Témoignage de Max Brézillon
Entretien avec Jean-Yves Bonnard, 3 octobre 2007.
Résumé :
Ce témoignage évoque l’activité clandestine des Brézillon père et fils, tous deux résistants à Noyon, qui ont apporté leur aide à des réfractaires au STO, à des aviateurs alliés et aux hommes du maquis des Usages.
Contexte : A Noyon, durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs anciens combattants de la Grande Guerre s’organisent dans l’ombre pour mener des actions de résistance notamment la récupération d’armes de 1940 et des parachutages. Parmi eux, André Brézillon utilise les laissez-passer octroyés par les Allemands pour l’exercice de sa profession d’entrepreneur pour sillonner le Noyonnais à la recherche d’informations, pour ravitailler les hommes entrés en clandestinité, transporter des aviateurs ou des armes. En outre, plusieurs réfractaires STO munis de faux papiers sont employés dans l’entreprise tandis que la famille héberge un aviateur tombé dans les voisinages. Dénoncés aux Allemands par un résistant en 1944, les Brézillon sont passés à tabac à la prison de Compiègne, incarcérés quelques jours au camp de Royallieu avant d’être déportés par le dernier train pour Buchenwald le 17 août 1944.
Personnes citées : Georges Beneth ; André Brézillon ; Max Brézillon ; Marcel Fourrier ; Georges Delneff ; André Philippon ; abbé Tarven.
Lieu cités:
Lagny ; Crisolles ; Maquis des Usages (Crisolles) ; Varesnes ;
Index:
AS : Armée Secrète = organisation de la résistance
Ausweis : Papier d’identité et laissez-passer
« Colis » : personnes à cacher ;
OCM : Organisation Civile et Militaire = organisation de la résistance
VOP : Volontaires Ouvriers Paysans = organisation de la résistance