Les lieux de la répression
par Jean-Pierre Besse
Les Allemands installent, dans les principales communes du département, leurs organismes policiers de répression.
A Compiègne, la Kreiskommandantur est installée au 36 rue des Domeliers, la Feldgendarmerie au 73 rue de Paris, près du mess des officiers, le Soldatenheim occupe l'hôtel du Palais.
A Creil, la Kommandantur est à l'Ecole Nationale Professionnelle de jeunes filles (actuel lycée Jules Uhry), la Gestapo à l'hôtel de la Poularde, rue Gambetta, le Sipo-SD, 28 rue Henri Pauquet.
A Beauvais, la Feldgendarmerie est installée avenue Victor Hugo.
Les personnes arrêtées par les autorités allemandes sont d'abord transférées à la caserne Agel, celles arrêtées par la police française sont, elles, transférées à Saint-Quentin. A la Libération, on a retrouvé plusieurs cadavres enterrés dans l'enceinte de la caserne Agel.
Nous connaissons le cas de deux résistants morts sous la torture dans les locaux allemands de l'Oise : il s'agit d'André Baduel de Compiègne et de Camille Monel de Méru.
Nous connaissons le cas de deux résistants morts sous la torture dans les locaux allemands de l'Oise : il s'agit d'André Baduel de Compiègne (en photo ci contre) et de Camille Monel de Méru.