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Collaborateurs isolés
BAILLY Madeleine née TARANNE
Maîtresse de l'allemand Fisher, elle est condamnée en juillet 1945 par la Cour de Justice à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour et et à l'indignité nationale.

Sources:
Le Travailleur de l'Oise, n°39, 21 au 27 juillet 1945.

BEAUDOUX Jules
65 ans, manouvrier à Salency, décrit comme « ivrogne invétéré », il est condamné par la Cour de Justice de l’Oise de mars 1945 à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour pour avoir dénoncé son voisin en août 1941 aux gendarmes allemands recherchant des communistes.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 17 mars 1945.

BOUCHER Paulette
24 ans, de Crèvecœur-le-Grand, condamné à l’indignité nationale à vie et à 20 ans d’interdiction de séjour pour l’Oise et la Seine-Inférieure par la chambre civique du 23 février 1945.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.

BOULIN Gaston
62 ans, à Venette, retraité du chemin de fer, il est condamné à huit mois de prison et à l'indignité nationale par la cour de justice pour avoir dénoncé un de ses voisins à la feldgendarmerie.

Sources :
Le Progrès de l'Oise le 3 février 1945.

CARCHEREUX Frédéric

Collaborateur

notice créée par Jean-Yves Bonnard le 25 janiver 2025


Âgé de 53 ans en 1945, domicilié dans le faubourg La Croix-Saint-Laurent à Clermont (Oise), il épouse Madeleine Clairembourg de cinq ans sa cadette.

Ancien combattant de la Grande Guerre, blessé plusieurs fois, cité quatre fois, il devient officier et est décoré de la Légion d'honneur.

Croix de feu et président du Parti Social Français (PSF) local, il côtoye Jean Monjauze, militant et futur résistant.

Représentant de commerce d'huiles privé de son activité, il crée un débit de boissons à proximité du centre de ravitaillement allemand de la Belle-Assise. Les Allemands et des "femmes galantes" font partie de sa clientèle. Il entretient de bonnes relations avec l'occupant et renseigne le SD.

Arrêté et inculpé en 1945, il est jugé par la Cour de justice en septembre 1945. Le réquisitoire est porté par M. Forest et la plaisoirie par Me Goubié. Parmi les reproches formiulés contre lui avec Jean Monjauze comme témoin, la délation du Dr Bouchard, maire de Clermont, et du Dr Avinin, de Mouy, agent de liaison entre les communistes et l'Intelligence service. Sa femme est accusée d'avoir fait arrêter le réfractaire au STO Jacques Magnier et d'avoir signaler un autre jeune au SD, Jean Lefèvre.

Frédéric Carchereux est condamné à 20 ans de travaux forcés et son épouse à cinq ans de prison. Tous deux sont interdits de séjour pendant ving ans, sont punis d'indignité nationale et à la confiscation de leurs biens.


Sources

La Semaine de l'Oise du 7 septembre 1945.


CAUCHEMEZ André


22 ans, peintre en bâtiments. Il part en 1942 comme volontaire pour l'Allemagne mais revient quelques temps après, malade. De retour dans l'Oise, il aide la police allemande. Muni de papiers des FFI, il procède à l'arrestation de résistants avec la famille Mesnard à Breteuil, Crèvecoeur, Voisinlieu, Pont-Sainte-Maxence et Laversines. Il dénonce des résistants du secteur de Saint-Just-en-Chaussée le 2 août 1944. Trafiquant de marché noir à Beauvais, il reçoit 20 000F par personne dénoncée. A la Libération, il est versé dans un groupe SS puis évacue vers l'Est. Il est condamné à mort par la cour de justice.



Sources

Le Messager de l'Oise n°11, 22 septembre 1945. Archives de Compiègnes, fonds JC Hallot.


CARBO Célestine née Yague

34 ans, de Liancourt, elle est condamnée par la cour de justice de l'Oise à un an de prison, cinq ans d'interdiction de séjour et à l'indignité nationale pour avoir dénoncé à la kommandanttur de Creil son voisin de Schryder, comme ayant proféré des injures et menaces à l'encontre des Allemands.


Sources:
Le Progrès de l'Oise du 10 février 1945.


CARLIER Edmond

51 ans, de Précy-sur-Oise, il est condamné à vie à la dégradation nationale, et à 20 ans d'interdiction de séjour dans l'Oise et la Seine-et-Oise lors de l'audience du 16 mars 1945 de la chambre civique de l'Oise.


Sources:
Le Progrès de l'Oise du 24 mars 1945.


CHAUMONT Raymonde née FAUVET

De Pont-Sainte-Maxence, elle est condamnée à 18 mois de prison, 100 fr d'amende et indignité nationale par la cour de justice de l'Oise pour avoir dénoncé une de ses voisines à la kommandantur.


Sources:
Le Progrès de l'Oise du 27 janvier 1945.


CLAIREMBOURG Madeleine

Collaborateur

notice créée par Jean-Yves Bonnard le 25 janiver 2025


Âgé de 48 ans en 1945, domicilié dans le faubourg La Croix-Saint-Laurent à Clermont (Oise), elle épouse Frédéric Carchereux.

Ce dernier, ancien combattant de la Grande Guerre, blessé plusieurs fois, cité quatre fois, devient officier et est décoré de la Légion d'honneur. Croix de feu et président du Parti Social Français (PSF) local, il côtoye Jean Monjauze, militant et futur résistant.

Représentant de commerce d'huiles privé de son activité, il crée un débit de boissons à proximité du centre de ravitaillement allemand de la Belle-Assise. Les Allemands et des "femmes galantes" font partie de sa clientèle. Il entretient de bonnes relations avec l'occupant et renseigne le SD.

Arrêté et inculpé en 1945, il est jugé par la Cour de justice en septembre 1945. Le réquisitoire est porté par M. Forest et la plaisoirie par Me Goubié. Parmi les reproches formiulés contre lui avec Jean Monjauze comme témoin, la délation du Dr Bouchard, maire de Clermont, et du Dr Avinin, de Mouy, agent de liaison entre les communistes et l'Intelligence service. Sa femme est accusée d'avoir fait arrêter le réfractaire au STO Jacques Magnier et d'avoir signaler un autre jeune au SD, Jean Lefèvre.

Frédéric Carchereux est condamné à 20 ans de travaux forcés et son épouse à cinq ans de prison. Tous deux sont interdits de séjour pendant ving ans, sont punis d'indignité nationale et à la confiscation de leurs biens.


Sources

La Semaine de l'Oise du 7 septembre 1945.


DE CHAUTON Jacques

Employé de commerce à Compiègne, il est condamné à huit mois de prison et à l'indignité nationale pour être synpathisant hitlérien.


Sources:
Le Progrès de l'Oise du 3 février 1945.


DUBOIS Juliette
59 ans, demeurant à Lassigny, elle est condamnée à 6 mois de prison, 2000 fr d’amende et à l’indignité nationale par la Cour de Justice de l’Oise de février 1945 pour avoir dénoncé ses voisins par lettre anonyme comme « trafiquants du marché noir et communo-gaulliste », ses derniers lui ayant rendu 16000 fr sur 22000 empruntés.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.

GOENSE Cornélis
43 ans, transporteur à Choisy-au-Bac, il est condamné à 3 ans de prison et 20 ans d'interdiction de séjour par la cour de justice pour avoir dénoncé plusieurs habitants de la localité aux Allemands.

Sources :
Le Progrès de l'Oise, 3 février 1945.

HENARD Adrienne
25 ans, demeurant à Beaugies-sous-Bois, elle dénonce aux Allemands son ex-mari en octobre 1943 pour récupération et vente de cuivre. Ce dernier, confondu par une perquisition, est condamné à 3 mois de forteresse. Adrienne Hénard est condamnée par la Cour de justice  de l’Oise de mars 1945 à un an de prison, 1000 fr d’amende et à l’indignité nationale.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 10 mars 1945.

LABITTE Madeleine
20 ans, de Chevrières, travailleuse volontaire pour l’Allemagne, elle est condamnée en 1944 par la chambre civique en août 1945 à 10 ans de dégradation nationale.

Sources :

La Semaine de l’Oise du 10 août 1945.

LECHOPPIER René
21 ans, d'Houdancourt, garde-voies d'Houdancourt, il se met au service de la gestapo et dénonce plusieurs résistants. Condamné à mort par la cour de justice, il est gracié. Sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité.

Sources :
Le Messager de l’Oise n°25 du 29 décembre 1945.

LEROY Gaston
44 ans, de Mainbeville, travailleur volontaire pour l’Allemagne, il est frappé d’indignité nationale pour 10 ans par la chambre civique d’août 1945.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 10 août 1945.

LOPEZ André
32 ans, de Saint-Just-des-Marais, il est condamné à 10 ans de réclusion et 5 ans d'interdiction de service par la cour de justice de l'Oise pour avoir dénoncé un de ses camarades aux autorités allemandes avec l'intention de le voler;

Sources :
Le Progrès de l'Oise, 3 février 1945.

MARY Pierre
De Pont-Sainte-Maxence, délateur, il est condamné en juillet 1945 par la Cour de justice aux travaux forcés à perpétuité.

Sources:
Le Travailleur de l'Oise n°39, 21 au 27 juillet 1945.

MAUNELAERT Paulette née SALOUREZ
24 ans, de Chevrières, travailleuse volontaire pour l’Allemagne, elle est condamnée par la chambre civique en août 1945 par contumace à l’indignité nationale à vie et à 20 ans d’interdiction de séjour dans l’Oise, la Sine et la Seine-et-Oise.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 10 août 1945.

MENDZAT Michel

Considéré comme un espion, il est arrêté par les FFI de Méru le 31 août 1944 et "promené" dans la ville où la foule le suit et le hue".


Sources:

BISSET Pierre, La Libération de Méru, Ed. du Thelle, 1945.


MORELLE Charlotte née DEGAUCHY

De Cannectancourt, elle est condamnée par la cour de justice de l'Oise à 6 mois de prison et à l'indgnité nationale pour avoir dénoncé son ex-mari M. Thiébaut.


Sources:

Le Progrès de l'Oise du 27 janvier 1945.


NIEL André
Médecin, collaborateur.

PETIT Marie
50 ans, demeurant à Sermaize, elle est condamnée par la Cour de justice de l’Oise en février 1945 à un an d’emprisonnement et à l’indignité nationale pour avoir dénoncé auprès de la feldgendarmerie son voisin pour détention d’un fusil de chasse et d’une carabine.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.

PINCON Charles
27 ans, de Paris, travaillant à Creil pendant l'occupation. Charles Pinçon est condamné par la cour de justice à 5 ans de prison, 10 ans d'interdiction de séjour et à l'indignité nationale pour avoir dénoncé son épouse avec qui il ne s'entendait pas, l'accusant d'avoir des tracts anglais et des photos du terrain d'aviation. Il avait aussi dénoncé Mme Lefebvre et plusieurs ouvriers du camp.

Sources :
La Messager de l’Oise du 11 août 1945.

PLE Micheline née HENON
27 ans, de Richy-Condé, elle est poursuivie par la cour de justice pour avoir dénoncé à la kommandantur de Beauvais son beau-rère Gabriel Plé, comme réfractaire pour le travail en Allemagne. Elle est acquittée.

Sources :
Le Progrès de l'Oise, 10 février 1945.

REQUIN Mme
44 ans, de Marissel, elle est condamnée par la cour de justice à un an de prison et à l'indignité nationale pour avoir dénoncé Mme Cadoret aux Allemands.

Sources :

Le Progrès de l'Oise du 27 janvier 1945.

REZAD Raymonde

Préparatrice en pharmacie à lamorlaye, elle est condamnée à 5 ans de dégradation nationale lors de l'audience du 16 mars 1945 de la chambre civique de l'Oise.


Sources:
Le Progrès de l'Oise du 24 mars 1945.


RICHARD Charles
44 ans, chauffeur à Fleurines, condamnation à l’indignité nationale à vie, à la confiscation  de ses biens et 20 ans d’interdiction de séjour pour la Seine et l’Oise par la chambre civique du 23 février 1945.

Sources :

La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.

SMOLACK Rosalie épouse DAWOXYR

40 ans, d'origine polonaise, elle est accusée par la cour de justice d'avoir dénoncé le maire de Salency, Médard Doré, comme ayant fourni des cartes d'alimentation à la Résistance. Elle aurait agi par vengeance contre le maire qu'elle pendait être à l'origine de la rafle du 1er juillet 1944 dont fut victimes une trentaine de jeunes hommes dont son fils.. La cour de justice la condamne à 2 ans de prison et 20 ans d'interdiction de séjour et l'indignité nationale.


Sources:

Le Messager de l'Oise, 11 août 1945.


VILETTE Paul

Dénonciateur de patriotes sur le secteur de Saint-Just-en-Chaussée le 2 août 1944, il est condamné à mort par contumace.


ZILL Albert
64 ans, ouvrier verrier à Feuquières d’origine polonaise, il est condamné par la Cour de Justice de l’Oise de mars 1940 à 6 mois de prison et 10 ans d’interdiction de séjour pour avoir dénoncé aux Allemands en août 1940 des soldats anglais caché dans une ferme du hameau de Pleuville.

Sources :
La Semaine de l’Oise du 10 mars 1945.

ZINC Charles

Interprête à la Kommandantur de Montataire, âgé de 61 ans en 1945, il dénonce le maire M. Fournier, lequel est déporté au lendemain du débarquement allié en Normandie. Il recherche, avec deux feldgendarmes, M. Carlier, réfractaire au STO. Il est condamné par la Cour de justice en septembre 1945 à 4 ans de prison et 10 ans d'indignité nationale.


Sources

La Semaine de l'Oise du 14 septembre 1945

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