Civils massacrés P

PETIT Georges
Massacré d’Andeville
par Jean-Yves Bonnard

Fils d’Honorat Petit et d’Aurélie Louise Hotin, il est né le 3 mai 1889 à Andeville (Oise). Il est noté ouvrier boutonnier en 1909. Il fait son service militaire au 67e RI du 8 octobre 1910 au 25 septembre 1912 où il est nommé musicien le 18 août 1911.
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il arrive au corps le 3 août 1914. Il est noté évacué pour maladie sur l’hôpital de Verdun (Meuse) le 26 mars 1915, rentré au dépôt le 16 juin suivant, et parti en renfort le 29 octobre. Le 26 juin 1916, il est évacué pour intoxication et sort de l’hôpital le 21 juillet suivant pour repartir aux Armées le 26.
Démobilisé avec le 6e échelon le 25 juillet 1919,  il est dégagé de toute obligation militaire le 15 octobre 1938. Il est décoré de la médaillé militaire (JO du 23 juin 1932) et de la Croix de guerre 1914-1918 ornée de l’étoile de bronze, avec les citations suivantes : le 22 octobre 1916, « D’un grand courage, a accompli son devoir avec beaucoup de dévouement pendant les journées du 10 au 15 octobre 1916 sous un violent bombardement » ; le 27 avril 1918, « Volontaire dans toutes les occasions, a fait preuve de grandes qualités comme agent de liaison et comme brancardier du 28 mars au 6 avril 1918 » ; le 1er août 1918, « A fait preuve de beaucoup de courage et de dévouement pour assurer la relève des blessés sous les violents bombardements des journées des 25 et 26 juillet 1918.
Marié et père d’une enfant, devenu directeur d’usine (1939), il est nommé maire d’Andeville en 1940. Il est noté avoir apporté une aide précieuse à tous les réfractaires au STO.
Le 27 août 1944, les Allemands se rendent à son domicile, puis le conduisent chez M. Oranger qu’ils abattent ainsi que deux aviateurs sud-africains réfugiés chez lui. Georges Petit est abattu par la suite devant leur cadavre.
Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église, sur celle apposée au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945) et sur celle apposée dans le hall de l’hôtel du département à Beauvais.

PINQUIER Jean

Massacré d’Andeville

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 26 juin 2024


Né le 28 janvier 1923 à Paris (XVe), fils de Joseph Pinquier et de Léontine Marie Mariot, il exerce la profession d’ouvrier agricole à Lommoye où il demeure. Il est noté réfugié à Andeville. Raflé lors de la descente des Allemands dans Andeville le 27 août 1944, il est abattu d’un coup de fusil par le pseudo déserteur allemand sous les tilleuls de la place communale avec sept autres habitants.

Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé et enterré dans le cimetière de Lommoye.

Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).


Sources

Remerciements à Gérard Maille et JM Pinquier.


POINTUD Marcel
Massacré de Troissereux
par Jean-Yves Bonnard

Né le 7 juin 1922 à Graulhet (Tarn), il est brutalisé puis tué d’une rafale de mitraillette par les Allemands le 16 août 1944 à Troissereux.

Sources :
Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Rafles et massacres de l’été 44, CDDP de l’Oise, 2012.
Bonnard Jean-Yves, Les communes décorées de l’Oise Croix de Guerre 39/45, ONACVG de l’Oise, 2016.
Monument des 19 martyrs à Troissereux
Plaque de l’église de Troissereux
Monument aux morts de Graulhet.
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