AMAND Henri
66 ans, quincailler à Chaumont-en-Vexin. Entré au MSR en 1941, noté « fidèle de Jacquinot, chef du mouvement pour l’Oise », il fournit chaque mois un signalement des attitudes suspectes des habitants du canton adressé à la générale Pallu puis à la gestapo de Creil. Il entre à la LVF fin 1941 à titre civil. Sa fille, secrétaire de la générale Pallu puis à la Gestapo de Creil, fuit en Allemagne à la Libération.
L’avocat d’Henri Amand, Me Lafosse, le décrira comme une victime du mirage de la propagande.
Il est condamné à 10 ans de réclusion, 10 ans d’interdiction de séjour, à la confiscation de ses biens et à l’indignité nationale par la Cour de Justice de l’Oise de février 1945.
Sources
La Semaine de l’Oise du 3 mars 1945.