Par des tunnels Durant les quatre années d'existence du camp, des internés creuseront des tunnels depuis leur baraquement jusqu'à l'extérieur du camp pour recouvrir leur liberté. Réalisés avec les moyens du bord, dans la plus grande discrétion, ces tunnels seront pourtant, pour certains, découverts par les Allemands souvent à la suite de trahison de codétenus.
Le 22 juin 1942, dix-neuf internés communistes parviennent à s'enfuir après le creusement d'un tunnel de 48m à partir du bâtiment E2. Il s'agit de Robert Cagné, Georges Cogniot, Jules Crapier, Charles Désirat, Robert Gaborit, Henri Kestemant, Lambotte, Le Guen, Henri Le Gall, Maurice Lecointe, Maurice Léonard, Marcel Marty, René Renard, Edmond Savenard, Louis Thorez, Camille Thouvenin, André Tollet et deux inconnus. Cette "grande évasion" du camp est la plus importante en nombre d'évadés. Repris, Louis Thorez (frère de Maurice) et Henri Le Gall seront fusillés.
D'autres échoueront durant leur tentative, comme celle du 6 février 1943, celle par le tunnel de la chapelle ou celle par le bâtiment A1.
Par des exploits individuels
Certains détenus parviennent à quitter le camp en profitant d'opportunités de "faire le mur" sans être vus des gardes allemands, l'un en s'accrochant à l'arrière d'un véhicule de ravitaillement, un autre, un gymnaste, en sautant à la perche avec une planche au dessus des fils de fer barbelés, un autre encore en se cachant à l'arrière d'un camion...