Civils massacrés V

VIGNERON André
Massacré à la Ferme des Kroumirs
par Jean-Yves Bonnard

Né en 1913 à Saales dans le Bas-Rhin, il est caché en tant que commis agricole à la ferme de Bourgeois. Il est tué lors de la descente par les Allemands le 14 août 1944 peu après la découverte d’armes dans la ferme. Son corps est jeté dans un bâtiment de la ferme incendiée.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts, la stèle commémorative des Kroumirs et la tombe collective du cimetière de Trie-Château. Il est aussi inscrit sur le monument aux morts de Saales.


VIVILLE Alexandre Julien

Résistant FTPF du détachement Patrie

Massacré d’Andeville

par Jean-Yves Bonnard


Né le 2 février 1923 à Esches (Oise), célibataire,  il exerce la profession de manœuvre spécialisé au Moulin Neuf à Chambly. Il est noté résistant FTP au détachement Patrie en décembre 1943 et opère dans le secteur de Chambly où il participe à plusieurs opérations contre l’occupant.

Il est raflé le 27 août 1944 à Andeville avec 35 autres personnes. Emmenées en camions, 17 d'entre elles  dont Alexandre Viville sont forc d'en descendre et abattus par les Allemands, rue Jean Jaurès.

Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant.

Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée sur son domicile au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945) à Andeville, sur la stèle des cheminots des ateliers du Mouli Neuf à Chambly et sur le monument aux morts d'Esches.. Il reçoit la médaille militaire et la Croix de Guerre.



VOISY Lucien Marcel
Résistant Libé-Nord
Massacré d’Andeville

par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 février 1897 à Andeville (Oise), fils de Raoul Désiré Voisy et de Marie Joséphine Augustine Leulier, il exerce la profession d’artisan boutonnier (tabletier).
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il arrive au corps le 9 janvier 1916 au 18e Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est promu caporal le 15 juin 1918 puis sergent le 29 novembre de la même année. Il passe au 10e Régiment d’Infanterie le 26 mars 1919 puis au 157e Régiment d’Infanterie le 26 mai 1919. Il est mis en congé le 5 octobre 1919 avec un certificat de bonne conduite. Médaillé militaire (JO du 24 janvier 1939), il reçoit la Croix de guerre 1914-1918.
Marié et père d’un enfant, il se présente en 1929 et en 1935 comme candidat du parti communiste aux élections municipales d’Andeville. Devenu directeur d’usine, il est noté membre du mouvement Libé-Nord à partir du 1er juin 1944.
Il est raflé lors de la descente des Allemands dans Andeville le 27 août 1944, et est exécuté d’un coup de fusil par le pseudo déserteur allemand sous les tilleuls de la place de la République avec sept autres habitants.
Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée sur son domicile au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 6 novembre 1961 (JO du 10 novembre 1961), comportant l’attribution de la Croix de guerre avec palme.
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