Bombardements-Compiegne

Les bombardements de Compiègne

par Jean-Pierre Besse

 

Les bombardements alliés sur la ville s’échelonnent entre le 14 mai et le 31 août. A parti du 11 juin, ils deviennent de plus en plus nombreux.

Le plus important touche le quartier de la gare le 5 août 1944.

A 12h 05, en cinq minutes, sont larguées 150 bombes de gros calibres. Il y a trente-trois morts et soixante-neuf blessés auxquels il faut ajouter 410 sinistrés.

Trois jours plus tard à 12 h 35, en quatre minutes, cent bombes sont lancées. Elles détruisent le pont ferroviaire de Soissons et causent la mort de soixante-quatre personnes en partie des internés de Royallieu embauchés pour déblayer les dégâts du bombardement précédent. On dénombre aussi cinquante et un blessés et 392 sinistrés. De nombreux internés profitent de la situation pour s'évader.

Un nouveau bombardement, beaucoup moins meurtrier, frappe l’agglomération le 10 août vers 18h 20.

Le 8 août, le pont de la ligne de chemin de fer entre Compiègne et Soissons est bombardé. On déplore de nombreuses victimes parmi les ouvriers occupés à la réparation des voies.

 

Sources :

Arch. Dép. Oise, 1 232 W 54 - Elie Fruit (sous la dir. de), Histoire de Compiègne, Editions des Beffrois,1988, 327 pages - Presse locale.

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