Civils massacrés L

LAFLANDRE Marcel Fernand

Massacré d’Andeville

par Jean-Yves Bonnard


Né le 20 juin 1920 à Andeville (Oise), célibataire, il exerce la profession d’ouvrier agricole.

Le 27 août 1944, il s’enfuit à la vue du détachement allemand arrivé sur la place à 11h00. Il est abattu par une rafale de mitraillette.

Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).



LECLERC Clotaire

Massacré de Cauvigny

par Jean-Yves Bonnard, fiche mise à jour le 4 septembre 2024


Né le 16 mars 1908 au Tréport (Seine Maritime), il exerce la profession d’ouvrier d’usine à Creil. Il est le beau-frère de Camille Cagniard présent avec lui au maquis de Cauvigny. Il est exécuté par les Allemands dans le hameau de Château-Rouge lors de l’attaque du maquis de Cauvigny le 27 août 1944.

Son corps repose dans le cimetière de Creil. Il figure sur le monument commémoratif et la plaque commémorative de Château-Rouge.


Sources

Famille Leclerc.


LENOBLE Alfred
Massacré de Troissereux
par Jean-Yves Bonnard

Né le 11 juin 1925, pupille de l’Assistance Publique, ouvrier agricole chez M. Degroote, il est passé par les armes par les Allemands contre le mur de la ferme le 16 août 1944 à Troissereux (Oise) entre 3h00 et 4h00 du matin.
Dans son édition du 6 septembre 1944, le journal L’Oise Libérée rapporte l’élément déclencheur de la tragédie du 16 août 1944 à Troissereux : « C’est vers 2h30 qu’une attaque fut menée, aux dires des tortionnaires, contre les sentinelles gardant le château Saint-Maurice. Un sous-officier avait été, paraît-il, légèrement blessé à la main par un coup de feu et, par ailleurs, une patrouille avait essuyé des coups de feu tirés de la ferme de M. Degroote, maire ».
Bien qu’impossibles à vérifier, ces faits furent suivis d’un enchaînement tragique. Vers 3 heures du matin, les soldats allemands, qui occupaient le château, pris de boisson pour certains, et craignant une attaque « terroriste », se rendirent à la ferme et enfoncèrent la porte. Ils abattirent le chien puis tuèrent Jules Degroote. Son épouse Berthe (59 ans) et leur fille Suzanne (19 ans), descendues de leur chambre en chemise de nuit, furent abattues peu après. Puis vint le tour de l’ouvrier agricole René Savary (40 ans) et d’Alfred Lenoble (19 ans), tous deux accourus à l’appel de Mme Degroote.
Le massacre se poursuira, faisant 19 victimes.
Alfred Lenoble a été inhumé dans le carré de corps restitués dans le cimetière de Troissereux.
Reconnu Mort pour la France, le nom de Alfred Lenoble est gravé sur le monument commémoratif des 19 martyrs à Troissereux ainsi que sur la plaque commémorative de la ferme et la plaque dite des Martyrs dans l’église paroissiale.

Sources :
Archives départementales de l’Oise 33w859 — Jean-Pierre Besse, Jean-Yves Bonnard, Rafles et massacres de l’été 44, CDDP de l’Oise, 2012. — Jean-Yves Bonnard, Les communes décorées de l’Oise Croix de Guerre 39/45, ONACVG de l’Oise, 2016. — Monument des 19 martyrs à Troissereux et Plaque de l’église. — Association Résistance 60.

LETAILLE Jean Louis Alfred
Massacré d’Andeville
par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 décembre 1914 à Montdidier (Somme), marié sans enfant, il exerce la profession de souffleur en verre pour thermomètres. Raflé lors de la descente des Allemands dans Andeville le 27 août 1944, il est exécuté d’un coup de fusil par le pseudo déserteur allemand, sous les tilleuls de la place de la République avec sept autres habitants.
Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).

LOCQ Emile
Massacré de Cauvigny
par Jean-Yves Bonnard

Fils du bûcheron Léon Locq et de Yolande Vast, Emile Locq est né le 15 novembre 1926 à Cauvigny (Oise). Il demeure avec ses parents rue Verte à Château-Rouge. Il y exerce, chez Desjardins, la profession de brossier comme son frère Maurice et son demi-frère Léon Vast.
Il est exécuté par les Allemands dans le hameau de Château-Rouge lors de l’attaque du maquis de Cauvigny le 27 août 1944.
Son corps repose dans le cimetière de Cauvigny. Une rue de Château-Rouge porte son nom. Il figure sur le monument commémoratif et la plaque commémorative de Château-Rouge.
Share by: