1944-Liberation-Compiegne

La libération de Compiègne

par Jean-Pierre Besse

 

Dans les derniers jours du mois d'août 1944, les Compiègnois assistent au départ désordonné des troupes d'Occupation.

Le dernier train, conduisant les internés dans les camps en Allemagne, est parti de Royallieu le 17 août. Celui du 26 n'arrivera jamais à destination, il est détourné par les résistants de la région de Péronne (Somme).

Dans la nuit du 28 au 29 août, les convois de troupes en retraite se succèdent, ce mouvement se poursuit jusqu'au 31. Dans l'après-midi du 30 août, le dépôt de munitions du camp des Sablons et le pont sur le barrage de Venette sautent tandis que les bombardements alliés s'accentuent, le camp d'aviation de Margny-lès-Compiègne est tout particulièrement visé.

Le 1er septembre vers 4 h 45, venant de Lacroix-Saint-Ouen, les soldats des Etats-Unis entrent dans Compiègne par le boulevard Gambetta, les Allemands font sauter le pont. Les blindés alliés descendent l'avenue Royale pour se diriger vers Choisy-au-Bac. Les résistants qui ont guidé les troupes libératrices en forêt et en ville prennent possession de l'Hôtel de Ville.

Pendant longtemps on a écrit que de violents combats se sont déroulés en fin d'après-midi près des Buissonnets, ce que les derniers travaux historiques remettent largement en cause.

 

Sources :

Archives Jean-Pierre Besse, publication, presse locale, documents remis par des résistants - Pilot Marc, La région de Compiègne pendant la Seconde Guerre mondiale, Compiègne, Annales historiques compiègnoises, 1994, 164 p.


Le barrage de Venette.

Pont du chemin de fer.

Défilé de FFI.

Share by: