NOYELLE André
Civil massacré
par Jean-Yves Bonnard
Né le 12 mai 1911 à Ully-Saint-Georges (Oise), il exerce la profession de jardinier. Domicilié à Chatenay-Malabry, André Noyelle reçoit une convocation pour le STO qui le pousse à quitter les lieux. Il décide de revenir dans l’Oise avec sa jeune famille et trouve un logement dans le hameau de Château-Rouge, à Cauvigny, village distant de quelques kilomètres du lieu de résidence de ses parents demeurant à Ully-Saint-Georges. Il rejoint alors la Résistance locale avec son épouse qui fait la cuisine pour les maquisards. André Noyelle est père de deux filles et d’un garçon de 18 mois.
Le 27 août 1944, vers 9 heures, il est arrêté par les Allemands au cours de leur rafle. Le soldat allemand blessé, qui était parvenu à se soustraire à ses gardiens de la Résistance, le reconnaît. André Noyelle est alors emmené sur la place du hameau de Château-Rouge et est exécuté par les Allemands avec plusieurs autres habitants.
Son corps est d’abord enterré à la hâte dans une fosse commune sur ordre des Allemands. Deux jours plus tard, le village est libéré par les Américains. Une sépulture est alors donnée aux fusillés et une cérémonie est célébrée dans la chapelle désaffectée. Rendu à la famille courant septembre 1944, le corps d’André Noyelle est emmené dans une charrette à Ully-Saint-Georges où il repose dans le cimetière.
Une rue de Château-Rouge porte son nom. Il figure sur le monument commémoratif et la plaque commémorative de Château-Rouge.