Bios-MSR

Membres du Mouvement Social Révolutionnaire

AMAND Henri

66 ans, quincailler à Chaumont-en-Vexin. Entré au MSR en 1941, noté « fidèle de Jacquinot, chef du mouvement pour l’Oise », il fournit chaque mois un signalement des attitudes suspectes des habitants du canton adressé à la générale Pallu puis à la gestapo de Creil. Il entre à la LVF fin 1941 à titre civil. Sa fille, secrétaire de la générale Pallu puis à la Gestapo de Creil, fuit en Allemagne à la Libération.

L’avocat d’Henri Amand, Me Lafosse, le décrira comme une victime du mirage de la propagande.

Il est condamné à 10 ans de réclusion, 10 ans d’interdiction de séjour, à la confiscation de ses biens et à l’indignité nationale par la Cour de Justice de l’Oise de février 1945.


Sources

La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.


AMAND Jeannine

24 ans en 1945, fille du quincaillier Henri Amand, de Chaumont-en-Vexin, elle est membre du Mouvement Social Révolutionnaire (MSR). Secrétaire de la générale Pallu, elle devient l'agent officiel du SD de Creil à Chaumont. Elle remet des rapports régulièrement.

Elle s'enfuit en Suisse à la Libération.

Elle est condamnée à la peine capiitale en avril 1946.


Sources

LECLERE-ROSENZWEIG Françoise, Les condamnés de l'épuration dans l'Oise, in Annales historiques compiégnoises n°168, printemps 2024, p.62.


COFFIN Emmanuel
43 ans, de Dieudonné, membre du  RNP et du MSR, il est frappé d'indignité nationale pour 15 ans par la chambre civique qui lui confisque un quart de ses biens.


Sources:

Le Patriote de l'Oise n°76 du 13 juin 1945.


DOULS Léon

par Jean-Yves Bonnard, fiche créée le 28 juillet 2024


Âgé de 37 ans en 1945, marié, ce greffier au Tribunal de Senlis adhère au RNP, au MSR et est secrétaire du PPF. Propagandiste pro-allemand, il circule avec un port d'arme, distribuant des tracts anti-anglais.

En juillet 1944, il contracte un engagement de la Milice et quitte ses fonctions au Tribunal de Senlis le 16 août suivant pour rejoindre Saint-Quentin où il reçoit un uniforme pour aller combattre. Il gagne Charleville, Nancy puis Ulm et est affecté à la brigade "Charlemagne".

D'abord condamné à mort par contumace, il est arrêté et doit répondre devant la justice du crime d'intelligence ave l'ennemi.

Lors de son procès, il est défendu par Me Gilles. Le réquisitoire est prononcé par M. Desmonts. La cour le condamne à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour et à l'indignité nationale.


Sources

Le Libérateur du 16 août 1945.

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