bonnard

Né le 14 décembre 1918 à Guern (Morbihan), de nationalité française. Démobilisé après le repli de son régiment en zone non-occupée, il est employé comme tâcheron dans des fermes notamment à la ferme de Godonvilliers, à Estouy, dans le Nord du Loiret. Suspecté d’avoir participé à des parachutages, il est arrêté avec une trentaine d’hommes le 7 juillet 1944, puis passé à tabac au Château des Essarts puis à Orléans. Détenu à Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Dalena le 12 avril 1945. Revenu en France, il reprend une exploitation agricole à Guigneville. « J’ai payé pour les autres et j’ai payé le prix fort » dira-t-il. Décédé le 4 juillet 2007, il était officier de la Légion d’honneur et chevalier du Mérite agricole.

BACHELET Jean

Déporté n°81341

Né le 11 novembre 1914 à Rully (Saône-et-Loire), de nationalité française, médecin, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

BARBU Marcel

Déporté n°81203

par Jean-Yves Bonnard

Né le 17 octobre 1907 à Nanterre (Paris) dans un bidonville, de nationalité française, il devient apprenti-bijoutier puis crée sa propre entreprise de bijouterie. Fondateur d’une usine de boîtiers de montres à Besançon, il quitte ses ateliers pendant l’occupation et monte à Valence une communauté de travail dénommée « Boimondau » (BOItiers de MONtres du DAUphiné). Suspecté par les Allemands d’activités douteuses, il est arrêté puis relâché. La communauté se replie à Combovin dans le Vercors et crée un maquis. Arrêté en 1944, transféré à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Mülhausen. Libéré à Buchenwald le 11 avril 1945, il revient en France et devient en 1946 député de la Drôme apparenté au groupe de l’Union des républicains résistants après la démission du candidat élu dont il était le suppléant. Il fonde les journaux Communauté en 1946 puis Commune en 1955. Il s’investit cette année-là dans le logement social qui le mène, en 1965, à se présenter aux élections présidentielles (1,15%). Il décède le 7 novembre 1984 à Paris.

Sources :

VIGREUX Jean, notice biographique « Marcel Barbu », in Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, Paris, Les Editions de l’Atelier, tome 1 : A-Bek, p. 336-338, 2006.

BASCAN Louis alias BON Louis

Déporté n°78489

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 novembre 1868 à Paris, de nationalité française, ce fils d’artisans suit de brillantes études supérieures littéraires.  Après plusieurs années d’enseignement dans diverses écoles normales, il est nommé professeur à l’école normale de Caen où il crée et anime des « Universités internationales » d’été. Appelé en 1906 à prendre la direction de l’Ecole Primaire supérieure de Rambouillet, il relève cet établissement puis retrouve, à sa demande, un poste de professeur d’anglais à l’Ecole Jean-Baptiste Say de Paris (16e). Militant à la Ligue des droits de l’homme, il est aussi membre de la loge versaillaise « Les Amis Philanthropes et Discrets Réunis ». 

Retraité, il s’installe à Viroflay et rédige des ouvrages de pédagogie et de philosophie ainsi qu’une grammaire anglaise. Il fonde et dirige la direction locale des « Amitiés Laïques » et devient délégué cantonal. 

Entré en résistance en 1941 dans le mouvement « Ceux De La Libération » (CDLL), il est l’un des membres organisateurs du groupe de Versailles.

Arrêté à son domicile le 28 juin 1944, détenu à Royallieu, il est déporté à Buchenwald où il décède d’épuisement le 9 novembre 1944 (on note aussi le 8 novembre 1944). 

Louis Bascan est l’auteur de deux romans autobiographiques : « Louise Vignol, enfant du peuple » et « Frères ennemis ». Une rue de Viroflay ainsi que le lycée de Rambouillet (depuis le 18 novembre 2000) portent son nom. 

Sources :

FISCHER Didier, site du Lycée Louis-Bascan.

BAUDOIS Charles

déporté n°81167

par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 avril 1926 à Genève (Suisse), de nationalité suisse, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France.

BAUDOUIN Marcel

Résistant FTPF

déporté n°78862

par Jean-Yves Bonnard

Né le 28 septembre 1908 à Lagny (Oise), de nationalité française, maréchal-ferrant à Wavignies, résistant FTPF, il est arrêté le 3 juillet 1944. Incarcéré à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est libéré le 13 avril 1945 puis revenu en France. Il décède le 3 décembre 1983 à Ansauvillers.

BEAURAIN André Albert Auguste Clotaire dit Dédé

Résistant FTP

Déporté n°78567 

par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 août 1924 au Perreux-sur-Marne (Paris), de nationalité française, employé de la SNCF domicilié à Chambly, résistant engagé le 8 juin 1944, présent au maquis de Ronquerolles le 19 juin 1944, date à laquelle il est arrêté, interné et transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, à Gandersheim, libéré à Neisdorf le 12 avril 1945. Il décède le 24 juin 1983.

BEAUVISAGE Edmond Georges André

Résistant du Front National

Déporté n°78494

par Jean-Yves Bonnard

De nationalité française, fils de Dieudonné Charles Octave Beauvisage (1886-1944) et de Marie Julie Louise Berthe Grognet (1885-1921), Edmond Beauvisage est né le 16 avril 1905 à Bouvaincourt-sur-Bresle (Somme). Marié à Simonne Marceline Amélie Boury (1905-1978), pupille de la nation (son père François Eugène Alfred Boury est « Mort pour la France » le 20 octobre 1918 à Villotte-devant-Louppy, dans la Meuse), il est le père de quatre enfants : Andrée, Bernard, Jean et Jacqueline. Cet artisan maçon habite au 60 boulevard Victor-Hugo à Eu.

Entré dans la Résistance, il est membre du Comité Local du Front National, il est chef de groupe de Combat du FN à EU. Il aide les STO (hébergement, faux papiers), distribue le journal Picardie Libre, fait du renseignement sur les installations militaires allemandes et participe à la récupération de parachutistes américains. Entré en contact avec les FTP après le Débarquement, il est positionné début juillet 1944 dans la nouvelle organisation FFI comme second du chef de secteur Edouard Brunet.

Il est arrêté le 7 juillet 1944 à 23h30 par la Feldgendarmerie, avec son fils Bernard alors âgé de 16 ans qui sera relâché le lendemain. Ce jour-là, Edmond Beauvisage est raccompagné chez lui par « les Allemands ». Il glisse furtivement à sa fille Andrée «  j’étais obligé de lâcher, pour les faux papiers, j’ai dit ou est caché le faux cachet de la mairie », pour que son fils Bernard soit relâché. Les Feldgendarmes vont d’ailleurs directement dans la cuisine se saisir du moulin à café dans le tiroir duquel se trouve le dit cachet. Durant sa captivité, sa fille Andrée (née en 1926) poursuivra son action à Eu. 

Inculpé d’établissement de faux papiers d’identité à des terroristes, il est emprisonné à Rouen puis transféré au camp de Royallieu. C’est à Compiègne qu’il retrouve son père Dieudonné Beauvisage avec qui il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944. Son père décède dans ses bras lors d’un appel dans le camp, à 4h00 du matin le 28 août suivant. 

A Buchenwald, Edmond Beauvisage est dans le même baraquement que l’homme politique André Marie, que le journaliste Rémy Roure et le violoniste Maurice Hewitt. Libéré le 11 avril 1945 par les Américains, il donnera des nouvelles par courrier le 15 avril suivant. Après un passage par Paris, il rentre chez lui à Eu, par le train, le 1er mai 1945. Revenu en France, il reprend son activité d’artisan maçon. Détenteur d’un certificat d’appartenance à la Résistance du 1er octobre 1942 au 30 avril 1945, il reçoit la Médaille militaire, la Croix de guerre 1939-1945, la Croix du combattant volontaire 1939-1945, la Croix du combattant volontaire de la Résistance, la médaille commémorative de la guerre 1939-1945, la médaille de la Déportation et de l’Internement pour faits de Résistance, la Croix de combattant de l’Europe, la Medal of Freedom et est élevé chevalier du Mérite et du dévouement, officier de l’Ordre du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur. Il décède le 31 juillet 1991 à Eu.

Sources

SHD, GR19P42078 - Témoignage d’Andrée Beauvisage – Archives familiales d’Andrée Beauvisage-Canu et de Philippe Canu. Télégramme de Maurice Hewitt sur la libération du camp de Buchenwald adressé à Andrée Beauvisage - Carte de voeux de Maurice Hewitt à Edmond Beauvisage datée de 1946.

Remerciements à Philippe Canu.

BECHADE Robert Jean Marie Charles 

Résistant Mouvement Résistant

Déporté n°78508

par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 mai 1911 à Ardilleux (Deux-Sèvres), de nationalité française, fils d’un ingénieur agronome ancien-combattant de la guerre 14-18, il fait ses études dans un collège religieux de Niort puis suit des études supérieures de droit en faculté achevées par un doctorat. Après l’obtention du concours d’entrée dans l’administration préfectorale, il est affecté en tant que rédacteur à la préfecture de Niort (1935). Volontaire pour rejoindre une unité combattante, il est mobilisé en 1939. Dans le Tarn à l’armistice de 1940, après le repli de son régiment, il se fait démobiliser et obtient un ordre de mission qui lui permet de rejoindre la préfecture de Niort. Nommé Chef de services de guerre chargé des relations avec l’armée allemande, il devient membre du mouvement Résistance et est désigné comme chef départemental du Noyautage de l’Administration Publique.

Arrêté le 6 mai 1944, il est transféré à Compiègne et déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Ansprung le 11 mai 1945.

Le 27 juillet 1946, il reçoit la croix de guerre avec palme avec la citation suivante : « Robert Béchade de la France Combattante : sous-préfet de Calvi, résistant de 1940, a fait preuve des plus grandes qualités de courage et d’abnégation. A connu tous les dangers de la vie clandestine en pleine connaissance de cause. Chef régional du NAP a été arrêté par la Gestapo et déporté à Buchenwald. Pendant son séjour au camp, a été un exemple de courage et de patriotisme pour tous ses camarades, est mort d’épuisement quelques heures avant la libération. »

Son corps est rapatrié du cimetière de Zöblitz (frontière Tchécoslovaque) à la commune d’Ardilleux (Deux Sèvres) où il est enterré le 21 décembre 1949. Un monument à sa mémoire est érigé devant la mairie de la commune. Une rue porte son nom à Chef-Boutonne.

Sources :

Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996.

BEKTEL Mohamed dit BECKTAOUI

Déporté n°78896

par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 décembre 1908 à Makouda (Algérie), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

BELLEC José

Résistant NAP

déporté n°81469

Né le 11 janvier 1918 à Taulé (Finistère), de nationalité française, résistant membre du Mouvement Résitance puis du réseau Noyautage des Administrations Publiques (NAP) en 1942, il est arrêté le 29 juin 1944. Interné à la prison de Fresnes, il est déporté au départ de Compiègne le 17 août 1944 à destination de Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Haut fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, il est nommé préfet des Ardennes (1969-1974) puis de la Charente (1974-1977), il devient directeur de l'Etablissement national des invalidees de la marine. Il décède le 9 mai 2004 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Il témoigne dans Leçons de ténèbres (1995) dirigé par Jean Manson et dans Jusqu'au bout de la Résistance (1997) dirigé par Bernard Fillaire (FNDIR).

Sources:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Bellec

BELLEMERE Pierre Edmond Joseph

Résistant Libé-Nord

Déporté

par Marie-Christine Clamour

Pierre, Edmond, Joseph Bellemère est né le 22 novembre 1912, à La Villeneuve-sous-Thury (Oise), où il est agriculteur à la suite de ses parents. Il est mobilisé le 2 septembre 1939, et affecté au 29e Régiment d’Artillerie, comme Maréchal des Logis. Il se bat en Belgique et à Dunkerque. Il est cité à l’ordre du régiment avec attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze : « A donné un bel exemple de courage en assurant le ravitaillement en essence dans des conditions difficiles et sous de très violents bombardements par avions et par les canons ennemis pendant la période du 21 au 25 mai 1940 ». Il est démobilisé le 29 août 1940. De retour chez lui, il rejoint Raoul Minouflet et Guy Lasnier dans le réseau Libération-Nord, où il trouve d’autres compagnons, André Lange, Gabriel Hebbe et le chef de la section, Paul Castié. Arrêté sur dénonciation, le 6 juin 1944 à la tombée de la nuit, il est conduit avec tous les membres de son réseau, à la prison de Soissons. Le 16 août 1944, ils sont tous transférés au camp de Royallieu à Compiègne, puis, le lendemain 17 août, déportés à Buchenwald. Le 14 septembre, il est transféré au kommando de Neu-Stassfurt avec ses compagnons, Roger Laurance, André Lange, Raoul Minouflet et Guy Lasnier. Il est affecté au travail dans les mines de sel. Ce travail consistait à aménager les galeries des mines en usine de construction d’avions allemands junkers dans le but que ces usines échappent aux frappes aériennes anglaises et américaines. Dans ces kommandos, les conditions de vie pour les détenus sont extrêmement dures et sans pitié de la part de leur bourreau. Début avril, sous la menace de l’arrivée des Américains et des Russes, les bourreaux SS évacuent le camp et poussent les déportés sur ce que l’on a appelé « la Marche de la Mort ». Cette marche prend fin le 8 mai 1945. Sur 400 Français au départ de cette marche, seuls 62 survivront. 

À son retour, dans le courant du mois de mai, les villageois de La Villeneuve-sous-Thury, eu égard au martyre qu’il venait de subir, le nomment maire de la commune. Étant alité pour cause d’extrême faiblesse, il ne peut même pas être présent à son élection. Il reste maire du village jusqu’en 1949, date à laquelle il part s’installer avec sa famille à La Houssoye, dans le nord de l’Oise.

BERTHIER Jean Maurice

déporté n°81319

par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 février 1911 à Pithiviers (Loiret), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 21 mars 1945.

BIENVAULT Paul

déporté n°78932

par Jean-Yves Bonnard

Né le 17 novembre 1909 à La Souterraine (Creuse), de nationalité française, capitaine, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg.

BLAIN Gabriel

déporté n°78593

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mars 1886 à Sainte-Uze (Drôme), de nationalité française, déporté, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France.

BLANC Louis 

Déporté n°78637

Né le 23 novembre 1923 à Champagne-Saint-Hilaire (Vienne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France.

Sources

FMD

BLANCHARD Raymond Maurice Félix

Déporté n°78542

Né le 1er mars 1925 à Dijon (Côte-d’Or), de nationalité française, membre du maquis de Voisines, arrêté le 30 juin 1944, interné à Chaumont, Longres, Châlons puis Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945.

Sources

FMD

BLANVIN Claude Robert

Résistant

Déporté n°81444

par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 novembre 1925 à Cinqueux (Oise), de nationalité française, électricien à la Salfa à Pont-Sainte-Maxence, résistant isolé le 1er janvier 1944, arrêté le 8 août 1944 et transféré à Compiègne-Royallieu où il est interné jusqu’au 16 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 24 avril 1945, revenu en France le lendemain.

BLEUSE Gilbert Henri Etienne 

Résitant OCM

Déporté n°81351

par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 novembre 1907 à Nogent-sur-Oise (Oise), de nationalité française, demeurant à Noyon, charpentier à Pontoise. Caporal de réserve au 67e RI, il entre dans la résistance OCM (on le note aussi FTPF) à Noyon auprès de son beau-père Marcel Fourrier le 1er juin 1944 (parachutages, transport d’armes, fausses cartes d’identité), arrêté le 23 juillet 1944 sur dénonciation du traître Souris, détenu à Compiègne à la maison d’arrêt puis au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald, libéré par les Américains le 11 avril 1945, revenu en France le 30 avril suivant. Il décède à Noyon en 1982.

BONTE Paul 

Résistant

Déporté n°78705

par Jean-Yves Bonnard

Né le 23 avril 1926 à Armentières (Nord), de nationalité française, élève garde à Guéret, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 21 avril 1945 à Kuort-Hartha.

BOULANGER André Georges Alexandre

Déporté

par Jean-Yves Bonnard

Né le 2 juin 1924 à Noyon (Oise), employé de la SNCF demeurant à Salency, raflé à Salency le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald, mort en déportation le 2 mai 1945 à Bitterbach. Une plaque posée sur la sépulture familiale dans le cimetière de Salnecy indique : « En souvenir des fils Boulenger prisonniers des Allemands  - Georges tué le 9 août 1944 à Compiègne, André mort en Allemagne le 2 mai 1945. »

BOULANGER Emile

Déporté n°81447

Né le 10 novembre 1922 à Mennevret (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.

Sources

FMD

BOULAY Roger Emile Edouard

Déporté n°81227

Né le 22 février 1909 à Epeigné-sur-Dême (Indre-et-Loire), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 12 mars 1945.

Sources

FMD

BOULBEN Joseph

déporté n°81009

par Jean-Yves Bonnard

Né le 22 janvier 1925 à Lanvenegen (Morbihan), de nationalité française, arrêté le 23 mai 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France.

BOY Jean Edmond Léon Marie Joseph

Résistant du réseau Comète - FFC - Bourgogne

déporté n°78534

par Jean-Yves Bonnard

Né le 22 mars 1897 à Tours (Indre-et-Loire), de nationalité française, il est le fils d'Edmond Boy et de Marguerite Julie Blandin. Pilote militaire libéré de ses obligations, il obtient en septembre 1931 son brevet A de pilote sur le planeur Eole lors du concours de Vauville (catégorie planeurs-écoles). Il exerce la profession de chef-pilote adjoint à Air-Touraine, à Tours, mais en est exclu pour concurrence déloyale après avoir créé une école de pilotage proposant des brevets moins chers. 

Il devient ensuite chef pilote de la section d'avion populaire de Reims. En avril 1936, il acquiert un Potez 36.21 construit à Méaulte en 1932. Il cède cet avion en avril 1938 aux Ailes populaires stéphanoises. En 1939, il est mobilisé comme moniteur à l'école élémentaire de pilotage de Poitiers. Démobilisé le 21 janvier 1941, il entre dans la Résistance dans le réseau Comète - Bourgogne.   

Il est alors marié à Hélène Zelenski, demeurant au 88 rue de la Convention à Paris (15e). 

Arrêté, détenu au camp de Royallieu, il est déporté politique  à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944 au départ de Compiègne. Il est affecté aux mines de sel de Neu-Stassfurt où il décède le 6 avril 1945.

Son corps repose dans la nécropole nationale du Struthof (Natzwiller, Bas-Rhin), carré K, rang 1, tombe 4.

Noté sous-lieutenant, il est homologué comme membre des Forces Françaises Combattantes, déportés et internés de la Résistance, reçoit la Médaille de la Résistance et la mention Mort en déportation (arrêté du 17 septembre 1987).

Sources

Site Arolsen - site Genweb -   Dossier Vincennes GR 16 P 86220 - LECOQ Didier, L'envol difficile des planeurs de Touraine, in site aéroplane de Touraine, 23 septembre 2017.

BREZILLON André

Résistant de l'OCM

déporté n°81332

par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 juin 1889 à Vincennes (Paris), de nationalité française, entrepreneur de bâtiment à Noyon où il s’installe lors de la reconstruction de la ville, il prend la direction de la subdivision des sapeurs-pompiers de Noyon en 1924, succédant à M. Cléret démissionnaire et au sergent Leroy qui assura l'intérim. Conseiller municipal démis en 1940 avec l'ensemble de la municipalité, il devient membre de l'OCM, sous-chef du sous-secteur de Noyon, puis en devient chef lorsque Fourrier prend le maquis. Dénoncé par le traître Souris, arrêté le 18 juillet 1944, il est déporté par le dernier train du 17 août suivant à Buchenwald. Libéré par les Américains le 11 avril 1945, il rentre tuberculeux en France. En 1946, il est nommé au titre du Ministère de l'Intérieur chevalier de la Légion d'honneur: "Inspecteur adjoint des services d'incendie de l'Oise ; 42 ans de services militaires, de guerre, de pratique professionnelle, et 22 ans dans un corps de sapeurs-pompiers". Il reçoit en décembre 1946 la Medal of Freedom. Fortement handicapé, il décède en 1952.

Son nom figure sur une plaque du monument aux morts de Noyon avec la mention « mort des suites de la déportation ».

BREZILLON Max Fernand Edmond Désiré

Résitant de l'OCM

déporté n°81320

par Jean-Yves Bonnard

Né le 30 mai 1921 à Noyon (Oise), de nationalité française,  il est le fils d'André Brézillon, entrepreneur de Travaux Publics et d'Isabelle Rauch. Il fait sa scolarité à l'école primaire de Noyon, au collège Paul-Bert puis intègre l'École Spéciale des Travaux Publics à Paris. Dès mars 1941, il participe avec son père à des sabotages, transports d'armes, parachutages et sauvetage d'aviateurs alliés en détresse. Il est noté membre de l’AS, de VOP  et de l’OCM. Malgré son statut de chef d'entreprise qui le protège du STO, il s'intitule réfractaire, prend une fausse carte d'identité. Dénoncé par le traître Souris, il est arrêté, interrogé par la Gestapo à Compiègne, détenu dans le camp de Royallieu puis déporté par le dernier train du 17 août 1944 à Buchenwald. Il est libéré par l'armée américaine le 29 avril 1945. Le 17 mai 1945, de retour à Noyon, il intègre le Comité local de libération dont il sera élu président le 7 juin suivant avec comme vice-président René Philippon. Le 15 décembre 1945, il épouse Colette Paternotte. Médaillé de la résistance en 1946 et titulaire de la croix de la guerre 39-45 avec étoile de vermeil, sa citation à l’ordre de l’Armée dit : « Résistant actif dès 1942, a toujours fait preuve d’un cran magnifique. A participé à toutes les opérations de parachutage de sa région. Au mérpis du danger, s’est volontairement chargé de tous les transports d’armes et d’explosifs dans tout son secteur. Arrêté, déporté à Buchenwald, demeure un bel exemple de courage et de patriotisme. »

il reçoit en décembre 1946 la Medal of Freedom. Il est décoré en 1952 de la médaille militaire avec la citation : « Malgré son jeune âge, suit son père dans la résistance dès le début de 1941. A de suite une activité des plus grandes dans la diffusion des consignes de Londres. La presse clandestine, principalement le journal « Résistance » sont par lui régulièrement distribuée à chaque parution. Marque un complet mérpis du danger en participant avec un matériel auto de l’entreprise de son père au transport des parachutages efectuées dans la région, de Noyon-Guiscard, dès 1943 et d’aviateurs alliés. Réfractaire au STO, participe en 1944 à différentes actions de sabotages dans la région de Noyon-Tergnier. Arrêté en juillet 1944, interné puis déporté à Buchenwald, rapatrié en 1945. Belle figure de résistant actif et courageux. »

Décoré de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la médaille de la déportation, il est aussi Chevalier de la Légion d'honneur. Gérant de la Société Brézillon en 1958, il en devient PDG l'année suivante. Parallèlement, Max Brézillon mène une carrière politique comme conseiller municipal de Noyon en 1959 et conseiller général de l'Oise de 1961 à 1997 où il est rapporteur général du budget à partir de 1964. Nommé officier de la Légion d'honneur, il devient président en 1969 du Lions Club de Noyon et du Sporting-club noyonnais. Max Brézillon décède le 10 août 2008 à Noyon.

BRIALY Henri 

Résistant du réseau Turma Vengeance

Déporté n°81310

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 9 novembre 1908 à Graçay (Cher), de nationalité française, fils de Gustave Brialy et de Charlotte Petiot Delaluisant, il est l'époux de Jeanne Babouin. Coiffeur de profession à Triel, il est arrêté pour motif de confection de fausses cartes d'identité pour les réfractaires au STO. Il aurait été piégé par un milicien dénommé Laurenceau qui se serait présenté à son domicile en se faisant passer pour un réfractaire puis serait revenu le lendemain avec la police allemande.

Arrêté, torturé, incarcéré à Fresnes, détenu à Compiègne - Royallieu; il est déporté à Buchenwal. Il est libéré le 11 avril 1945 et est revenu en France.

De retour à Triel, il adhère à l'association des Anciens Combattants.

Il décède le 25 août 1989 à Evecquemont.

Sources

FMD - bddm.org - GR 16P90195 - site trielmonhistoiire.fr

BRIAND Félix Clovis

Déporté n°78492

Né le 16 juillet 1905 à Lanrelas (Côtes d’Armor), de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 25 mai 1945 avant le rapatriement.

Sources

FMD

BRIANE Louis Eugène 

Déporté n°81279

Né le 22 octobre 1926 à Castelnaudary (Aude), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Dittersbach le 1er mai 1945.

Sources

FMD

BRIARD Robert Oscar

Résistant de l'OCM

déporté n°81078

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 septembre 1912 à Bagnolet (Paris), de nationalité française, 2e classe au 3e Génie en 1933-1934 puis du 3 septembre 1939 au 17 juin 1940, fait prisonnier à Apremont, détenu au Fronstalag 240 jusqu’au 13 avril 1941 date de son évasion. Devenu ouvrier couvreur à Voisinlieu (Oise), il entre dans la Résistance le 1er janvier 1944 dans l’OCM (distribution de tracts, détention d’armes et de munitions, hébergement de résistants), arrêté le 26 juillet 1944, incarcéré à la caserne Agel de Beauvais, transféré le 19 août 1944 au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 12 septembre 1944, revenu en France le 3 juin 1945. Il devient plombier à Beauvais.

BRICARD François 

déporté n°81212

par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 septembre 1923 à Drain (Maine-et-Loire), de nationalité française, résistant, arrêté, détenu à la prison du « Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

BRIFFAUT Jacques Gustave Charles 

Résistant de l'OCMJ

déporté n°78895

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mai 1922 à Pure (Ardennes), de nationalité française, fils de Jules Briffaut demeurant au n°15 rue Théodore Deck à Paris (15e), Jacques Briffaut est étudiant à Paris durant la Seconde Guerre mondiale. Diplômé de sciences politiques, il est licencié en droit.

Résistant de l'OCMJ, il occupe les fonctions de secrétaire-général adjoint et responsable militaire.

Il est aussi noté chef régional de la Région A (Nord) et travaille avec Jacques Dehaut (alias Nord) et Michel Hochard. On le note fondateur du journal L'Avenir aux côtés de Claude Desjardins (directeur de la publication), Pierre Jeancart et Charles Verny. Ce journal de lutte contre le STO et sa propagande, prévu pour avoir un tirage bimensuel, fera paraître seize numéros entre le 15 août 1943 et août 1944, tirés entre 10 et 50 000 exemplaires. 

Jacques Briffaut habite une chambre d'hôtel à Paris pour ne pas impliquer ses parents dans ses actions clandestines.

Il est arrêté le 4 avril 1944 rue Bonaparte, après s'être échappé rue d'Assas où il avait un rendez-vous avec son colonel.

Emprisonné à Fresnes, il écrit à sa famille et à sa fiancée : "Ici, à Fresnes, santé et moral en béton armé". Détenu au camp de Royallieu à partir du 1er août,  il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août en même temps que Charles Verny et Jacues Dehaut.

Il est transféré à Neu-Stassfurt où il travaille dans l'usine d'armement souterraine (kommando Reh). Il y décède le 21 mars 1945 du typhus.

Le nom Jacques Briffaut est noté sur les plaques commémoratives de l'école libre des sciences politiques à Paris (7e) et du lycée Buffon à Paris (15e). 

Sources

AC21P430629 - JO1987p12475-12477 - Arolsen - L'Ardenne Nouvelle du 28 juillet 1945.

BROCHARD Albert 

Résistant

Déporté n°78885

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 11 décembre 1917 à Boussay (Loire-Atlantique), de nationalité française, il exerce la profession de garagiste. 

Résistant, arrêté, détenu à la prison du « Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il est trasnferé le 13 septembre suivant. Son kommando est évacué le 11 avril 1945. Il est décédé lors de l’évacuation du camp à Oberaudenhain le 16 avril 1945.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora.

BROS Gaston

Résistant

Déporté n° 81043

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 9 mars 1905 à Saint-Etienne (Loire), de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Mühlhausen puis à Flossenbürg, libéré le 23 avril 1945.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora.

BRU Gérard

Résistant

Déporté n° 78669

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 11 octobre 1924 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France.

Né le 9 mars 1905 à Saint-Etienne (Loire), de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Mühlhausen puis à Flossenbürg, libéré le 23 avril 1945.

Fait chevalier de la Légion d'honneur, président d'honneur de l'amical des déportés de Stassfurt, il décède en juillet 2009.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora.

BRUGNON Henri 

Résistant

Déporté n° 78569

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 9 avril 1925 à Grande-Verrière (Saône-et-Loire), de nationalité française, déporté à Buchenwald, à Gandersheim puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France.

Il décède en 2007.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora.

BRUNET Jacques

Résistant

Déporté n° 78707

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 27 décembre 1921 à Dieppe (Seine-Maritime), de nationalité française, il s'engage dans la Résistance peu après le raid du 19 août 1942 en rejoignant le Front patriotique de la Jeunesse puis Libé-Nord.

Il participe à plusieurs actions contre les Allemands et aide des aviateurs alliés parachutés.

Arrêté à Janval le 26 juin 1944, torturé à Dieppe, il est conduit à la prison Bonne Nouvelle à Rouen. Il est ensuite transféré à Compiègne - Rooyallieu et est déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen.

Envoyé dans la Rhur, il travaille dans un kommando affecté à une gare de trioage.

Il est libéré par les Américains le 1er avril 1945.

Revenu en France, il exerce la profession d'horticulteur et épouse une résistante, Janine, qui donnera naissance à deux garçons et une fille.

Il reçoit la médaille militaire et la médaille de la Résistance. Elevé officier de la Légion d'honneur en juillet 2015, il décède le 14 août 2015 à l'âge de 94 ans.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora - Les informations dieppoises du 18 août 2015.

BRUNET René André Joseph

Résistant

Déporté n° 78480

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 1er décembre 2024

Né le 30 mars 1921 à Tanville (Orne), de nationalité française, résistant arrêté le 4 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 13 mars 1945.

Sources

FMD - Asso-buchenwald-Dora.

BRUTELLE Georges Albert

Résistant

déporté n°78772

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 novembre 1922 à Paris, de nationalité française. Fils d’un ouvrier polisseur, il passe son enfance dans la Somme et adhère à l’âge de 13 ans aux Jeunesses socialistes.

Elève-maître à l’Ecole normale d’instituteurs de Rouen, il forme en juillet 1940 un groupe de résistants avec des étudiants socialistes. Ce groupe publie à partir de janvier 1941 le journal mensuel clandestin Jaurès, puis recueille des renseignements et réalise des actions de sabotage.

Nommé instituteur en octobre 1942, il se rapproche du Front National puis de Libération-Nord. Arrêté en novembre 1943 (on note aussi décembre), il est incarcéré à Fresnes et à Compiègne, puis déporté à Buchenwald où il constitue une section socialiste avec Eugène Thomas. Il est libéré le 11 avril 1945 et revient en France en juin suivant.

Cofondateur de la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (secrétaire général de 1945 à 1947), il s’oriente vers le journalisme et la politique. Il fonde ainsi en 1946 l’hebdomadaire Cité nouvelle (future La République de Normandie), devient délégué à la propagande de la SFIO pour la Normandie et entre au comité directeur de la SFIO (août 1946) dont il devient secrétaire général adjoint en 1947. Ce proche de Guy Mollet, secrétaire de la fédération SFIO de Seine-Maritime (1951-1956), cesse son activité politique pour se consacrer de 1968 à 1974 à la Société d’Etudes et de Construction Imobilière (SECIM) dont il est successivement directeur des relations extérieures, directeur général adjoint puis directeur général. Co-gérant de la société normande de presse républicaine éditrice de Paris-Normandie (1969), il en devient président du comité de surveillance (1972) avant d’être absorbé dans le groupe Hersant. Il devient directeur de la société Gerpresse en 1974 puis directeur général de L’Auto-Journal en 1976. Georges Brutelle décède le 4 février 2001 à Mougins.

BUR Pierre 78617

Résistant

déporté n°78617

par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 février 1926 à Paris, de nationalité française, élève de la Garde de Guéret, dans les bois de Pierrefite, résistant de 18 ans, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945. Il devient secrétaire général de l’Association des déportés de Neu-Stassfurt. 

Titulaire de la méaille militaire, de la Croix de Guerre 1939-1945, de la Croix de Guerre des TOE, de la Croix de la Valeur militaire, de la Croix du Combattant, de la Croix du Combattant volontaire de la Résistance, de la médaille de la Déportation pour faits de Résistance, il est commandeur de la Légion d'honneur depuis  le 1er janvier 2019. Il décède le 29 avril 2021 à Bourg-en-Valence. Il publie le livre  en 2018 Un képi malmené.

BURBAN Robert

Déporté n°78860

par Jean-Yves Bonnard

Né le 22 février 1922 à Inguiniel (Morbihan), de nationalité française, résistant, détenu à la prison du « Pré-Pigeon » à Angers, transféré à Compiègne le 20 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France.

CAUDRON Robert André

déporté n°78587

par Jean-Yves Bonnard

Né le 29 novembre 1919 à Sassetot-le-Malgarde (Yvelines), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Durchwehna le 16 avril 1945.

CEVAER Marcel Louis

Résistant du Front National

Déporté n°78652

par Jean-Yves Bonnard, fiche mise à jour le 4 septembre 2024

Né le 20 mars 1924 à Port-Colborn (Canada), de nationalité française, fils de Joseph Marie Cévaer et de Marie Anne Le Gars, laquelle décède en 1930, il est le frère de Jean, militaire de carrière, et est demi-frère de Jeanne.

Célibataire, ce jeune électricien est domicilié au bourg de Landrémel en Lothey (Finistère), chez sa belle mère Marie Jeanne Boulouard. Il est noté franc-tireur dans le maquis de Spézet en 1944.

Il est arrêté le 10 mai 1944, cinq jours après une rafle menée contre le maquis à la suite de l'attaque de deux soldats allemands porteurs de courrier près de l'écluse de Bodrac'h.

Il est déporté le 17 août 1944 au départ de Compiègne à destination de Buchenwald puis à Neu Stassfurt. 

Il est noté disparu. Son nom figure dans le livre Esclavage pour une résurrection des frères Michaut.

Le tribunal civil de Chateaulin, en date du 7 juillet 1948, reconnaît son décès en territoire allemand en avril 1945. 

Sources

Famille Cevaer - FMD - Base Arolsen - Remerciements à Loïc Riou.

CHABAN Said

Déporté n°81520

par Jean-Yves Bonnard

Né en mars 1925 à Constantine (Algérie), de nationalité française, déporté à Buchenwald.

CHABET Mohamed 

Déporté n°81329

par Jean-Yves Bonnard

Né le 6 novembre 1901 à Tasnat (Algérie), de nationalité française, déporté à Buchenwald.

CHALLE Bernard

Résistant

déporté n°78851

par Jean-Yves Bonnard

Né le 16 octobre 1906 à Commercy (Meuse), de nationalité française, ce Saint-Cyrien devient élève pilote en 1929. Formé à Avord, il est affecté au 2e Régiment de Chasse de Strasbourg. Pilote en AFN de 1932 à 1938, il devient chef d’escadrille au GCI/3. Capitaine d’aviation, il combat lors de la Campagne de France et remporte 3 victoires homologuées seul, 2 victoires en collaboration et 2 victoires probables dont une en collaboration. Le 18 juin, il traverse la Méditerranée avec un détachement de 13 pilotes. Il est à Kaala-Djerba le jour de l’armistice avec son Groupe de 25 pilotes. Commandant du GCI/3 de juillet 1940 à fin septembre 1941, il revient en métropole. Entré dans la Résistance en 1942, il est  membre de l’ORA et chef de la région d’Amiens. Arrêté en mai 1944, déporté à Buchenwald (il y retrouve son oncle le général Challe), il est libéré le 11 avril 1945. Revenu en France gravement malade, il reprend du service  à Dijon puis à Paris. Colonel en décembre 1945, inspecteur adjoint aux Forces Aériennes d’Outre-Mer, il est affecté en 1948 au cabinet militaire du Président du Conseil.

De novembre 1955 à août 1958, il commande la 1ère région aérienne. Devenu en 1960 général de corps d’armée, il dirige la 2e région aérienne. Il quitte l’armée le 24 mai 1961, en désaccord avec la politique du gouvernement. Il décède le 12 janvier 1977. Bernard Challe était Commandeur de la Légion d’honneur et chevalier de l’Ordre de Léopold Ier. Il s’était vu décerner les croix de guerre 1939-1945 (7 palmes), croix de guerre TOE, croix du combattant, médaille de la résistance avec rosette et la médaille coloniale.

Sources : 

CATILLON Marcel, Qui était qui ?, mémorial de l’aéronautique tome 2, Nel.

Avions Hors Série numéro 20 : les As français de 1939-1940.

Site « cieldegloire ».

CHAULIEU Maurice René Albert

déporté n°80588

par Jean-Yves Bonnard

Né le 25 mars 1923 au Havre (Seine-Maritime), de nationalité française, réfugié du Havre à Caisnes (Oise) où il est travaille en tant que bûcheron, il est arrêté le 26 juillet 1944 lors d’une rafle de la Feldgendarmerie et du SD, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté par le convoi du 17 août 1944 à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Wellaune et Kossa le 15 avril 1945. Il porte la mention mort en déportation par arrêté du 1er juin 2011. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la résistance et de la déportation du Havre.

Sources:

SHD AC 21 P 435572

CHAVANIER André

Déporté n°80975

Né le 11 octobre 1927 à Alès (Gard), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau où il décède.

CHEF D'HOTEL Joseph

déporté n°81017

par Jean-Yves Bonnard

Né le 30 avril 1889 à Nanteuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), de nationalité française, commandant des sapeurs-pompiers du Havre, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation entre Neu Stassfurt et Warmsdorf le 11 avril 1945.

CHEMIN Henri

déporté n°78490

Né le 28 octobre 1886 à Rezelien (Orne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Wellaune et Kossa le 15 avril 1945.

COLIN André Victor Bastien alias Riri

Résistant FTP

déporté n°81531

par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 juillet 1911 à Liancourt (Oise), de nationalité française, cet ouvrier est soldat de 2e classe au 507e RCC en 1939 puis au 6e Bataillon de Chars de Combat de mai au 1er septembre 1940. Membre des Jeunesses communistes, il travaille dans la société Austin de Liancourt, usine occupée par Krupp. Il entre dans la Résistance en décembre 1942 (FTPF) et devient responsable militaire des FUJP de l’Oise en avril 1943. Il organise en juin 1943 l’état-major des jeunes Réserve (rattaché à l’état-major FTPF) avec Gaston Fournival, André Cozette, Paillart et R. Lefèvre. Nommé lieutenant par le Commandant Legrand dit « Edouard » le 6 mai 1944, il participe à des sabotages, l’aide aux réfractaires, aux parachutages d’armes. Arrêté à Liancourt le 1er juillet 1944 sur dénonciation, il est incarcé à la maison d’arrêt de Compiègne le jour même puis au camp de Royallieu le lendemain. Déporté à Buchenwald, il est libéré le 24 avril 1945 et revenu en France le 26 avril suivant. Il devient mécanicien (metteur au point moteur diesel).

CORNELIE Jacques

déporté n°78638

par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 février 1924 à Roubaix (Nord), de nationalité française, arrêté à Lussac sur dénonciation, interné et torturé à prison de La Pierre Levée, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Marienberg le 8 mai 1945, revenu en France.

DARCHELET Gaston

Déporté n°81067

Né le 11 août 1923 à Dampremy (Belgique), de nationalité belge, électricien à Janville (Oise), arrêté le 3 août à Janville, déporté à Buchenwald, revenu en France.

Sources

FMD

DARDENNE Gabriel

Déporté n°78880

Né le 18 juin 1912 à Lille (Nord), de nationalité française, officier, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France.

Sources

FMD

DARNE Jean

Déporté n°81041

Né le 13 avril 1903 à Bages (Pyrénées-Orientales), de nationa-lité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France.

Sources

FMD

DATHY Jacques Marie Jules

Résistant de l'OCM

déporté n°81131

par Jean-Yves Bonnard

Né le 3 octobre 1918 à Chantilly (Oise), de nationalité française, ouvrier agricole à Cuts (Oise), engagé volontaire dans l’armée le 22 octobre 1936, il est incorporé au 155e RAP. Muté en 1939 au blockhaus du commerce à Strasbourg, détaché au PACA17 puis au 13e GRCA EHR, il stationne à Vendenheim-Wissembourg puis à Brenelle (Aisne) le 15 mai 1940 avant de retraiter jusqu’à Linards (Haute-Vienne). Le 4 juillet 1940, il est affecté au 12e Cuir. à Haution. Le 22 octobre 1941, il se rengage pour deux ans supplémentaires dans l’armée de l’armistice jusqu’au 27 novembre 1942. Retiré sans emploi à Holnon (Aisne) puis à Baboeuf (Oise), il entre à l’école de gendarmerie de Vichy du 15 mai au 4 juillet 1943, mais est libéré pour inaptitude. Il entre alors au centre de libération des prisonniers de guerre à Compiègne le 6 août 1943 et est désigné sur l’ordre des Allemands par la mairie de Margny-lès-Compiègne pour travailler sur les côtes françaises. Réfractaire, il se réfugie à Caisnes (Oise) le 8 octobre 1943 et entre dans les rangs de l’OCM à Cuts où est formé un maquis le 1er juin 1944. Sous les ordres du chef de bataillon Fourrier et adjoint du lieutenant Pichot, il participe à un parachutage à Nampcel (Oise) avec Léon Terqueux, transporte et distribue des armes à différents groupements, instruit au maniement des armes à aux explosifs, assure des liaisons avec le maquis de Salency, coupe des lignes téléphoniques alleman-des… Arrêté le 27 avril 1944 à Caisnes, interné à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Dachau le 27 avril 1945. Libéré le 29 avril 1945, il est rapatrié le 29 mai suivant. Rappelé comme maréchal des logis, rengagé pour un an le 1er février 1946, il exerce par la suite la profession de comptable, Il décède le 24 juin 1988 à Cuts.

DAUDET Pierre

Déporté n°78930

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 novembre 1904 à Nîmes (30), de nationalité française, il est le treizième des quatorze enfants du bâtonnier de Nîmes. Etudiant à la faculté des Lettres et de Droit de Montpellier puis à l’Ecole des chartes (1927), il devient bibliothécaire du tribunal de la Seine puis archiviste aux Archives nationales et professeur à l’Institut catholique de Paris. Mobilisé comme capitaine en 1939, démobilisé avec l’armistice, il entre dans l’armée secrète auprès de son beau-frère, Noël Rabut. Poursuivant ses études, il obtient l’agrégation de droit en 1943 et est nommé en décembre de la même année à la faculté de Dijon.

Arrêté le 9 avril 1944, incarcéré à Fresnes puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 7 avril 1945.

Sources :

Ourliac Paul, Chronique : Pierre Daudet, Bibliothèque des l’école des chartes, volume 106, 1946.

DAUMAS Paul Pierre

Déporté n°81294

Né le 13 septembre 1889 à Vercheny (Drôme), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, décédé lors de l’évacuation du camp à Cham le 27 avril 1945.

DAVID Joseph

Déporté n°78777

Né le 27 septembre 1921 à Callac-de-Bretagne (Côtes-d’Armor), de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 19 mars 1945.

D'AX Louis

Déporté n°78578

Né le 20 mai 1879 à Naves, de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 31 décembre 1944.

DE CANDOLLE Raymond

Déporté n°78902

Né le 15 juillet 1910 à Cervon (Nièvre), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France.

DE CORTA Charles 

Déporté n°78451

Né le 3 novembre 1876 à Saint Mandé (Paris), de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 19 octobre 1944.

DE LAGUICHE Jean Marie Philibert Victurnien

déporté n°78868

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 juillet 1889 à Paris (8e), de nationalité française, marquis, marié à Hélène Fleury, demeurant au château de Salvanet à Saint-Priest-Taurion (Haute-Vienne) où est camouflée sous un tas de foin de la ferme une automitrailleuse de la Résistance. Arrêté le 18 juin 1944 avec son chauffeur, il est transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald (groupe 18) puis à Neu-Stassfurt. Il est décédé lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945.

Son fils, Claude de Laguiche, alias Pascal de Follin, était Saint-Cyrien de la promotion Maréchal Pétain (Aix en Provence, 1942). Evadé de France (Réseau Alliance, Carantec, Bretagne), il rejoint la 2ème DB en Afrique et est tué par les Allemands le 8 août 1944, à La Hutte Coulombier (entre Le Mans et Alençon).

La famille de Laguiche est cousine de celle de Grammont.

DE RAMBUTEAU Maurice

déportén n°78853

par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 février 1927 à Paris, de nationalité française, il est arrêté le 15 juin 1944 avec ses parents et son frère au château de Rambuteau, interrogé à la prison de La Malcoiffée à Moulins. Transféré au fort de Montluc à Lyon puis au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald (groupe 18) puis à Neu-Stassfurt. Il est libéré le 8 avril 1945 par la Croix-Rouge, revenu en France.

DE RAMBUTEAU Philibert

déporté n°78907

par Jean-Yves Bonnard

Né le 14 septembre 1923 à Paris, de nationalité française, arrêté le 15 juin 1944 avec ses parents et son frère au château de Rambuteau, interrogé à la prison de La Malcoiffée à Moulins, transféré au fort de Montluc à Lyon puis au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald (groupe 18) puis à Neu-Stassfurt, libéré par la Croix-Rouge le 8 avril 1945, revenu en France.

DEBELLEMANIERE Adrien Marcel 

Résistant

déporté n°78788

par Jean-Yves Bonnard

Né le 29 avril 1918 à Rainvillers (Oise), de nationalité française, domicilié à Ons en Bray (Oise), ouvrier en bâtiment, soldat de 2e classe au 51e RI du 3 septembre 1939 au 12 décembre 1940, capturé le 23 juin 1940 et détenu au Camp d’Auvours (Sarthe). Bûcheron, résistant isolé à partir du 6 juin 1944, il est arrêté le 2 août 1944 à Tartigny (Oise) pour hébergement de parachutistes anglais, interné à Beauvais (caserne Agel) jusqu’au 17 août puis à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald jusqu’en fin septembre 1944 puis à Neu-Stassfurt. Evadé à Delitsch, libéré le 14 avril 1945, il est revenu en France.

Debuisson Florent Robert

Résistant

Déporté n°81 568

par Jean-Yves Bonnard

né le 23 novembre 1924 à Saint-Quentin (Aisne), il rejoint le maquis de la Coupile.

Capturé lors de l’attaque du maquis de la Coupile le 7 juillet 1947, il est enfermé à la prison de Saint-Quentin avant d’être transféré le 27 juillet au camp de Royalieu, à Compiègne (Oise). Il est déporté le 17 août 1944 au camp de concentration de Buchenwald. Il est affecté au kommando de Gandersheim (ou Bad-Gandershim ou Brunshausen), avant d’être évacué vers Dachau en avril 1945. Il est libéré le 24 avril. 1945 et n’est rentré que le 19 juin 1945.

Il est fait officier de la Légion d’honneur du 6 octobre 1961 et commandeur le 14 avril 2005. Il décède le 8 avril 2006 à Saint-Quentin. Une allée de Saint-Quentin porte son nom.

Sources

FMD

DECAIX Jules

Déporté n° 78833

Né le 3 octobre 1902 à Amiens (Somme), de nationalité française, chauffeur de taxi, arrêté, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

DECHALOU Albert 

Déporté n°78888

Né le 10 janvier 1920 à Lignière-la-Doucelle, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

DECHAMPS Fernand

Déporté n°81056

Né le 21 mars 1918 au Havre (Seine-Maritime), de nationalité française, déporté à Buchenwald.

DECHAUD Pierre

déporté n°81129

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mars 1922 à Saint-Chamond (Loire), de nationalité française, beau-frère des frères Fressynet, employé, il est arrêté le 11 juillet 1944 pour détention d’armes. Emprisonné dans la caserne Desnottes à Saint-Etienne puis à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 23 décembre 1944. Son corps aurait été incinéré à Buchenwald.

DECHAUME André

déporté n°78635

Né le 6 mars 1926 à Saint-Jean-Soleymieux (Loire), de nationalité française, élève-garde, résistant, arrêté près d’Azat-Châtenet le 11 juin 1944, détenu à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 21 avril 1945 à Klingeberg.

DECOSSE Robert Louis Rémy

déporté n°80997

Né le 7 octobre 1910 à Theuville (Eure-et-Loir), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain.

DECOURTYE Charles Emile Ulysse

déporté n°81388

Né le 16 mai 1911 à Boisville-la-Saint-Père (Eure-et-Loir), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain le 16 avril 1945.

DECROIX Alexis

déporté n°78754

Né le 30 septembre 1906 à Frise (Somme), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945.

DEFOER Joseph

Résistant de l'OS

Déporté n° 81396

Né le 21 avril 1910 à Sarron (Oise), de nationalité française, il est arrêté le 7 juillet 1944. Déporté à Buchenwald, il décède le 6 avril 1945 à Dachau. On trouve aussi son nom sous l'orthographe "Defoor"

DEFOSSE Henri

Déporté n°81567

Né le 6 mars 1921 à Wignehies (Nord), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France.

Sources

FMD

DEFRANSURE Fernand Albert Fabien

Déporté n°78843

par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 mai 1895 à Breteuil (Oise), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est récupéré par une ambulance russe le 8 ou le 9 mai 1945. Conduit à Marienberg, il est soigné par le médecin-chef Grajean. Il décède le 19 mai 1945 et est enterré 21 mai dans le cimetière de Marienberg où sont groupées des tombes de Français.

Sources

FMD - Lettre du Dr capitaine Grajean à son épouse (remerciements à José Crinon).

DEGARDIN Fernand

Déporté n°78628

par Jean-Yves Bonnard

Né le 25 juin 1923 à Saint-Léger (Somme), de nationalité française, résistant FTPF arrêté le 7 août 1944 à Saint-Léger-les-Domart pour distribution de tracts et sabotage, déporté à Buchenwald, Gandersheim puis à Dachau, il est libéré le 8 mai 1945.

Sources

FMD

DEGOUY Gaétan Gaston

déporté n°78796

par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 mai 1906 à Rocquencourt (Oise), de nationalité française, ouvrier laitier domicilié à Bacouel (Aisne), arrêté le 3 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en France.

DEGROOTE Georges Charles

Résistant Front National

Déporté n°81378

par Marc Pilot

Né le 20 avril 1899 à Luchy (60), il réside à Saint-Just-en-Chaussée, 94 rue de Paris.  Il a été mobilisé en avril 1918 mais n'est pas allé au front. Rappelé en 1938, il ne semble pas avoir été mobilisé en 1939. Il est réquisitionné par la Kommandantur de Beauvais pour monter la garde la nuit sur les voies ferrées. Cafetier, il appartient au FN et est arrêté le 3 juillet 1944 sur dénonciation. Il part de Compiègne dans le convoi du 17 août 1944 pour Buchenwald où il reçoit le matricule 81378. Son décès est fixé au 21 août, date de son arrivée au camp. Or, ce même jour, il touche quelques effets vestimentaires et il semble être mort le 23, déclaré inconnu dans un premier temps suite à des informations erronées.

Sources:

Fiche matricule et E.C Archives départementales 60, Mémorialgenweb, dossier Arolsen.

DEHAUT Jacques Yves André

OCMJ

déporté n°78904

par Jean-Yves Bonnard

Né le 1er mars 1920 à Paris (14e), de nationalité française, il est un membre actif de l'OCMJ à Paris avec Jacques Briffaut et .

Arrêté en avril 1944, détenu à Fresnes puis au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il est noté décédé lors de l’évacuation du camp entre Clausnitz et Dittersbach le 26 avril 1945.

Sa mort est précisée par le site de l'Amicale des déportés de Neu-Stassfurt : entrés dans le village de Clausnitz le 24 avril, sous la neige, les déportés se sont vu proposés par les gardiens de la colonne de se reposer dans l'hôpital de campagne. Quatre d'entre eux avancent, dont Francis Robert et Jacques Dehaut. Ils sont abattus dès le porche franchi.

Une stèle posée dans le cimetière rappelle cet assassinat.

Sources

https://www.amicale-deportes-stassfurt.com/

DELANCHY Pierre Marceau Joseph 

Déporté n°78899

par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 janvier 1901 à Tugny-et-Pont (Aisne), de nationalité française, résistant arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald où il décède le 2 novembre 1944.

DELZARD Hubert Edmond Léance 

déporté n°81245

Né le 14 décembre 1924 à Grand-Verly (Aisne), de nationalité française, arrêté le 2 août 1944 et détenu à la prison de Saint-Quentin, déporté à Buchenwald où il décède le 6 mars 1945.

Sources:

GR16 P 172840

DEVAUX René

Résistant FTP du Détachement Jacques Bonhomme

Déporté n°81439

par Jean-Yves Bonnard

Né le 28 juin 1905 à Montreuil-sur-Brêche, époux de Marcelle Rousselle et père de trois enfants, cet ouvrier agricole membre du détachement Jacques Bonhomme est arrêté le 2 juillet 1944 sur dénonciation d'un certain Raoul. Détenu à la prison Agel de Beauvais où il est interrogé, il est transféré au camp de Royallieu de Compiègne et est déporté à Buchenwald  par le convoi du 17 août 1944 et décède à Lippstadt le 7 avril 1945. Son corps est rapatrié et repose dans le cimetière de Montreuil-sur-Brêche. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

DEVIGNE Georges

déporté n°78827

par Jean-Yves Bonnard

Né le 17 novembre 1916 à Autreppes (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Dittersbach et Ansprung le 7 mai 1945.

DORE Frédéric Julien Eugène

déporté n° 78529

par Jean-Yves Bonnard

Né le 22 octobre 1913 à Salency (Oise), de nationalité française, agriculteur domicilié à Salency, arrêté le 10 juillet 1944 quelques jours après la rafle en répression au combat des Usages, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp, entre Kossa et Oberaudenhain le 15 avril 1945, assassiné à coup de gourdins et de crosses de fusils sous les yeux de son père (on note aussi le 16 avril 1945).

DORE Frédéric Médard 

Maire

Résistant

déporté n°78530

par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 octobre 1884 à Salency (Oise), de nationalité française, agriculteur, médaillé militaire, croix de guerre 1914-1914 avec palme, médaillé de Verdun,  maire de Salency, dégagé de ses obligations militaires en 1939 (classe 1904). En relation avec les réfractaires STO et la résistance locale, il fournit des cartes d’identité et d’alimentation, aide au ravitaillement du maquis des Usages. Raflé à Salency le 10 juillet 1944 en répression au combat des Usages, interné le jour même à la maison d’arrêt de Compiègne puis au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 29 mai 1945, revenu en France. Il sera médaillé de la Résistance et fait chevalier de la Légion d’Honneur.

DORGE Georges 

Déporté n°81481

Né le 2 juillet 1920 à Saint-Ouen (Paris), de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.

DORNIER Raymond 

Déporté n°78609

Né le 7 juillet 1925 à Villers-le-Lac (Doubs), de nationalité française, élève-garde de Guéret, résistant, arrêté le 11 juin 1944 près d’Azat-Châtenet, déporté à Buchenwald puis à Gandersheim, libéré le 10 avril 1945, revenu en France

DOUANNE Maurice

Déporté n°78509

Né le 28 février 1910 à Nemours (Nièvre), de nationalité française, déporté à Buchenwald.

DOUDELLE Jacques

Déporté n° 81560

Né le 8 novembre 1916 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

DOUGE René 

Déporté n°78722

Né le 21 janvier 1921 à Triaize (Vendée), de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 18 mars 1945.

DOYE Louis

Déporté n°78562

Né le 18 août 1902 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora.

DU FRESNE DE VIREL DE ROUGE Henry Alban André alias Desilles

Résistant de l'ORA

Déporté n°78869

Né le 6 décembre 1897 à Breuil-Chaussée (Deux-Sèvres), de nationalité française. Bachelier es-lettres, il est engagé volontaire pour la durée de la Guerre au 23e Dragons. Cavalier 2e Classe, brigadier puis maréchal des Logis, il est blessé par éclat d'obus le 18 juillet 1918 à la Ferme Saint Harnotay. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918. 

Major en 1919, il intègre l’école spéciale de Saint-Cyr (promotion La Garde du Rhin) dont il sort officier de cavalerie, il sert au 23e Régiment de Spahis marocaons, puis comme lieutenant au 30e Dragons. Il se distingue lors de la campagne du Rif (journées des 21 juin et 13 novembre 1923), reçoit le Ouissam alouite, est cité deux fois à l’ordre de l’armée  et est décoré de la croix de guerre des TOE avec palmes. Capitaine en 1930, devenu instructeur à Saint-Cyr puis à l’Ecole de cavalerie de Saumur, il est breveté de l’Ecole de guerre et sert comme officier d’état-major à Compiègne. Chef d’état-major d’une division légère de cavalerie en 1939, il sert en Syrie, ce qui lui vaut une nouvelle croix de guerre.

Il se me t en congé d'armistice en 1943.

Résistant au sein de l’Organisation de la Résistance Armée (ORA) sous les ordres du général Frère, il devient chef régional de l’ORA (Deux-Sèvres). Arrêté sur dénonciation le 30 avril 1944 par le SD en sortant de son domicile (41 avenue Rapp à PAris VIIe), torturé rue des Saussaies, mis au secret et incarcéré à Fresnes puis à Royallieu. Il est déporté à Buchenwald (groupe 18) le 17 août 1944 puis à Neu-Stassfurt (mines de sel) où il décède le 5 mars 1945. Henry du Fresne de Virel a été nommé général de brigade le 20 août 1944. Son corps repose au cimetière de Surzur (Morbihan). Il était officier de la Légion d’honneur.

Une rue de Surzur porte son nom.

Citations

1 - Citation à l'ordre du Régiment N°38 du 12/08/1918 " S'est offert spontanément pour assurer la servion d'un poste d'observation sous un bombardement extrêmement violent. A été blessé grièvement en remplissant sa mission. "

2 - Citation à l'ordre de l'Armée T.O.M N°388 du 21/06/1923 " Officier de haute valeur et d'un courage éprouvé. Le 18 avril 1923, allant prendre position avec son peloton en flanc garde d'un convoi de ravitaillement de Talialit, a été attaqué par 150 dissidents, après un corps à corps de quelque minutes, a pu reprendre nos morts et nos blessés et forcer nos adversaires à la fuite, a eu son cheval tué sous lui et a ramené sur son dos un Saphis blessé sur le point d'être pris, arrachant ainsi celui-ci à une mort. "

3 - Citation à l'ordre de l'Armée Troupes d'Occupation du Maroc du 13/11/1923 " Officier hors pair venu comme volontaire au Maroc. N'a cessé de se signaler par ses qualités exceptionnelles de calme, de courage, de sens tactique. Vient de donner sa mesure au cours des récentes opérations, en particulier le 9 juin 1923 au Bou Khamoud ou il a exécuté une charge brillante et pleine de succès et surtout au combat du 17 juillet aux Ait Maklouf. C'est ce jour là s'est porté spontanément au secours d'un peloton de son escadron en péril, a chargé 3 fois à la baïonnette pour le dégager, abattant des ennemis de sa main. Renouvelant son geste le 18 avril, a été chercher et a ramener sur son dos dans nos lignes deux de ses Saphis grièvement blessés et menacés d'être enlevés par l'ennemi. "

4 - Citation à l'ordre de l'Armée Troupes d'Occupation N°2 en 1924 " Lieutenant au 23e Spahis Marocains, officier calme et modeste. Coutumiers des dévouements héroïques. Le 2 juillet 1924 à SKir à amené à son peloton le premier au secours de la corvée d'eau tombée dans une embuscade et a opéré sous le feu à une délivrance donnant lui-même un magnifique exemple d'abnégation et du mépris du danger. "

Décorations

Officier Légion d'Honneur

Insigne spéciale des Blessés de Guerre

Médaille interalliée

Médaille Commémorative de la Grande Guerre

Croix de Guerre des T.O.E. avec Palmes Ouissam alaouite

Croix du Combattant Volontaire

Croix de Guerre 14-18

Croix de Guerre 39-40

Médaille et Rosette de la Résistance

Source

S.H.D. Vincennes 13.Ye 502.

DUBOIS Pierre

Résistant FTP

Déporté n°81416

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 janvier 1911 à Maignelay (Oise), de nationalité française, ouvrier en bâtiment domicilié à Saint-Just-en-Chaussée puis commerçant à Catillon, résistant isolé de juillet 1941 au 1er avril 1942, engagé au réseau évasion, il est rattaché au FTPF à partir du 1er janvier 1943, il réalise des sabotages et des attaques de convois allemands. Arrêté le 3 juillet 1944 à Catillon, interné à Royallieu, déporté à Buchenwald  le 17 août 1944 par le dernier train au départ de Compiègne puis à Witten-Annen jusqu’au 1er avril 1945 à Lippstadt, revenu en France le 26 avril 1945.

En 1946, il reçoit la croix de guerre avec étoile d’argent avec cette citation à l’ordre de la Division : « FFI de l’Oise. Résistant de la première heure. Magnifique patriote. A, dès juillet 1941, hébergé des illégaux, condamnés à mort par Vichy. Organisateur de la lutte armée. D’un courage et d’une volonté à toute épreuve, a participé à de nombreux coups de mains et de sabotages. A ramassé et sauvé de nombreux parachutistes alliés. Arrêté par la Gestapo le 3 juillet 1944, interné à Royallieu et torturé, déporté au camp de la mort de Buchenwald jusqu’au 1er avril 1945. »

Garde républicain à Ferrette (Haut-Rhin), puis employé domicilié à Saint-Just-en-Chaussée (Oise), il décède à Compiègne le 8 juillet 1990.

DUPRESSOIR Eugène Honoré Séverin alias Robert

Résistant FTP détachement Jacques Bonhomme

Déporté n°81418

par Jean-Yves Bonnard

Né le 16 octobre 1900 à Catillon-Fumechon (Oise), de nationalité française, maréchal des logis chef à la 5e Légion de gendarmerie à Orléans du 23 août 1939 au 24 juillet 1940. Employé à la mairie de Saint-Just-en-Chaussée jusqu’au 1er août 1942, il devient comptable et s’engage dans la Résistance le 1er janvier 1942 au Front National à Saint-Just-en-Chaussée avant de rejoindre par l’intermédiaire de Georges Jauneau le groupe FTPF Jacques Bonhomme le 1er avril 1942.

Il participe au ravitaillement, héberge des chefs de la Résistance et des réfractaires, réalise des déraillements, des sabotages de circulations routières, des lignes téléphoniques et électriques, attaque des convois, recherches des parachutistes alliés.

Arrêté le 3 juillet 1944, il est incarcéré à Compiègne où il est brutalisé lors d’un interrogatoire (nez cassé), il est déporté à Buchenwald (Kommando de Witten-Annen), libéré le 1er avril 1945, revenu en France. En 1946, il reçoit la croix de guerre avec étoile d’argent : « Chef de groupe résolu et audacieux. A participé depuis 1942 à de nombreuses actions contre l’ennemi, déraillements, sabotages des circulations routières, de lignes téléphoniques et électriques, attaques de patrouilles. A porté aide aux parachutistes alliés. Arrêté par la Gestapo le 3 juillet 1944, interné, torturé, déporté à Buchenwald, a toujours gardé une foi patriotique inébranlable malgré toutes les souffrances physiques et morales endurées. » Il devient cultivateur et artisan taxi. Il décède le 10 juillet 1983 à Saint-Just-en-Chaussée.

Sources :

Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Rafles et massacres de l’été 44 dans l’Oise, CRDP Académie d’Amiens, CDDP Oise, 2012.

Bonnard Jean-Yves, Le dernier convoi de déportés Compiègne 17 août 1944 Buchenwald 21 août 1944, CRDP Académie d’Amiens, CDDP Oise, 2012.

DUPUY Jean

Résistant du Front National et FTP du Détachement Jacques Bonhomme

Déporté n°78844

par Jean-Yves Bonnard

Né à Paris le 26 janvier 1911, cet instituteur à Wavignies est membre du Front National. Entré en résistance en 1941, il devient chef du groupe Wavignies en mai 1942. En mai 1943, il devient sous-chef du secteur de Saint-Just-en-Chaussée dans le Détachement Jacques Bonhomme. Il intègre l'Etat-Major départemental FFI en juin 1944 avec le grade de capitaine.

Il est arrêté à son domicile le 3 juillet 1944, ainsi que le maire Lucien Sueur, détenu à Compiègne, puis déporté à Buchenwald par le dernier convoi en partance de Compiègne, le 17 août 1944. Il décède à Ohrdruf le 24 février 1945 (on note aussi le 29 mars 1945). Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative de Wavignies.

ESPALIEU Jean Louis Maurice

déporté n°81322

Résistant FTP

par Jean-Yves Bonnard

Né le 30 janvier 1920 à Fleurines (Oise), de nationalité française, chauffeur-livreur domicilié à Bulles. Parti du 18 mars au 25 décembre 1943 au STO, il devient réfractaire puis résistant FTPF. Il participe au sabotage de dépôt d’essence et de lignes téléphoniques, distribue des journaux clandestins.

Arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. Ouvrier spécialisé, il décède le 19 mars 1975 à Bulles.

FALQUE Henri 

Déporté n°78979

Né le 29 septembre 1921 à Saint-Etienne (Loire), de nationalité française, inspecteur de presse, membre de « 93 », il tente de monter un maquis en Lozère. Rentré à Saint-Etienne, il rapproche « 93 » de Franc-Tireur. Après l’arrestation de Jean Nocher, il devient l’adjoint d’Henri Perrin, alors responsable départemental de Franc-Tireur dans la Loire. Arrêté le 2 juillet 1944 à Chazelles-sur-Lyon, détenu à Compiègne jusqu’au 18 août 1944, déporté à Buchenwald, puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Marienberg, revenu en France le 8 mai 1945.

Sources :

LUIRARD Monique, La région stéphanoise dans la guerre et la paix (1936-1951), 1980.

FASILLEAU Camille

déporté n°80989

Né le 23 décembre 1901 à Bressuire (Deux-Sèvres), de nationalité française, instituteur et secrétaire de mairie, résistant à Cheffes-sur-Sarthe, arrêté le 30 mai 1944, transféré à Compiègne le 20 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen le 18 avril 1945.

FLAMAND Firmin

Résistant

Déporté n°81027

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 mars 1915 à Faverolles (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, il organise avec un ami de régiment Hubert Laffitte le groupe « Police », constitué de douze hommes. Arrêté le 7 juillet 1944 avec Hubert Laffitte, il est déporté à Buchenwald, revenu en France.

FLAMEYGH Auguste 

Résistant

déporté n°81091

par Jean-Yves Bonnard

Né le 7 juin 1904 à Koekelaère (Couckelaere, Belgique), de nationalité française, ouvrier agricole domicilié à La Rue Saint-Pierre, naturalisé français le 10 août 1927, arrêté le 31 mars 1944 sur dénonciation pour faits de résistance, interné à la caserne Agel de Beauvais jusqu’au 16 août 1944, date de son transfert au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 13 septembre 1944, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il devient veilleur de nuit. Il décède en 1998.

FOUQUEROLLE Louis

Résistant FTP

Déporté n°81099

par Marc Pilot

Né le 21 juin 1892 à Mogneville, il habite rue Roger Duplessis à Liancourt. Marié, il est père d'un enfant et exerce la profession de couvreur.

Résistant FTP à Liancourt, il est arrêté le 1er juillet 1944 et déporté le 18 août 1944. Il arrive le 21 août à Buchenwald et reçoit le matricule 81099. Il fait partie de la colonne de détenus évacués le 8 avril 1945 vers le camp de Flossenbürg. Embarqués à 100 par wagon-tombereau, le convoi est débarqué en gare de Tachov. La colonne se rend à pied à Flossenbürg où elle arrive le 14 avril. Les déportés sont installés d'une manière précaire dans un bâtiment de l'usine Messerschmitt sans être immatriculés. Epuisé et malade, il décède à Flossenbürg le 22 avril 1945.

Sources :

Arolsen, asso-flossenburg.com

FOURCADE Paul 

Déporté n°78954

Né le 3 octobre 1909 à Bordeaux (Gironde), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

Sources:

FMD.

FOURNET Jules Armand 

Déporté n°78821

Né le 22 juillet 1926 à Saint-Quentin (Aisne), de nationalité française, fonctionnaire municipal domicilié à Corbie (Somme), arrêté le 5 août 1944 à Corbie, désigné comme otage à la suite du meurtre d’un milicien, interné à Amiens puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France le 19 mai 1945.

Sources:

FMD.

FOURNET René 

déporté n°78824

Né le 9 avril 1922 à Saint-Quentin (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

Sources:

FMD.

FOURNIER Emile

déporté n°78468

par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 septembre 1889 à Badonviller (Meurthe-et-Moselle), de nationalité française. Issu d’une famille modeste, il suit les cours par correspondance de l’Ecole polytechnique du notariat après ses études primaires. Clerc en 1902 puis notaire, il est administrateur de sa commune du 15 février 1915 au 11 décembre 1919 avant d’être élu maire de Badonviller jusqu’à son décès en 1970. Résistant arrêté le 4 avril 1944, incarcéré à Nancy (prison Charles III) puis à Compiègne-Royallieu, il est déporté à Buchenwald. Libéré le 11 avril 1945, revenu en France, il est élu conseiller de la République de Meurthe-et-Moselle de 1946 à 1948 (Groupe des Républicains Indépendants). Il décède le 29 octobre 1970.

Il est l’auteur du livre « En Prison : Nancy, Compiègne, Buchenwald… Camp d’Enfer ! , 1945 »

FOURNIER Gérard 

Déporté n°81113

Né le 24 février 1927, de nationalité française, déporté à Buchenwald.

FOURNIER Maurice 

Déporté n°81400

Né le 28 mars 1908 à Ezanville (Yvelines), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

FOURNIER Paul

Déporté n°81461

Né le 27 mai 1920 à Langeais (Indre-et-Loire), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

FOURNIER Paul

Déporté n°81551

Né le 1er août 1922 à Saint-Valéry (Somme), de nationalité française, marin pêcheur, résistant FTP arrêté le 6 mars 1944, interné à Abbeville puis Compiègne, déporté à Buchenwald, revenu en France.

FOUSSARD Alain Sylvestre 

Déporté n°81007

Né le 31 mars 1923 à Saumur (Maine-et-Loire), de nationalité française, résistant à Cheffes-sur-Sarthe, arrêté à Angers le 29 mai 1944 avec Max Gombert et André Bordillon dans un guet-apens dressé par Merx, déporté à Buchenwald, transféré à Compiègne, décédé le 13 mars 1945.

FOYART Gaston

Résistant du groupe Police

Déporté n°81014

Né le 18 avril 1915 à Montdidier (Somme), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », il est noté caporal FFI.

Arrêté le 8 juillet 1944, il est transféré au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald au départ de Compiègne par le convoi du 17 août 1944. Il est revenu en France. Il est décoré de la médaille militaire (décret du 13 novembre 1959 paru au JO du 18 novembre 1959) en qualité d'ancien quartier-maître infirmier. Brigadier de police, il est domicilié à Verneuil-en-Halatte puis Sartrouville (Seine-et-Oise) en 1961. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur (JO du 24 septembre 1961). Il décède le 1er août 1973 à Créteil. Son corps repose dans le cimetière de Roye (Somme).

Sources:

Famille de Gaston Foyart

FRAMERY André Fernand

Résistant FUJP

déporté n°81533

par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 juin 1925 à Mogneville (Oise), de nationalité française, ouvrier métallurgiste demeurant à Liancourt, résistant FUJP, arrêté le 1er juillet 1944 sur dénonciation, il est interné à la prison de Compiègne le 2 août 1944 puis au camp de Royallieu. Déporté à Buchenwald, il est libéré le 25 avril 1945. Revenu en France, il est domicilié à Liancourt puis à Creil (Oise), il décède en 1983.

FRANKINET Marcel

déporté n°78901

par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 avril 1924 au Nouvion (Aisne), de nationalité française, résistant intégré dans un groupe le 1er mai 1942, membre de l’ORA (sabotages du canal et du chemin de fer, parachutages, trafic de cartes d’alimentation…), il est blessé le 13 avril 1944 dans un accident automobile au cours d’une mission. Arrêté le 5 juillet 1944, il est interné à la prison de Saint-Quentin, torturé, déporté à Buchenwald, à Bochum puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945. Revenu en France, il entre à la Manufacture des Tabacs avant d’intégrer la fonction publique au service des Impôts. Chevalier de la Légion d’Honneur (1972), il est titulaire de la croix de guerre, de la médaille militaire, de la croix du combattant, de la médaille des déportés et de la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance. Il décède le 4 octobre 2009.

FREYSSYNET Marc

Déporté n°81130

par Jean-Yves Bonnard

Né le 27 juillet 1923 à Saint-Chamond (Loire), de nationalité française, étudiant en pharmacie, il est arrêté le 11 juillet 1944 à Saint-Chamond pour détention d’armes. Détenu à la caserne Desnottes de Saint-Etienne puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède à l’infirmerie le 31 mars 1945 (on note aussi le 3 avril 1945). Son corps est rapatrié dans sa ville natale.

FREYSSYNET René 

Déporté n°81126

par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 septembre 1924 à Saint-Chamond (Loire), de nationalité française, étudiant en pharmacie,  frère de Marc Fressynet, arrêté le 11 juillet 1944 à Saint-Chamond pour détention d’armes, il est détenu à la caserne Desnottes de Saint-Etienne puis à Compiègne. Déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est abattu dans la colonne lors de l’évacuation du camp entre Oberaudenhain et Bockwitz le 17 avril 1945. Son corps est rapatrié dans sa ville natale.

FRIO Guy

déporté n°80905

Né le 25 juillet 1906 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), de nationalité française, déporté à Buchenwald.

FROGER Pierre

déporté n°78964

par Jean-Yves Bonnard

Né le 2 août 1906 à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), de nationalité française, docteur en médecine, grand invalide de guerre, arrêté en juin 1944, torturé à Château-du-Loir, incarcéré à la prison d’Angers puis à Compiègne, déporté à Buchenwald, décédé le 20 mai 1945 à l’hôpital de Regen avant le rapatriement.

GEFFROY Edmond Joseph Pierre Adrien 

Résistant du réseau Goëlette

déporté n°78842

par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 novembre 1885 à Coullemelle (Somme), de nationalité française. Mobilisé le 2 août 1914 au 350e RI après un service militaire de deux ans au 121e RI, il rentre le 15 mars 1919. Agriculteur domicilié à Chepoix, il travaille dans la résistance sous les ordres de Robert Moulet de Vendeuil-Caply (Oise), membre du réseau Goëlette. Il est arrêté le 2 août 1944 et interné à Beauvais jusqu’au 15 août 1944 et transféré à Compiègne-Royallieu. Déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est libéré à Annaberg le 8 mai 1945 et revenu en France le 19 mai suivant. Expert près des tribunaux, il décède en octobre 1971. Chevalier de la légion d’honneur, Edmond Geffroy était titulaire de la Croix de Guerre, de la médaille du combattant, de la médaille de la résistance.

GOBRY Marcel

déporté n°78516

Né le 1er avril 1901 à Courbevoie (Paris), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

GOMBERT Max

Résistant

déporté n°81181

par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 février 1922 au Mans (Sarthe), de nationalité française, résistant à Cheffes-sur-Sarthe,  arrêté à Angers le 29 mai 1944 dans un guet-apens avec Alain Foussard et André Bordillon, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Marienberg le 8 mai 1945.

GOMEZ Jose 

déporté n°81504

 Né le 25 octobre 1912 à Valence (Espagne), de nationalité espagnole, revenu en France.

GOOSSENS Jean 

déporté n°78846

Né le 13 avril 1905 à Bruxelles (Belgique), de nationalité belge, déporté à Buchenwald.

GOSSE Victor Louis Léon Olivier

déporté n° 81359

Né le 22 août 1916 à Condé-sur-Risle (Eure), de nationalité française, déporté à Buchenwald, décédé le 8 avril 1945.

GOSSOT Marcel

déporté n°81073

par Jean-Yves Bonnard

Né le 3 juin 1914 à Thorey-sur-Ouche (Côte-d’Or), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

GROPPETTI Henri Emmanuel

déporté n°81246

Né le 11 avril 1924 à Grand-Verly (Aisne), de nationalité française, arrêté le 2 août 1944 et détenu à la prison de Saint-Quentin, déporté à Buchenwald où il décède le 1er mars 1945.

Sources:

GR16P 271751.

GROSNOM Gilbert Victor Léon

Déporté n°81309

 Né le 11 mars 1908 à Paris (14e), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Bockwitz et Raitzen, le 18 avril 1945.

GUBAN Bogdan

Déporté n°78620

Né le 28 juin 1921 à Torun (Pologne), de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald, revenu en France.

GUBAN Zygfryd

Déporté n°78632

Né le 6 octobre 1925 à Torun (Pologne), de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

GUDIOL-ROVIRA Michel

Déporté n°77535

Né le 20 septembre 1913 à Vichy-Barcelone (Espagne), de nationalité espagnole, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.

GUEANT Jules Léon Henri 

déporté n°78919

par Jean-Yves Bonnard

Né le 1er novembre 1907 à Mailly-Maillet (Somme), de nationalité française, cultivateur père de huit enfants, arrêté dans la nuit du 10 au 11 juillet 1944 pour faits de résistance, interné à la prison d’Amiens, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, puis à Neu-Stassfurt où il est matraqué à la suite d’un vol, atteint de gangrène et frappé chaque jour. Il décède le 20 mars 1945.

HARANGER Léonard Victor alias Gino

Résistant du réseau F2

déporté le 81155 

par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 septembre 1904 à Berthecourt (Oise), de nationalité française. Soldat de 1ère classe affecté à la mobilisation à la 303e Compagnie de Transport à Amiens, il est fait prisonnier le 10 juin 1940. Prisonnier à la citadelle de Doullens (Somme), il s’en évade le 23 février 1941 et gagne la zone sud. Manœuvre dans une scierie à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) de mi-mars à juillet 1941, il repasse la ligne de démarcation, trouve un emploi comme ouvrier de garage et ouvrier charbonnier au garage Druet à Creil (Oise) d’août 1941 à juillet 1944.

Contacté par Jean Lapeyre (Milou) en juin 1942, il devient agent P2 (chargé de mission de 3e classe) au réseau F2 (n°3349). Il livre des renseignements sur les terrains d’aviation, les fabrications industrielles de la région de Creil, les sabotages et les effets des bombardements, sur les mouvements de troupes, les emplacements des batteries DCA, et les passages de trains en gares.

Arrêté le 17 juillet 1944, il est transféré à compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il s’évade le 17 avril 1945. Rapatrié par avion le 12 mai 1945, il retrouve un emploi de garagiste et élit domicile à Creil puis à Laigneville. Croix de guerre 1939-1945, il reçoit une citation à l’ordre de la division le 10 novembre 1945 : « agent d’un service de renseignement en territoire occupé par l’ennemi, occupa dans le réseau un poste de chef de secteur. A su grouper avec à propos de nombreux et intéressants renseignements et renseigner ses chefs sur l’armée allemande : transports de troupes, DCA, aviation, terrains d’aviation, bombardements effectués, production industrielle, sabotages. Arrêté par la gestapo le 17 juillet 1944, emprisonné successivement à Beauvais puis à Compiègne, il fut envoyé  à Buchenwald. Fit preuve d’un grand courage. N’a jamais rien dévoilé. »

HARDY Serge

Résistant de l'OCM

Déporté n°81128

par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 novembre 1926 à Noyon (Oise), de nationalité française, manœuvre, résistant OCM et Résistance, arrêté sans motif le 26 juillet 1944 à Caisnes (Oise) lors d’une rafle, déporté à Buchenwald, à Gandersheim, puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. Il décède en 1973.

HARLE Edmond 

Déporté n°81347

Né le 20 avril 1912 à Wavignies (Oise), de nationalité française, déporté à Buchenwald où il décède le 24 août 1944.

HATTET Pierre Marie François

Résistant OCM

Déporté n° 78466

par Jean-Yves Bonnard

Né le 6 avril 1893 à Alençon (Orne), de nationalité française, fils d'Emile René Marie Hattet (1863-1924)  et de Marie Augustiine Lebrun (1865-1938).

Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il est décoré de la Croix de guerre. 

Il épouse à L'Aigle (Orne) Jeanne Odette Dupont (1897-1986) en 1927 et est domicilié au n°2 rue des Grandes Poteries à Alençon en août 1927.  Père de deux  garçons, Michel et François, il est ensuite domicilié au n°104 avenue Galliéni au Vésinet en août 1930.

II exerce la profession d'architecte voyer en 1939. 

Chef du secteur OCM d'Alençon le 1er juin 1944, il est arrêté le 24 juillet 1944. Incarcéré au camp d'internement de Compiègne - Royallieu, il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 juillet 1944, camp où il décède le 10 décembre 1944.

Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative 1939-1945 du personnel municipal à Alençon.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume le 29 avril 1953.

Sources

FMD - Genweb - Arch. Départ Orne N+T p25/98.

HAUGOMAT François Jean-Marie 

Déporté n°81257

Né le 31 mai 1900 à Sixt-sur-Aff (Ille-et-Vilaine), de nationalité française, membre des Corps-Francs Vengeance, déporté à Buchenwald, décédé le 17 août 1944.

HAUTION Gilbert 

Déporté 81033

Né le 23 août 1913 à Albert (Somme), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945.

HAZARD Albert 

déporté n°78729

Né le 21 février 1920 St-Nazaire (Loire-Atlantique), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en France.

HEBBE Gabriel

Résistant 

Déporté n° 80956

par Marie-Christine Clamour

Gabriel Hebbé est né le 10 novembre 1896, à Rouvres-en-Multien. Il est employé au chemin de fer et, lors de la Première Guerre mondiale, en 1915, il est incorporé à 19 ans dans un régiment d’infanterie. Il reçoit une citation en avril 1917 pour acte de bravoure ; avec son lieutenant et quelques hommes de son bataillon, il s’était emparé d’une tranchée ennemie. « A fait preuve de courage, d’énergie et d’entrain, le 7 mars 1917, au cours d’un coup de main qui a procuré au commandement de précieux renseignements ». Il est blessé le 11 juin 1918 par balles, au thorax et au côté gauche. Il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Gabriel Hebbe rentre à La Ferté-Milon où il retrouve son poste aux chemins de fer. Par la suite, il occupe les fonctions d’appariteur. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans la résistance à la demande de Paul Castier, chef de section à la Ferté-Milon pour le réseau Libération-Nord. Son rôle consiste à distribuer des tracts et des journaux clandestins et à aider à l’hébergement et à l’évasion de trois aviateurs anglais, le 15 mai 1944. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, sur dénonciation, avec ces compagnons de combat, messieurs Lange, Laurance, l’Abbé Toulouse, mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier.

Conduits dans un premier temps à la prison de Soissons, ils sont transférés au camp de Royallieu à Compiègne le 16 août et partent parmi 1250 autres détenus par le dernier convoi, le 17 août 1944, pour Buchenwald. Avec ses compagnons de résistance, Roger Laurance, l’abbé René Toulouse, André Lange, Raoul Minouflet et Pierre Bellemère, ils vivent un véritable calvaire durant ces quatre jours et quatre nuits de voyage…, mais l’enfer n’arrivera qu’après. Arrivés au camp, ils sont désinfectés, tondus et reçoivent chacun un numéro de matricule à coudre sur leur vêtement rayé de déportés.

Gabriel Hebbe revient en mai 1945 après la libération du camp par les Américains, mais aussi par un réseau de résistance qui s’était formé dans le camp. Il reçoit la Médaille militaire, en 1951 et est élevé à l’ordre de Chevalier de la Légion d’Honneur le 3 décembre 1958. Il décède le 25 décembre 1964, à La Ferté-Milon.

HILGER Norbert

Résistant FTP

Déporté n°81327

par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 août 1905, à Chevincourt (Oise), Norbert Hilger est le fils d’un agriculteur d’origine belge (de Lignières), Xavier Hilger (né en 1867) et de Jeanne Villon (née en 1871) originaire du village où ils habitent rue Zélaine. Après son service militaire, Norbert Hilger est à son tour fermier dans la commune. Il est marié à Simone Menant depuis onze ans et père d’un enfant, Pierre, lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée. Il a alors 34 ans et de nombreux souvenirs d’enfance de la Grande Guerre, dans cette commune proche du front.

Mobilisé le 11 septembre 1939  comme sergent au dépôt de cavalerie n°2, il est dirigé le 9 janvier 1940 au COMAM avant d’être versé le 30 mai suivant au 5e Groupe Franc Motorisé. C’est au sein de cette unité qu’il participe à la Campagne de France et est blessé au bras le 9 juin 1940 lors d’un engagement à Rouen.

Soigné à l’hôpital de Juvenat, à Sainte-Anne d’Auray jusqu’au 27 juin 1940, il est envoyé en convalescence pour un mois et rentre à Chevincourt le 1er juillet suivant. Il est démobilisé par la gendarmerie de Ribécourt le 8 septembre 1940 et reprend son activité fermière.

En décembre 1941, suite à un contact avec deux militants communistes, André Dumontois (alias Lucien) et « Marcel », il entre au Front National de Lutte pour l’indépendance de la France.

Il se voit chargé, un mois plus tard, d’organiser un groupe à Chevincourt avec comme pseudonyme « Norbert ».

On le note en mars 1942 chef du sous-secteur de Thourotte puis, en mai 1942, chef du secteur de Compiègne. Les effectifs sont alors faibles mais au fil des mois vont devenir importants. Il est alors nommé lieutenant et commande 250 hommes.

Durant deux ans et demi, son activité de résistant sera intense  et l’exposera à de nombreux dangers. Il intervient directement sur :

-    L’organisation et la direction des groupes FTP locaux,

-    La distribution de tracts et du journal le Patriote de l’Oise,

-    La transmission de renseignements au service de renseignement du Front National et du Mouvement de Libération Nationale mais aussi à l’Angleterre par pigeons voyageurs parachutés, (je pense ici à Emile Hérisson qui est venu lui apporter des renseignements),

-    L’aide aux prisonniers évadés et aux parachutistes alliés, c’est-à-dire, la récupération des hommes, l’organisation de leur hébergement et de leur convoyage, je pense en particulier à l’équipage du B17 Immortal Lady qui s’est écrasé près d’ici le 8 février 1944, au sergent mitrailleur Elres Dowden et au co-pilote James Clarendon,

-    Le repérage de terrains de parachutage,

-    La récupération d’armes et de matériels,

-    L’aide aux réfractaires, depuis la mise en place de planques, la recherche de travail, de titres d’alimentation, de papiers d’identité, de secours…

-    L’organisation de maquis,

-    L’élaboration de plans d’action…

Il est notamment à l’origine, en tant que commandant du détachement FTP « Marseillaise » :

-    du sabotage du dépôt d’essence de Clairoix (1,5 millions de litres d’essence partis en fumée) le 15 mars 1944,

-    de nombreux déraillement de trains et de sabotage de voies ferrées dans le Noyonnais et le Compiégnois,

-    de coupures de lignes électriques,

-    mais aussi d’attaques de véhicules allemands.

A la veille du Débarquement, il aura organisé 33 groupes locaux réunis en 8 sections totalisant 660 adhérents dans la clandestinité.

Norbert Hilger est alors le chef du secteur Est, ou secteur 3, du FN de l’Oise. Il intègrera, non sans discussions préalables, l’organisation des Forces Françaises de l’Intérieur pour le département de l’Oise, aux côtés de l’OCM, de Libé-Nord, de VOP.

Ainsi, le 15 avril 1944, le colonel Louis Fromonot, alias Monturat, chef départemental des FFI de l’Oise, le nommera capitaine FFI.

Dans cette nouvelle organisation où les FTP ont toute leur place, Norbert Hilger appartient au secteur-Est FFI, commandé par Amédée Bouquerel, et occupe une place dans son état-major. Il a en charge la formation des comités cantonaux et locaux de libération, et participe à l’élaboration des plans d’action en vue de la libération, en liaison avec les autres responsables des organisations de Résistance, notamment Jean Martin et André Astoux.

HOCQUARD Serge Jules René

Résitant FTPF

Déporté n°81417

par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 août 1915 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), de nationalité française, il sert au 6e Groupe d'autos-mitrailleuses est promu maréchal des logis en 1937. 

Le combattant de 1940

Devenu jardinier à Lacroix-Saint-Ouen il est mobilisé au 5e Escadron du 6e GRDI (3e Division d'Infanterie motorisée, 2e Armée) du 24 août 1939 au 18 juin 1940, il se trouve aux avant-postes devant la Ligne Maginot dans le secteur de Forbac et Sarrebruck de novembre 1939 à janvier 1940. Il est nommé Maréchal des Logis Chef le 1er mars 1940. Dans les Ardennes du 13 au 16 mai 1940, il participe aux combats de Stonne et du Bois du Mont-Dieu jusqu'au 10 juin, combat à Bussy-le-Château (Marne) le 12 juin 1940 avant l'ordre de retraite. Prisonnier de guerre avec tout le régiment le 18 juin 1940 à Sombernon (Côte d'Or), il est détenu successivement à Saint-Florentin-Versigny (du 18 juin au 31 juillet 1940, à La Fère (Aisne – Frontstalag 192) jusqu'au 10 novembre 1940, puis à Compiègne-Royallieu (Oise Fronstalag 170) jusqu'au 18 décembre 1940, date de son évasion. Il est cité à l'ordre de l'Armée par ordre du 3 août 1940 : « Sous-officier adjoint d'un peloton de mitrailleuses plein d'allant courageux et brave,. Au cours d'une violente attaque ennemie menée avec chars et infanterie ayant eu ses pièces hors de combat a pris une mitrailleuse abandonnée sur le terrain, l'a servie lui-même sous le feu ennemi, a résisté sur place pendant trois quarts d'heure malgré la retraite des troupes voisines continuant à couvrir l'armé antichars et permettant ainsi l'exécution d'une contre-attaque, a été volontaire dans le même journée pour aller chercher un officier blessé sur le terrain. » Il se voit attribuer la Croix de guerre avec étoile d'argent et est cité à l'ordre de la division le 4 décembre 1946 : « Le 12 juin 1940, lors du combat d'arrière-garde de Bussy-le-Château, alors que son unité était chargé de faire sauter un pont après repli de nos derniers éléments, est allé comme volontaire sous un feu violent d'armes automatiques, à l'intérieur du village ou l'ennemi avait déjà pénétré pour assurer que l'ordre de repli avait bien été exécuté par tous les éléments. » 

Le résistant

Employé comme chauffeur aux établissements Baudoin de Lacroix-Saint-Ouen en janvier 1941, il entre dans la Résistance le 15 décembre 1942 au Front-National dans le groupe de Norbert Hilger. Arrêté le 14 juillet 1944, blessé par la gestapo au cours de son interrogatoire à la prison de Compiègne, il est déporté à Buchenwald jusqu'au 7 avril 1945, évacué du camp le 9 avril, libéré à Cham le 23 avril et rapatrié le 3 juin 1945. Il se rengage le 24 novembre 1945 pour quatre années au 3e Régiment de Hussards à Senlis. Il reçoit la médaille militaire pour services de guerre exceptionnels par décret du 13 août 1948 et la médaille des évadés par décret du 7 juin 1948. Il est promu chevalier de la Légion d'Honneur.

Père de deux filles, Micheline et Michèle, née en 1952, il demeure à Paris où il aurait travaillé dans un service de validation des Croix de guerre. Il décède en maison de retraite à Vandoeuvre-lès-Nancy le 22 mai 2004 à 89 ans.

Sources

Arch. Oise - Compléement d'après-guerre par Erik Barbanson (livre à paraître sur le 6e GRDI).

HOEUSLER Jean

Déporté n°80941

Né le 2 mars 1925 à Chauny (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

HOLMIERE Raymond 

déporté n°78711

Né le 18 septembre 1920 à Bordeaux (Gironde), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg.

JAMET Robert

déporté n°81272

Né le 12 mars 1901 à Orléans (Loiret), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Dora, revenu en France.

JEANJEAN Ernest

déporté n°78940

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 février 1910 à Cenomes (Aveyron), de nationalité française, résistant, adjudant  parachuté avec Francis Robert et le lieutenant Petit en 1944 au-dessus de la région R3, arrêté puis détenu à la prison de la 32e à Montpellier, transféré à Compiègne le 31 juillet 1944, déporté à Buchenwald le 17 août 1944 puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

Sources

LOUVET Jean-Paul, « site Mémoire de guerre »

KLOECKNER Elie

Résistant

déporté n°78868

par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 août 1924 à Montferrand, de nationalité française, élève-garde à Guéret. Résistant, arrêté le 11 juin 1944 près d’Azat-Châtenet dans un maquis de la Creuse, il est emprisonné à Limoges puis transféré à Poitiers et COmpiègne. Il est déporté le 17 août 1944 de Compiègne à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il y travaille dans une mine de sel désaffectée pour la transformer en usine d'aviation souterraine. Il est libéré le 8 mai 1945 par les Russes à Annaberg et revenu en France. Il résidera à Lyon.

LABRACHERIE André

Résistant

déporté n°78714

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 novembre 1922 à Fouvas, de nationalité française, arrêté le 19 juin 1944, transféré à Rochefort, interné et torturé à Lafond, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

LACAILLE Pierre Gaston Julien

Résistant FTP - Groupe Franc Terre

déporté n°81394

par Jean-Yves Bonnard

Né le 22 janvier 1912 à Nanterre (Hauts-de-Seine), de nationalité française, garde forestier domanial domicilié à Saint-Sauveur (Oise), il est arrêté le 9 juillet 1944 dans la Maison forestière de Saint-Sauveur sur dénonciation, transféré à Compiègne-Royallieu. Déporté le 17 août 1944 à Buchenwald, il est exécuté au cours du transfert vers un autre cas le 15 avril 1945 près de Weimar.

Il reçoit les mentions Mort pour la France et Mort en Déportation (arrêté du 6 mars 1992).

Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Sauveur et sur la stèle commémorative de la guerre 1939-1945 à Saint-Sauveur.

LAIGNEL Edmond

déporté n°78749

Né le 10 janvier 1897 à Rosières (Somme), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en France.

LAMBERT Roger

déporté n°78670

Né le 27 avril 1911 à Rouville (Oise), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

LASNIER Guy

Réfractaire au STO

déporté n°80937

par Jean-Yves Bonnard

Né le 30 août 1923 à Paris, de nationalité française, boucher de profession, réfractaire au STO, arrêté avec un groupe de résistants de Mareuil-sur-Ourcq, emprison-né à Soissons puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg. A son décès en 2001, ses cendres seront répandues autour de la stèle de Bellicart (Compiègne) où une plaque porte son nom (2003).

LAURANCE Roger 

Résistant

Déporté  matricule 80926

par Marie-Christine Clamour

Roger Georges Charles Laurance est né le 15 décembre 1906, à Montreuil-sous-Bois. Il fait des études d’ingénieur agronome. En septembre 1939, il est mobilisé dans un régiment d’artillerie, avec le grade de Maréchal des Logis. Il est démobilisé en août 1940. Père de deux jeunes enfants, il décide de venir s’installer à La Ferté-Milon en 1942. Il pensait que ce serait mieux pour sa famille, surtout pour ces deux jeunes enfants, de venir vivre à la campagne plutôt que de rester à Paris. Il obtient le poste de directeur de la CARN (coopérative agricole), grâce à son beau-frère, cultivateur à Chézy-en-Orxois. Très vite, il se lie d’amitié avec l’abbé René Toulouse, et le rejoint dans le réseau O.C.M. section Aisne. Il envoie des renseignements sur les déplacements des troupes allemandes, fait des repérages de terrain pour les parachutages d’armes ou de documents et surtout, il aide à l’hébergement des aviateurs anglais et à leur retour vers l’Angleterre, grâce à des réseaux d’évasion. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 en même temps que l’abbé Toulouse et les cinq autres résistants du secteur. Conduit dans un premier temps à la prison de Soissons, ils sont transférés au camp de Royallieu à Compiègne le 16 août et partent parmi 1250 autres détenus par le dernier convoi, le 17 août 1944, pour Buchenwald. Fin septembre, il est envoyé au kommando de Neu-Stassfurt, dans les mines de sel où avec cinq cents autres déportés français, il est affecté aux travaux d’aménagement de ces mines en usine de construction d’avions de chasse. Victimes de sévices et de conditions d’internement inhumaines, il décède le 15 mars 1945.

Sa famille récupérera sa dépouille, grâce à un compagnon de camps, présent lors de son décès et qui avait laissé le matricule de Monsieur Roger Laurance, de façon à pouvoir identifier son corps.  Sa dépouille est rapatriée en juin 1945, et est inhumée dans le caveau familial.

LAURENCE Roland alias Le Mousse

Résistant du détachement FTP Patrie - Groupe Henri IV

Déporté n°80968

par Jean-Yves Bonnard

né le 2 octobre 1922 à Chambly (Oise), cet ouvrier agricole appartient aux FTP Patrie, matricule 2145. Il est blessé au poignet gauche et du pied gauche au cours de l'attaque du maquis de Ronquerolles par les Allemands le 19 juin 1944. Parvenu à 11h00 chez Dr Fritschi, il est opéré à 11h30 par cleui-ci qui ne peut empêcher l'amputation totale du pouce "dont les os sont en bouillie". Il séjourne 36h chez le Dr Fritschi puis est conduit chez M. Durand dans une maison forestière. Trois jours plus tard, il trouve refuge pendant trois jours chez M. Dautois, fermier à Vilaines, puis pendant deyx jours chez M. Daviaux à Saint-Martin-du-Tertre avant d'être conuit chez Mme Au Géranium à Persan.

Ses plaies cicatrisées, Roland Laurence reprend son activité dans la Résistance et rejoint Kléber Dauchel à Trie-Château au maquis des Kroumirs.

Il est arrêté par les Allemands le 14 août 1944 lors de l'attaque du maquis. Détenu au camp de Royallieu, à Compiègne,  il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944. Transféré à Neu-Stassfurt, il est revenu de déportation.

Sources:

FMD

LAURENT Marcel

Déporté n°78738

Né le 2 juin 1908 à Champagne-St-Hilaire (Vienne), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

LAVACQUERIE Georges

déporté n°78854

par Jean-Yves Bonnard

Né le 25 décembre 1920 à Beaumont-Hamel (Somme), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945.

LE HO Auguste 

Déporté n°78781

Né le 8 avril 1897 à Loudéac (Côtes-d’Armor), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

LE MERRE Adolphe Paul Henri

Résistant OCM - AS

déporté n°78960

par Jean-Yves Bonnard

Né le 3 décembre 1896 à Vannes (Morbihan), de nationalité française, il est le fils d'Alexandre Louis Le Merre et de Louise Alexandrine Germaine Gimie. Le 18 octobre 1921, il épouse Jeanne Lucie Abelanet dont il aura cinq enfants.

Son père est officier supérieur, domicilié à Cherbourg en 1895.

Lieutenant-colonel lui-même, résistant OCM - AS, il habite à Montpellier, 4 rue de Cronstadt. Il est arrêté dans la nuit du 24 au 25 mai 1944. Prisonnier politique sous le n°78960, il est incarcéré à la prison de la « 32e » à Montpellier, transféré à Compiègne le 31 juillet 1944, il est déporté à Buchenwald dans le même wagon que le colonel Madelin. Arrivé au camp le 21 août 1944, envoyé à Neu-Stassfurt, il y décède le 16 décembre 1944 (on note aussi le 15).

Son nom figure sur le monument commémoratif aux victimes de la répression nazie à Saint-Lô, sur le monument aux morts et les plaques comméoratives de Cruze (34), sur les plaques commémoratives de la chapelle de l'Institut Saint-Paul à Cherbourg-en-Cotentin.

Il est le père du général Adolphe Le Merre (1923-2017).

LEBRETON Daniel

Exécuté durant le transfert

D'après Frédéric Stévenot: "Né le 21 mai 1924 à Alençon (Orne), exécuté le 19 août 1944 à Dompremy (Marne) ; imprimeur monotypiste

Arrêté, il fut envoyé à Royalieu (Oise). Un convoi partit de Compiègne le 17 août 1944 (I.265) à destination du KL de Buchenwald, avec 1255 hommes, dont Albert Ledoux (non répertorié). André Van Geit écrivit après la guerre : « Dans la nuit du 18 au 19, entre Reims et Châlons, il y eut de nombreuses évasions. Par représailles, les wagons où eurent lieu les évasions furent vidés… Le lendemain matin, cinq camarades, parmi les plus jeunes, furent désignés par les Allemands comme victimes. Ils durent creuser leur tombe, s’y étendre à plat ventre, côte à côte et furent lâchement assassinés d’une balle dans la nuque… ». Gilbert, son fils aîné était un des otages exécutés à Dompremy, nom qui figure dans le « Dossier de Brinon » avec les mentions « renseignements communiqués par la mairie de Dompremy » et « fusillés le 19 août 1944 à Dompremy »

Sources d'après le Maitron des fusillés:

SHD, dossiers adm. des résistants. — Sites Internet : mémorial GenWeb ;FMD. — Notes Michelle Destour.

LECAREUX René

Résistant du groupe police de Compiègne

déporté n°81034

par Jean-Yves Bonnard

Né le 16 décembre 1919 à Grand-Fresnoy (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède d’une phtysie galopante le 3 avril 1945.

LEDOUX Albert Maurice

exécuté durant le transfert

D'après Frédéric Stévenot, "Né le 29 octobre 1921 à Saint-Gobert (Aisne), exécuté le 19 août 1944 à Dompremy (Marne) ; FTPF ; déporté

Fils de Clovis Ledoux et de Lucie Gressier, Albert Ledoux se maria le 17 septembre 1941 à Belleu (Aisne). Arrêté, il fut envoyé à Royalieu (Oise). Un convoi partit de Compiègne le 17 août 1944 (I.265) à destination du KL de Buchenwald, avec 1255 hommes, dont Albert Ledoux (non répertorié). André Van Geit écrivit après la guerre : « Dans la nuit du 18 au 19, entre Reims et Châlons, il y eut de nombreuses évasions. Par représailles, les wagons où eurent lieu les évasions furent vidés… Le lendemain matin, cinq camarades, parmi les plus jeunes, furent désignés par les Allemands comme victimes. Ils durent creuser leur tombe, s’y étendre à plat ventre, côte à côte et furent lâchement assassinés d’une balle dans la nuque… ». Gilbert, son fils aîné était un des otages exécutés àDompremy, nom qui figure dans le « Dossier de Brinon » avec les mentions « renseignements communiqués par la mairie de Dompremy » et « fusillés le 19 août 1944 à Dompremy »

Albert Ledoux fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 352084), et reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 70686) à titre militaire. La médaille de la Résistance lui fut attribuée à titre posthume (décret du 8 sept. 1961, JO du 22). 

Son nom figure sur les monuments aux morts de Belleu (Aisne) et Saint-Gobert, ainsi que sur la plaque commémorative de la mairie de Courmelles (Aisne)."

Sources d'après le Maitron des fusillés:

SHD, dossiers adm. des résistants. Liste des médaillés de la Résistance à titre posthume (ap. 1948). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne ; FMD. — Notes Michelle Destour.

LEDRU Jean-Louis

Résistant

déporté n°81061

Né le 7 juillet 1923 à Annœullin (Nord), de nationalité française, Jean-Louis Ledru est employé de la SNCF. Entré en contact avec le groupe de défense de Tergnier en octobre 1943, il devient chef de groupe en décembre suivant.

Parmi ses actions, il distribue des journaux, participe au sabotage d'une sous station électrique et fabrique des faux-papiers.

Arrêté le 24 mai 1944 en son domicile de Quessy-Cité, il est incarcéré à la prisonde Saint-Quentin avant d'être transféré au camp de Royallieu.

Déporté le 18 août 1944 à destination de Buchenwald, il est affecté à l'usine souterraine de Neu-Stassfurt installée dans une ancienne mine de sel. C'est là qu'il décède le 19 mars 1945 (on note aussi le 15). Une rue porte son nom à Annoeullin

Son faire-part de décès mentionne  son rang de chef de groupe de la Résistance, lieutenant FFI. Il est titulaire de la médaille militaire et Croix de guerre avec palmes et de la Résistance , citation à l'ordre du Corps d'Armée et de la Division à titre posthume .

Ses funérailles ont eu lieu à Annoeullin le dimanche 13 avril 1958. Son corps repose auprès de ses parents au cimetière d'Annoeullin .

Les villes d'Annoeullin et de Tergnier ont donné son nom à une de leurs rues.

Sources:

Archives familiales.

LEGRAND Edouard Jean Ferdinand

déporté n°1249

Né le 1er octobre 1925 Grand-Verly (Aisne), de nationalité française, arrêté le 2 août 1944 et détenu à la prison de Saint-Quentin, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp à Durchwehna le 16 avril 1945. Il reçoit  le 11 mai 1954 (JO di 18 mai 1954), la Médaille militaire, la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et la médaille de la Résistance avec la citation: "Membre des Forces Françaises de l'Intérieur, arrêté le 2 août 1944, interné jusqu'au 17 août 1944, déporté le 18 août 1944, décdé dans un camp de concentration le 15 avril 1945". Les listes le nomment "Léonard" par erreur.

Sources:

GR16 P 356426

LEMAIRE Louis

déporté n°78832

par Jean-Yves Bonnard

Né le 7 décembre 1902 à Nogent-sur-Oise (Oise), de nationalité française, ouvrier domicilié à Cinqueux,arrêté le 8 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Witten-Atten, revenu en France.

LEMAIRE Pierre

Déporté n°80976

par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 juin 1923 à Compiègne (Oise), de nationalité française, domicilié à Beauvais, arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 14 avril 1945 entre Glebitzsch et Wellaune.

LEPRINCE Florent, alias Royer Laurent et Roger Laurent

FTP du détachement Jacques Bonhomme

Déporté n°81368

par Jean-Yves Bonnard

Né à Calais (Pas-de-Calais) le 13 janvier 1919, il est le fils du journalier Florent Théodore Leprince (1897-1957) et d'Antoinette Legris (née en 1890). Après avoir obtenu son certificat d'études (1932), il entre comme ouvrier aux docks de Calais et adhère au parti communiste, comme son père. Le 16 avril 1938, il épouse Denise Lefèvre, qui lui donne une fille, Sylvette, le 12 décembre 1938. 

Mobilisé le 15 novembre 1939 au dépôt d'infanterie n°32, il détaché aux constructions d'engins de Cherbourg. mis en subsistance au dépôt n°33 le 16 janvier 1940, il est affecté au 124e Régiment d'Infanterie. Florent Leprince est fait prisonnier le 22 mai 1940 au Touquet. Envoyé en captivité, détenu au stalag 2D (matricule 47140), il est rapatrié pour raison de santé et démobilisé le 17 janvier 1942 au centre d'Arras. Le 29 juin suivant, il est réformé par la commission de Lille. Revenu à Calais, chez son père, il rejoint dès le 10 juin 1942 les FTP locaux, distribue des tracts et passe des armes. Requis pour le STO, il entre en clandestinité et obtient de faux papiers. 

Contrôlé pour son identité, soupçonné d'être un réfractaire, il parvient à s'enfuir. Recherché,  il change de domicile régulièrement et trouve un emploi dans la société Adam. Le 10 janvier 1943, il est envoyé à Bulles (Oise) pour étendre l'activité de l'entreprise. Il s'y installe en février. Il entre dans la Résistance par l'intermédiaire de Madeleine Decaudin qui le présente à Georges Jauneau du détachement FTP Jacques Bonhomme. Il est nommé chef du groupe de Bulles le 6 janvier 1944 avec le grade de sergent FFI. Séparé de femme (le divorce est prononcé en décembre 1963), il refait sa vie et rencontre Mireille Titre qui lui donnera une fille, Sylviane, née le 13 décembre 1944.

Il participe le 15 mai 1943 au déraillement du train Paris-Beauvais à Saint-Remy-en-l'Eau, à l'attaque de deux Allemands dans le Bois de Fournival en novembre 1943 (l'un d'eux est tué), au sabotage du dépôt d'essence dans le Bois de Fournival en juin 1944, au sabotage du champ d'aviation de Beauvais, à l'attaque de la station radar de Saint-Rimault, à l'attaque d'un convoi allemand sur la route de Wavignies en juin 1944 et à l'attaque d'un wagon de munitions en gare de Litz.

Il est arrêté dans le bois de Fournivalpar les Allemands lors de leur opération du 3 juillet 1944. Détenu au camp de Royallieu, il est déporté par le convoi du 17 août 1944 à destination de Buchenwald. Il travaille dans le commando de Holzen. Le 29 mars 1945, Camille Delétang, le dessine dans son carnet. Libéré par les Américains, le 11 avril 1945, malade, il est rapatrié par avion sur l'hôpital de la Salpétrière qu'il quitte le 15 juillet 1945 pour revenir à Saint-Just-en-Chaussée.

Il retrouve sa concubine qui lui donnera deux autres filles en 1948 et 1955. Entré à la SNCF en 1948, il habite à Valescourt puis à Longeau (Somme) pour travailler en gare d'Amiens.I

Florent Leprince décède le 2 décembre 1974 d'un cancer.

Revenu de déportation, il reçoit deux citations pour blessures de guerre, la première infligée lors de son arrestation, la seconde le 15 février 1945. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1964 et de la médaille d'or de l'amitié.

Sources

FMD - Arolsen - Tabary Laurent, 3 juillet 1944, 2023.

LEROUX René 

Déporté n°78950

Né le 22 août 1922 à Venette (Oise), de nationalité française, déporté à Buchenwald, Mühlhausen, revenu en France

LEROY André Eugène

Résistant-Fer

Déporté n°78625

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 17 novembre 2024

Né le 15 février 1905 à Nouzonville (Ardennes), de nationalité française, André Leroy est le fils de Victor Eugène Leroy et d'Eugénie Servotte.

Il accomplt son service militaire avec le grade de sergent en Allemagne au 97e régiment d'infanterie en 1926. Il épouse Léa Céleste Pierrot qui lui donne un fils, Robert, en 1927.

Chef de canton à la SNCF à Martigny-Leuze, il entre dans la Résistance fin 1941 par l'intermédiaire de M. Fontaine, d'Aubenton. Sous les ordres d'Adrien Fournaise, d'Aouste, il forme plusieurs groupes d'action dans le secteur de Signy-l'Abbaye.

Il participe à plusieurs parachutages. Les Allemands prennent cependant le premier dépôt d'armes au moulin d'Origny.

Devenu chef de groupe de destruction, il réalise plusieurs déraillements de trains, des sabotages de pilônes de lignes à haute tension, effectue des transports d'armes en vue de la reconstitution de dépôts.

Il aide les réfractaires au STO et les aviateurs alliés parachutés.

Il est arrêté par le SD le 18 avril 1944 avec son fils Robert. Ils sont tous deux internés à Hirson puis à Saint-Quentin avant d'être transférés au camp de Compiègne-Royallieu.

Déportés à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944, André et Robert sont transférés à Neu-Stassfurt. Ils parviennent à s'évader durant l'évacuation du camp et à gagner les lignes américaines et sont rapatriés le 1er juin 1945.

Surveillant principal de la voie à Vireux-Molhain, André Leroy est réformé de la SNCF et s'installe à Lonny.

Son épouse décède en 1951. Il épouse en secondes noces Reine Marguerite Boistay.

Titulaire de la médaille de la Résistance, de la Croix du combattant Volontaire de la Résistance, il reçoit la Croix de guerre 1939-1945 avec la citation suivante à l'ordre de la division : "Cheminot animé d'un haut patrotisme. A formé successivement deux groupes dlocaux de résistance spécialisés dans les renseignements relatifs aux trasnports ferroviaires ennemis, dans l'aide aux réfractaires du STO, le stockage d'armes et l'acton contre les transports ferroviaires de l'armée allemande.

A participé activement à plusieurs sabotages sur les voies ferrées.

Arrêté par a Gestapo, le 10 avril 1944, a été déporté à Buchenwald jusqu'en juin 1945".

Membre de l'Union ardennaise des FFI et de Résistance-fer,  Il est fait chevalier de la Légion d'honneur puis officier.

Il décède le 15 février 1965 à Guignicourt sur Vence . Son corps repose dans le cimetière de Guigincourt-sur-Vence (Ardennes).

Par décision du ministre des anciens combattants du 29 juillet 1966, il est reconnu Mort pour la France.

Sources

FMD - Presse locale - Remerciements à Marc Leroy.

LEROY André 

Déporté n°78531

Né le 9 novembre 1927 à Attichy (Oise), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

LEROY Ernest 

Déporté n°78837

Né le 9 janvier 1908 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.

LEROY Robert

Déporté n°78624

par Jean-Yves Bonnard, mis en ligne le 17 novembre 2024

Né le 4 février 1927 à Laifour (Ardennes), de nationalité française, fils d'André Leroy, il travaille à la SNCF dès l'âge de 14 ans en 1941. Il entre dans la Résistance aux côtés de son père et devient son agent de liaison. Il participe à des opérations de déraillement de trains.

Arrêté sur dénonciation avec son père le 18 avril 1944, il est incarcéré à la prison de Saint-Quentin puis est transféré au camp de Royallieu.

Il est déporté avec son père à Buchenwald à l'âge de 17 ans dans le dernier convoi en partance de Compiègne le 17 août 1944. Transféré à Stassfurt, il parvient à s'évader lors de l'évacuation du camp et  revient en France.

Marié en 1946 et père de six enfants, il quitte la SNCF pour entrer aux PTT puis, après dix ans, travaille à l'ONF. Quatre ans plus tard, victime d'un infarctus, il est noté inapte à toute fonction publique. Il est victime d'un second infractus en janvier 1981 puis une pneumonie un mois plus tard. Il décède le 5 octobre 1981 à l'âge de 54 ans à l'hôpital de Soissons.

Sources

FMD - Amicale de Neu-Stassfurt - Remerciements à Marc Leroy.

LESAGE Georges Pierre François

Résistant de l'OCM

Déporté n°78798

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 17 novembre 2024

Né le 30 août 1888 à Bapaume (Pas-de-Calais), de nationalité française, fils de François Aimé Lesage et d'Alice Ernestine Budy, étudiant à Paris en 1914, Georges Lesage est mobilisé durant la Première Guerre mondiale et classé dans le service auxiliaire en raison d'une santé fragile. 

Installé à Clermont, il exerce la profession de mécanicien-dentiste. Conseiller municipal SFIO, il entre dans la Résistance clermontoise et procure des tampons et faux-papiers qu'il réalise avec son matériel.

Il est arrêté le 30 mars 1944 avec Guy Sentelles, un mécanicien dentiste réfractaire au STO qu'il héberge.

Déporté par le dernier train au départ de Compiègne le 17 août 1944, il arrive à Buchenwald le 22 août 1944. Il est affecté au kommando de travail de Neu-Stassfurt dans une usine d'armement.

Il aurait été abattu lors de l’évacuation du camp  le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz (probablement achevé avec les autres blessés de l'amublance).

Georges Lesage est déclaré mort en Déportation et reçoit la Légion d'honneur à titre posthume. Son corps repose dans le cimetière communal.

Une rue de Clermont porte son nom, lequel figure sur le monument aux morts et une plaque commémorative des déportés et STO.

Sources

AC 21P47675  - Arch Oise Rp967-1101 - FMD - Aroslen - BESSE Jean-Pierre, L'Oise 1940-1944, 1994 - LUCCHESI Roland, De l'intérieur vient la force, 1984.

LESAGE Marcel Henri

Déporté n°80957

Né le 26 décembre 1923 à Soissons (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 23 février 1945.

LESOT Robert Eugène Georges

Déporté n° 78823

Né le 6 mars 1919 à Amiens (Somme), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 17 mars 1945.

LESPIAU Paul 

déporté n°81267

Né le 14 novembre 1878 à Feugarolles (Lot-et-Garonne), de nationalité française, militaire de carrière titulaire de la médaille militaire et de la médaille de Chine (1900-1901), adjudant en 1914, rappelé sous les drapeaux, membre des Corps-Francs Vengeance, déporté à Buchenwald où il décède le 1er mars 1945.

Il reçoit la médaille de la Résistance par décret du 24 avril 1946. Il est cité à l’ordre de l’Armée le 7 avril 1958 : « Magnifique patriote, membre des Forces Françaises Combattantes arrêté pour faits de résisance le 23 juin 1944, a été interné jusqu’au 16 août 1944, puis déporté le 17 août 1944 dans un camp de concentration où il est mort glorieusement pour la France le 1er mars 1945 ».

LESZCZYC-DRACHOWSKI Zdzislaw

Déporté n°78976

Né le 15 juin 1913 à Posen (Pologne), de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald.

LEVACHER Raymond 

Déporté n°78765

Né le 26 août 1921 à Suresnes-sur-Seine (Paris), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Schönebeck, revenu en France.

LEVASSEUR Albert Léon

Déporté n°81032

Né le 1er janvier 1917 à Pont-Audemer (Eure), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944 pour sabotage, aide à la résistance, fabrication de fausse monnaie et de pièces d’identité, déporté à Buchenwald. Revenu en France, il s’installe à Flixecourt (1952).

Sources

FMD

LEVASSEUR Raymond

Déporté n°81269

Né le 3 mai 1922 à Cailleville (Seine Maritime), de nationalité française, ce membre du FN est contrôlé et arrêté début mai 1944 près de Bourgtheroulde alors qu’il détenait dans un sac militaire des journaux clandestins, des bons d’alimentation et un revolver. Incarcéré à la prison d’Evreux, transféré à Fresnes puis à Compiègne-Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, revenu en France. Il décède en décembre 1982.

Sources

LEVASSEUR Raymond, Les loups de Germanie, Louvier, 1949.

LEVEAUX Henri

Déporté n°78694

Né le 29 juillet 1911 à Villers-Outreaux (Nord), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

Sources

FMD

LEVEQUE Marcel

Déporté n°81460

Né le 25 avril 1924 à Vaux-Andigny (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen décédé le 10 mars 1945.

Sources

FMD

LEVRON Emile 

Déporté n°81221

Né le 7 août 1906 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Raitzen.

Sources

FMD

LEZEMENT Kléber

déporté n°80980

Né le 8 février 1924 à Nouzilly (Indre-et-Loire), de nationalité française, résistant, arrêté le 15 juin 1944 avec son groupe, torturé à Château-du-Loir, détenu à la prison d’Angers (Le Pré Pigeon), transféré le 20 juillet 1944 à Compiègne où il arrive après onze jours et onze nuits de transport, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France.

LHOTELLIER Christian

Résistant FTP

déporté n° 81528

par Jean-Yves Bonnard

Né le 8 novembre 1922 à Bury (Oise), de nationalité française, ouvrier peintre en bâtiment domicilié à Bury, réfractaire au STO, résistant FTPF, arrêté le 1er juillet 1944 sur dénonciation, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, revenu en France. Il décède le 14 août 1979.

LIEUTAUD Bernard alias Duteil

Résistant de l'ORA

déporté n°78934

par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 décembre 1917 à Angers (Maine-et-Loire), de nationalité française, il est bachelier, fait une classe prépratoire au lycée Saint-Louis de Paris et intègre Saint-Cyr le 1er octobre 1939. Il entre à l’Ecole de Chars de Versailles puis pourisuit son instruction au 51e RI d’Albi dans l’Armée de l’Armistice. Lieutenant de chars, il est démobilisé en 1942 et entre aux usines de camions Unic à Puteaux. Il intègre l’ORA et quitte son poste civil en 1943 pour devenir officier d’opérations du commandant Charles Ailleret.

Arrêté le 14 juin 1944 au siège du PC du réseau TAM de l’ORA à Saint-Germain-d’Arcé, il tente de s’enfuir et est blessé par balle à la cheville. Interrogé à Château-du-Loir, il est détenu à la prison du « Pré-Pigeon » à Angers. Transféré vers Compiègne le 20 juillet 1944, il arrive à destination le 1er août. Déporté à Buchenwald le 17 août suivant, puis à Neu-Stassfurt, il décéde de dysenterie le 27 mars 1945 (on note aussi le 21 mars). Son corps est rapatrié à Angers pour ses obsèques le 29 juin 1949.

MADELIN Antoine alias Demones

déporté n°78939

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 janvier 1903 à Châteauroux (Indre), de nationalité française, Antoine Madelin est le fils du général de Division René Madelin et neveu de l’académicien Louis Madelin. Elève à Saint-Cyr en 1922-1924 (promotion Metz et Strasbourg), il devient officier des tirailleurs marocains. Marié à Nicole Magon de La Villehuchet en 1929, il fait la guerre du Rif en tant que sous-lieutenant et est grièvement blessé au bras droit. Promu capitaine au 117e RI basé au camp d’Auvours (près du Mans) en 1931, il intègre l’Ecole de guerre en 1939 et est nommé sur la ligne Maginot. Fait prisonnier au moment de l’Armistice, il tente plusieurs fois de s’évader et est rapatrié en France pour raison sanitaire le 11 avril 1943. Il rejoint la Résistance par l’intermédiaire de son cousin Henri Zeller qui le met en contact avec le commandant Masson au Ministère de la Guerre. Ce dernier, ancien camarade de promotion, lui confie une mission de renseignement à Saint-Malo puis le charge d’organiser la Résistance en Touraine, Anjou, Maine au sein de l’ORA. Fin 1943, devenu lieutenant-colonel, il commande les départements de l’Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe sous les pseudonymes de René Château, Nicolas, Méneval et Dermones. Il est arrêté le 14 juin 1944 avec le commandant de Nadaillac. Conduit à la prison d’Angers où il est mis au secret, il est transféré dans la nuit du 20 au 21 juillet à Compiègne où il arrive le 31. Il est déporté à Buchenwald (groupe 18) puis à Neu-Stassfurt le 13 septembre. Son commando est évacué le 11 avril 1945, libéré le 8 mai suivant à Anaberg. Revenu en France. Il combat en Indochine et achève sa carrière en tant que colonel. Hémiplégique à la suite d’une attaque cérébrale en 1956, il décède le 19 janvier 1989 à Paris. Antoine Madelin était Commandeur de la Légion d’honneur et Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures.

MAJTYKA Stefan

déporté n°81156

Né le 14 mai 1910 à Ozarow (Pologne), de nationalité polonaise, déporté à Buchenwald.

Sources

FMD

MALACAIN Pierre Wilfrid Alfred

déporté n°81250

Né le 3 novembre 1923 à Grand-Verly (Aisne), de nationalité française, arrêté le 2 août 1944 et détenu à la prison de Saint-Quentin, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, disparu.

Sources

FMD

MALAGNOUX Jean

déporté n°78665

Né le 10 octobre 1904 à Chamboulive (Corrèze), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

Sources

FMD

MALLARD Raphaël

déporté n°78731

Né le 24 février 1923 à St-Antoine-la-Forêt (Seine-Maritime), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.

Il est l’auteur du livre « Avec le dernier convoi pour Buchenwald ».

Sources

FMD

MALLON Alexis

déporté n°81143

Né le 17 décembre 1900 à Parisis-aux-Bois (Seine-Maritime), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

Sources

FMD

MALLON Jean

déporté n°81142

Né le 23 mai 1924 à Fargniers (Aisne), de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu en France.

MENGIN Emile

déporté n°78957

par Jean-Yves Bonnard

Né le 8 mai 1907 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald (groupe 18) puis à Neu-Stassfurt où il décède le 27 mars 1945. Une rue porte son nom à Montargis.

MERCHEZ Aimé Victor Auguste dit NICOLE

déporté n°78850

par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 janvier 1917 à Mazinghien (Nord), de nationalité française, instituteur à Ailly-sur-Somme, résistant FN-FFI, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation à Althommatesch (Saxe) entre Raitzen et Reimsdorf le 19 avril 1945.

Son nom figure sur le monument aux morts d'Ailly-sur-Somme, sur l'école et sur la plaque commémorative du Lycée Robert de Luzarche. Le Stade d'Ailly-sur-Somme porte son nom ainsi qu’une rue d'Amiens. Il est inhumé Plaine B au cimetière Saint-Pierre d'Amiens.

MESSAGER Serge

déporté n°81146

Né le 6 février 1916 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 8 mai 1945 entre Ansprung et Annaberg.

MOREAU Fernand

déporté n°78790

par Jean-Yves Bonnard

Né le 31 août 1892 à Mazières, de nationalité française, agriculteur domicilié à Tartigny arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 9 avril 1945.

MOREAU Pierre

déporté n°78793

par Jean-Yves Bonnard

Né le 11 décembre 1918 à Tartigny (Oise), de nationalité française, élève instituteur arrêté à Tartigny le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 19 avril 1945 lors de l’évacuation du camp entre Raitzen et Reimsdorf

MOREL Robert 

déporté n°78715

Né le 9 août 1919 à Auby (Nord), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz.

MORESTIN Paul 

déporté n°80899

Né le 14 août 1921 à Paris, de nationalité française, déporté à Buchenwald, revenu.

MORIN Jacques

déporté n°78799

Né le 5 novembre 1893 à Paris, de nationalité française, Elève de Centrale, employé de la Compagnie du Gaz de Paris, déporté à Buchenwald, à Osterode, puis à Dora.

MORRAGLIA Claude

Résistant

déporté n°78706

par Jean-Yves Bonnard

Né le 1er janvier 1925 à Metz (Moselle), de nationalité française, fils du commandant de la région B des FFI (Bordeaux), il est étudiant au lycée Jeanson de Sailly où il prépare l’Ecole de Saint-Cyr. Recruté par le capitaine de Montangon pour l’ORA en 1944, formé à Paris puis dans le Loiret (entre Lorris et Sully-sur-Loire), il fait partie du « groupe des Cyrard », participe à des actions de résistance (parachutage…) sous la direction du lieutenant Albin (Chalandon). Arrêté le 14 juillet, il est incarcéré à la prison de Montargis, livré à la Feld-gendarmerie le 21 juillet puis incarcéré à la prison d’Orléans. Transféré à Compiègne le 28 juillet, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est libéré le 8 mai 1945 à Annaberg.

Sources : Collectif, Un pas encore pour survivre, 1996.

MORTAGNE Auguste

Déporté n°81328 

par Jean-Yves Bonnard

  

Né le 2 février 1903 à Montataire (Oise), de nationalité française, domicilié à Bulles (Oise) où il est arrêté le 3 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en France.

MORTAGNE Maurice Bernard Jacques

Résistant du réseau Centurie

déporté n°81193

Né le 21 août 1921 à Oye-et-Pallet (Doubs), de nationalité française, il est noté sous-lieutenant FFI et membre du réseau Centurie. Arrêté puis détenu au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald puis transféré dans les mines de sel de Neu-Stassfurt. Il  serait décédé le 18 avril 1945, abattu au cours d'une tentative d'évasion lors de l'évacuation du camp.

Il reçoit la médaille de la Résistance par décret du 31 mars 1947 et la mention mort en déportation par arrêté ministériel du 31 juillet 1997.

Son nom figure sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives 39/45 d'Oye-et-Pallet, sur le monument  de la Libération à Besançon, et sur le monument aux morts et la plaque commémorative 39/45 de l'hôtel de ville de Pontarlier.

Sources:

Famille de Maurice Mortagne.

MOYRENC Auguste Roger Joseph 

Résistant du réseau Gallia

Déporté n°78526

par Jean-Yves Bonnard

Né le 12 décembre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône), il est de la promotion Aix 1913-1915 à l’Ecole d’Arts et Métiers. Mobilisé durant la Grande Guerre, il devient ingénieur aux Forges et Chantiers de la Méditerranées à Marseille en 1922 où il demeure 279 rue d’Endoume. Il se marie en  1923 à Marseille puis est nommé professeur de dessin industriel à l’Ecole pratique de Commerce et d’Industrie de Beauvais en 1925 où il habite, 15 rue Jules Ferry. Il est père de deux filles et d’un garçon.

Membre de la section socialiste (SFIO) de Beauvais dont il est secrétaire de 1938 à 1940, secrétaire-adjoint de l’Union départementale des Syndicats de la CGT, secrétaire du Comité ati-fasciste et secrétaire du Syndicat de l’Enseignement technique, il est élu conseiller municipal de Beauvais en 1935. Il est à cette date secrétaire du Fornt populaire de Beauvais.

Le 12 janvier 1936, il est élu archiviste lors du congrès de réunification de l’Union départementale. Il est alors officier d’académie.

Il prend part à l’exode et devient professeur à Roanne. Il rentre dans la Résistance, dans le réseau Gallai, puis fait du ravitaillement et du renseignement avec son fils Roger pour les maquisards du Monts de la Madeleine. Tous deux dénoncés, ils sont arrêtés le 23 juin 1944.

Auguste Moyrenc est arrêté à Rorges, dans sa classe de mathématiques à l'Ecole Pratique "la Prato". Incarcérés à Roanne puis à Saint-Etienne. Détenus au camp de Royallieu, ils sont déportés au départ de Compiègne par le convoi du 17 août 1944 à destination de Buchenwald.

Auguste Moyrenc décède le 16 avril 1945 lors de l’évacuation du camp à Cossa. Son fils décède deux jours plus tard.

Son corps est rapatrié à Beauvais le 19 mars 1949.

Il reçoit la mention Mort en déportation par arrêté du 31 juillet 1997.

Son nom figure sur la plaque commémorative des Arts et Métiers d’Aix-en-Provence et sur les monuments aux morts de Riorges et de Beauvais.

Une rue de Beauvais porte son nom.

Sources

GR 16P436309 – SHD AC21P602675 – Le Patriote de l’Oise du 15 mars 1949.

MOYRENC Roger 

Résistant du réseau Gallia

Déporté n°78527 

Né le 25 mai 1928 à Beauvais (Oise), fils d’Auguste, résistant du réseau Gallia, arrêté le 23 juin 1944 à Rorges le même jour que son père au lycée de Garçons, détenu à Roanne puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain (entre Bockwitz et Raitzen). 

NEDELLEC Charles

déporté n°80995

par Jean-Yves Bonnard

Né le 14 septembre 1904 à Hennebont (Morbihan), de nationalité canadienne, officier arrêté transféré de Rennes à Compiègne le 28 juin 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945, revenu en France. 

NUTTE Emile Jean André

Résistant du groupe Police

Déporté n°81031 

par Jean-Yves Bonnard

Né le 28 mai 1920 à Sarron (Oise), de nationalité française, fils de Louis Joseph Nutte et d'Adrienne Fecqueux, il est domicilié au n°276 Cité Rouher à Creil.  Il s'engage volontairement pour la durée de la guerre le 26 mars 1940 au 118e Bataillon de l'Air où il intègre l'Ecole radiotélégraphiste de Saint-Malo. Il est démobilisé le 1er septembre suivant et se marie le 9 novembre  avec Georgette Henriette Chevallier de qui il aura quatre enfants. Chaudronnier soudeur à l'usine Saf de Pont-Sainte-Maxence jusqu'en janvier 1943, il devient bucheron de janvier à avril 1943 à Verneuil avant de devenir gardien de la paix au commissariat de Compiègne. Il demeure alors au n°34 de la rue de Clamart. Le 15 décembre 1943, il entre dans la Réistance au sein des FTPF-FN en qualité de sergent et participe au sabotages de voies ferrées. Résistant du groupe « Police », ce sous-brigadier est arrêté le 8 juillet 1944 suit à une dénonciation. Il est incarcéré à la prison de Compiègne jusqu'au 15 août 1944 puis détenu au camp de Royallieu. Le 17 août, il est déporté à Buchenwald. Durant sa captivité au camp des Tentes dans le kommando des charpentiers, il participe au groupe de résistance du camp et du corps franc de la section du chef de section Lacour (Front National). A l'approche des troupes américaines, il prend les armes et fait des patrouilles autour du camp. Il pousse des reconnaissances jusqu'à Weimar. Il contribue à la reddition de la ville et fait de nombreux SS prisonniers jusqu'à la prise de possession du camp par les troupes américaines le 15 avril 1945. Il réintègre la police et demeurera au 39 rue Aristide Briand à Creil puis Square Claude Bernard. Il sera cité à l'ordre du Régiment par ordre particulier n°17 du 25 avril 1947 et recevra la Croix de guerre avec étoile de bronze. Il décède le 31 janvier 1981.