Resistants J

JACQUES Roland alias Yves
Résistant FTP

Né le 28 mai 1911 à Saint-Vaast-lès-Mello ,  ce carrier entre dans la Résistance FTP en 1941 et devient l'un des responsables du Détachement Valmy dont il est le chef de groupe de Montataire.

JACQUELET Nathalis

Résistant FFI

par Jean-Yves Bonnard, créé le 27 juillet 2024


Cultivateur de Maucourt noté FFI et "bon Français", il est proposé par le CLL pour entrer dans le conseil municipal à la Libération. Le préfet suit l'avis du CLL et le nomme conseiller municipal à titre provisoire le 23 octobre 1944.


Sources

Arch. Départ. Oise 1232W1.


JACQUIN Charles

Résistant communiste

par Fabien Crinon


Charles Jacquin est né le 13 septembre 1913 à Chatou (Yvelines). Il est boulanger. Démobilisé, il participe au groupe de résistant communiste formé autour d’André Dumontois. Ainsi, il effectue des actes de sabotages sur les lignes téléphoniques, SNCF, sur le terrain d’aviation d’Amy et participe à la distribution de journaux et de tracts. Arrêté le 4 ou 5 octobre 1941, il est jugé à Amiens puis condamné à trois ans de prison qu’il effectue à Poissy, à Blois dès le 16 septembre 1943 et à Compiègne à partir du 18 février 1944. Le 6 avril 1944 au départ de Compiègne, il est déporté à Mauthausen. Il est libéré le 6 mai 1945. Il décède le 6 juillet 1987 à Noyon.


JACQUOT Marcel
Résistant OS 

Ne le 1er octobre 1905, ce pointier appartient à l'Organisation Spéciale.

JACQUOT Robert

Résistant FTP du détachement Valmy

par Jean-Yves Bonnard


Né le 27 octobre 1919, il est homologué FTP au détachement Valmy du 5 mars 1944 au 2 septembre 1944.


Sources:

GR19P 60/3


JANSEN Marcel alias Lambert
Résistant de l’OCM
par Jean-Pierre Besse

Marcel, Joseph, Henri Janssen est né le 31 janvier 1911 à Verviers (Belgique). Naturalisé en 1930, il devient ingénieur agricole. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier. Sous l'Occupation, Marcel Janssen est chef de culture à Crisolles cher Marcel Poulin et entre, selon son témoignage, dans la Résistance en février 1943 au sein de l'OCM et de l'Armée secrète. Marcel Janssen, adjoint au chef du sous-secteur des FFI de Noyon, Marcel Fourrier, assure la liaison avec l'état-major FFI de l'Oise. Marcel Janssen, alias "Lambert", rencontre Fourrier lorsque celui-ci, blessé lors de l'attaque du maquis des Usages, est caché chez le maire de Suzoy, Foucart. Il est alors présenté comme le chef du sous-secteur de Noyon avec le grade d'adjudant. Il devient par la suite lieutenant.
Président du Comité local de libération de Noyon en septembre 1944, il se retire très vite de la vie locale.
Marcel Janssen devient par la suite directeur de la ferme école de Longueil-Annel, il est d'ailleurs quelque temps conseiller municipal dans cette commune. Il s'installe par la suite à Mulhouse.
Il a reçu la carte de combattant volontaire de la Résistance en 1959.

Sources :
ONAC, non classées, dossiers de demande de cartes CVR - AD Oise, 41 J, fonds Xavier Leprêtre.

JAOUEN Guillaume
Résistant proche du réseau Alsace
par Jean-Yves Bonnard

Demeurant à Porcheux, il aide à l'hébergement d'aviateurs alliés. Il participe ainsi au ravitaillement du camp du Saussay créé par Gilbert Thibault en août 1944 avec sa femme et ses filles Micheline en Marie-Thérèse.

Sources
Maigret Henri, Un réseau d'évasion à Auneuil, 1994.

JAUNEAU Georges alias « Capitaine Jacques »

Résistant du Front National  détachement Jacques Bonhomme

par Jean-Pierre Besse et Jean-Yves Bonnard


Fils d’un répétiteur au lycée Félix Faure de Beauvais, devenu professeur adjoint dans cet établissement et bibliothécaire municipal, Georges Jauneau naît à Ons-en-Bray (Oise) le 24 novembre 1906. Son père milite au Parti radical-socialiste, Georges Jauneau lui-même milite avant la Seconde Guerre mondiale au Parti radical-socialiste et à la Libre pensée. 

Ingénieur chimiste, il s’installe au début des années 1930 à Saint-Just-en-Chaussée (Oise) et est employé à l‘usine Weeks. Georges Jauneau anime, au moment du Front populaire, le comité antifasciste de Saint-Just-en-Chaussée et épouse Paulette Biefnot-Cleymen, qui est l’une des dirigeantes des organisations de jeunes communistes. 


La Résistance

Georges Jauneau entre très tôt dans la Résistance.

Arrêté une première fois le 21 juillet 1941 puis relâché, faute de preuves, le 24, il est une nouvelle fois arrêté le 9 août 1941 et relâché peu après. Il adhère au Parti communiste et organise, dans la région de Saint-Just-en-Chaussée, un détachement FTP, le détachement Jacques Bonhomme. Sous le pseudonyme de "capitaine Jacques", c’était le prénom de son frère aîné, il est en outre un des dirigeants du Front national, collabore au Patriote de l’Oise et assure les contacts avec l’OCM, particulièrement bien implanté dans l’arrondissement de Clermont.

Lors de la constitution des FFI dans le département de l’Oise, Georges Jauneau reçoit le commandement du sous-secteur Nord du secteur Centre. Il échappe, en juillet 1944, à la vague d’arrestations qui frappe les responsables du Front national dans le secteur. 


L'après-guerre

Après la Libération, Georges Jauneau est l’un des responsables départementaux du Front national. Avec Pierre Auzi, Robert Dusert et Bertin, il est délégué au congrès national de cette organisation à Paris, du 6 au 8 juin 1945. En septembre 1945, la presse locale le présente comme le secrétaire général du mouvement dans le département. 

Elu conseiller de la République en décembre 1946, Georges Jauneau accède au bureau fédéral du Parti communiste en février 1947. En juin 1948, Georges Jauneau accède au secrétariat fédéral, mais en novembre perd son siège de conseiller de la République. 

Dans les années 1950, Georges Jauneau anime le Mouvement de la paix, il est d’ailleurs poursuivi et acquitté, en 1950, pour un article du Patriote de l’Oise condamnant la guerre d’Indochine. 

Il est aussi liquidateur départemental des questions FFI, président de la commission départementale FFCI et membre de la délégation régionale FFCIR de la deuxième région militaire à Lille (Nord). 

Il devient directeur du journal "Aviation française" et de la revue "Espaces". Il termine sa carrière professionnelle comme directeur de l'usine de produits chimiques Marcolac, à Ronquerolles (près de Clermont).

Georges Jauneau s’éloigne peu à peu du Parti communiste suite à des rumeurs portant sur sa vie personnelle. Retiré en 1961 à Clermont de l’Oise, il y meurt le 9 avril 1990. 

Son épouse, Paulette, est élue membre du comité du parti communiste puis membre du bureau fédéral. Membre de l'Union des Femmes Françaises, elle en devient présidente départementale. Elle est élue présidente d'honneur de l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance - Oise en 2006. Elle décède le 27 octobre 2020 à l'âge de 98 ans.


Sources :

AD Oise, 41 J, séries M et W, listes nominatives de recensement et listes électorales - AD Oise, 138 W 1 111, séries M et W - Le Travailleur de l'Oise, 1944-1948, quotidien - Le Patriote de l'Oise, 1944-1950, hebdomadaire - Besse Jean-Pierre, L'Oise septembre 1940 - septembre 1944, Gouvieux, 1994, 218p  - Fonds Xavier Leprêtre.


JAUNEAU Paulette née BIEFNOT-CLEYMEN

Résistante du Front National


Né en 1922, cette militante communiste à Saint-Just-en-Chaussée devient en 1937 responsable locale de l’Union des Jeunes Filles de France. L’année suivante, elle devient membre du secrétariat régional de l’Union des Femmes Françaises (UFF). A cette époque, elle fait la connaissance de Georges Jauneau, ingénieur chimiste, par ailleurs secrétaire du Comité antifasciste du secteur. Elle l’épouse en août 1940 et aura un fils, Denis. Entrée dans la Résistance aux côtés de son mari, elle est élue à la Libération membre du comité puis du bureau fédéral du parti communiste français. Elle est aussi élue présidente départementale de l’UFF. Elle sera plus tard, en 2006, présidente d’honneur de l’ANACR. Elle décède le 27 octobre 2020 à Clermont à l’âge de 98 ans.


JESUS Désiré
Résistant de l'OS
Déporté n°73583
par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 décembre 1919 à Beaumont-sur-Oise, ouvrier à Montataire, il appartient à l'OS. Il est arrêté en septembre 1942 puis déporté à Buchenwald, puis Dachau et Mauthausen. Il est libéré le 5 mai 1945 à Linz.

 JORAND Gaston
Résistant de l'OCM

Né le 18 avril 1918, il appartient à l'OCM.

JOUAN Paul
Résistant de l'OCAM

Né le 14 mai 1926, cet ouvrier appartient à l'OCM.

JOUANNET Jean

Résistant OCM

par Jean-Pierre Besse


Jean Georges Jouannet est né le 8 février 1925 à Beauvoir (Oise). Il entre dans la Résistance dès 1942, contacté par Guy Corroyer.  Membre de l'OCM, il effectue des liaisons en bicyclette et va chaque semaine à Montdidier chercher les renseignements sur les mouvements de troupes fournis par un agent SNCF, pour ensuite les transmettre à Londres.

Il procède à "quelques sabotages mineurs", selon son expression, des voies ferrées et des lignes téléphoniques et participe à des parachutages. Il travaille aussi avec Odette et Gaston Legrand à la récupération des aviateurs alliés. Jean Jouannet participe à la libération de Clermont. Après la guerre, il est directeur de sociétés de commerce internationales et réside de 1950 à 1971 en Afrique anglophone. Revenu en France, installé à Coye-la-Forêt, il est, pendant quelques années, conseiller municipal de cette commune. Il y vit toujours en 1994.


JOUVIN Yvonne née POULAIN alias Claire
Résistante Front National

Né le 13 septembre 1906, elle appartient au Comité féminin du Front National.

de JOYBERT Frédéric Jean Baptiste Louis
Résistant du Mouvement Résistance
par Jean-Yves Bonnard

Né le 8 décembre 1870 à Rennes, fils de Frédéric Henri de Joybert (1836-1875) et d'Eugénie Sabatier (1843-1870), il est élevé par le général Paul Charles Just de l'Espinasse de Bournazel, il entre à Saint-Cyr en 1889 en 74e position et en sort en 1891 dans la promotion du Dahomey. Officier de cavalerie marié le 30 novembre 1896 avec Thérésa Georgina Louise Ghislaine Barbier de la Serre,  il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 20 octobre 1915 puis officier le 28 décembre 1924 alors qu'il est colonel au 15e Régiment de Chasseurs. Cette dernière décoration lui est remise par son le général Bournazel, alors commandant  de la Place de Compiègne. Il est nommé général de brigade.
Membre du Mouvement Résistance, dont il est conseiller militaire, il est arrêté en juillet 1943 et emprisonné à Saint-Quentin jusqu'en août suivant. Il décède le 30 mars 1947 à Compiègne à l'âge de 76 ans.

JUILLARD PIerre
Résistant OCM

Né le 5 mai 1913, ce dessinateur industriel appartient à l'OCM.
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