Requis-pour-surveillance

Les requis pour surveillance

Françoise Rosenzweig-Leclère, notice créée le 20 juin 2003

 

Outre les prélèvements exigés par l’organisation Todt, sur le territoire-même du département, des centaines d’hommes ont été requis ( 500 en 1942, 5 000 en 1944) pour surveiller de nuit comme de jour les voies ferrées, les voies navigables, les lignes téléphoniques, les entrepôts et remettre en état les aérodromes. L’ occupant fait également appel à une main-d’œuvre féminine soit pour les besoins de l’armée, soit pour des usines, dont la fabrique de munitions Adler à Saint-Léger-aux-Bois.

Un rapport non daté signale qu'il faudrait, pour surveiller les voies ferrées, 260 hommes sur la ligne Paris-Creil, 834 sur celle de Paris à Saint-Quentin et 585 pour celle de Paris à Amiens.

Ces hommes courent souvent de grands risques, en effet, en cas de sabotage de la Résistance, ils sont neutralisés, volontairement ou pas, pendant le temps de l'action. Mais une fois l'action réalisée et découverte, ils sont souvent accusés par les troupes d'Occupation de négligence et les arrestations souvent nombreuses. La "faute" est punie d'une condamnation à quelques jours ou un mois maximum de prison.


Liens


Sources
Arch. Départ. Oise, 7 W 6 871 - Rosenzweig-Leclère Françoise,
L'Oise allemande (25 juin 1940- 2 septembre 1944), impact économique et social sur le département, Thèse de doctorat, Thèse de doctorat, Université Paris 8, 2002, 374p.

Ordre de réquisition pour garder les voies, Archives Résistance 60, DR.

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