Chronologie repression Resistance

Chronologie de la répression contre la Résistance

par Jean-Pierre Besse

 

Il ne s'agit pas de dresser la liste complète des personnes arrêtées pour faits de Résistance, mais de rappeler les principales opérations de répression menées par les autorités vichystes et allemandes contre la Résistance et qui ont conduit au démantèlement de groupes de Résistance. Les arrestations individuelles et celles frappant peu de monde n'ont pas été retenues.


En octobre 1941, la police française arrête, à Noyon et dans la région, l'un des premiers groupes de Résistance communiste, organisé autour d'André Dumontois.

Entre le 12 et 16 décembre 1941, la police française met fin aux activités d'un groupe de cheminots de Creil, membres du Secours populaire.


En mars 1942, les autorités allemandes démantèlent le Bataillon de France à Compiègne.


D' août à octobre 1943, la 21e brigade spéciale de Saint-Quentin, réputée parmi les résistants pour sa brutalité, arrête une quarantaine de personnes appartenant aux premiers groupes de l'OS entre Creil et Compiègne.

En mars-avril 1943, la police française met fin aux activités du groupe des Jeunesses communistes de Crépy-en-Valois, dirigé par Gabriel Bellard.

En juin 1943, les Allemands arrêtent les membres du réseau Prosper, dont les derniers éléments sont pris en août.

En juillet 1943, la Résistance subit durement la répression : sont démantelés le réseau CND, dont les derniers éléments sont arrêtés en novembre, et le réseau Jean-Marie, en octobre.

On constate que, pour détruire les réseaux, les autorités d'Occupation agissent souvent en deux temps. Elles arrêtent d'abord le noyau central puis, plus tardivement, les ramifications.

En novembre 1943, c'est le réseau Publican qui est anéanti.


En janvier 1944, le groupe FTP de Beauvais, qui vient d'être organisé, est aussitôt détruit

En mars 1944, des arrestations anéantissent le Front national (FN) et les syndicats aux Ateliers de Moulin-Neuf, à Chambly.

En juillet 1944, la Résistance est lourdement frappée à Noyon, Saint-Just-en-Chaussée, Compiègne (groupe Police) et Liancourt.

 

Sources :

Besse Jean-Pierre, L'Oise septembre 1940 - septembre 1944, Gouvieux, 1994, 218p.

Share by: