Les résultats

Le Parti radical socialiste, qui présidait depuis 1880 le conseil général, s'effondre et ne conserve que quatre sièges, le président du conseil général jusqu'en 1940, Benjamin Schmidt, est battu à Crévecoeur-le-Grand.
Le Parti communiste progresse considérablement et enlève sept sièges, principalement dans les cantons agricoles de grande culture. La SFIO progresse et détient désormais le groupe le plus important au conseil général avec treize élus. Le MRP enlève le siège de Clermont avec Eugène Delahoutre. La droite, dont les candidats se déclarent souvent "indépendants", conserve sept sièges (Breteuil, Compiègne, Froissy, Marseille-en-Beauvaisis, Nanteuil-le-Haudouin, Noyon, Pont-Sainte-Maxence).
De nombreux résistants font leur entrée à l'Assemblée départementale : Madeleine Blin, Eugène Delahoutre, Georges Lelong et Maurice Segonds auxquels il convient d'ajouter Jean Biondi et Jacques de Kersaint qui siégeaient avant 1940. Il faut aussi signaler que le président du conseil départemental nommé par Vichy, François Bénard, est lui aussi élu.
Ces élections amplifient le renouvellement du personnel politique oisien déjà constaté lors des élections municipales du printemps : 80% des conseillers généraux élus à l'automne 1945 sont des nouveaux.


Début octobre, Jean Biondi est élu président du conseil général, le communiste Georges Lelong est élu vice-président.

Liens
• Les élections nationales de 1946
• Les élections municipales
• Profession de foi de Yves Delignon, candidat du MRP dans le canton de Saint-Just-en-Chaussée

Sources
Archives Jean-Pierre Besse, publication, presse locale, documents remis par des résistants - Besse Jean-Pierre, Les pouvoirs à la Libération, ouvrage collectif sous la direction de Philippe Buton et Jean-Marie Guillon, "L'Oise", ouvrage collectif sous la direction de Philippe Buton et Jean-Marie Guillon, Paris, Belin, 1994, 592p.