La Relève
par Françoise Rosenzweig-Leclère, notice créée le 20 juin 2003
De juin à septembre 1942, la Relève ( départ de trois ouvriers pour le retour d’un prisonnier de guerre) obtient peu de résultats (102 départs dans l’Oise ) .
Pourtant, en juin 1942, le sous-préfet de Compiègne écrit à propos des déclarations de Laval sur la Relève : "Le discours du chef du gouvernement a été très bien accueilli et a fait une grande impression". Satisfaction de courte durée puisque l'agent administratif cantonal de Noyon, collaborateur engagé, écrit en effet le 19 décembre suivant : "La Relève continue a être très critiquée et l'opinion générale est que le gouvernement a fait un marché de dupe".
Cependant, dans l'histoire de la Relève, le département de l'Oise tient une place particulière, c'est en effet de la gare de Compiègne que les ouvriers partant dans le cadre de cette institution partent et c'est à la gare de Compiègne qu'arrivent les trains ramenant d'Allemagne les prisonniers libérés.
Sources
AD Oise, 1 232 W 306 - Rosenzweig-Leclère Françoise,
L'Oise allemande (25 juin 1940- 2 septembre 1944), impact économique et social sur le département, Thèse de doctorat, Thèse de doctorat, Université Paris 8, 2002, 374p .
Pierre Laval à Compiègne.