Après avoir apporté son soutien au pacte germano-soviétique, le parti communiste français approuve l’intervention de l’URSS en Pologne le 17 septembre.
Dans l’Oise, plusieurs militants sont arrêtés pour distribution de tracts. Vivement critiqué sur sa ligne, le parti voit une partie de ses membres le quitter.
Le 26 septembre, le président du Conseil Daladier prononce la dissolution du parti communiste et de toutes les organisations ou groupements s’y rattachant.
La crise s’amplifie lorsque, le 5 octobre Maurice Thorez, député et secrétaire général du parti, quitte son régiment et gagne Moscou.
Il est condamné pour désertion et déchu de ses mandats. Considérés comme traitres, les militants communistes sont pris à partie, comme à Chambly.