Univers concentrationnaire

L'univers concentrationnaire nazi
par Françoise Rosenzweig-Leclère

Il y aurait eu 18 millions de déportés en Europe et 12 millions d’entre – eux n’auraient pas survécu. Dans cette masse considérable, figurent 606 Isariens, hommes, femmes et enfants. Ils ont été déportés soit pour des raisons politiques, soit pour leur origine « ethnique ». La plupart des déportés isariens ont été des déportés politiques, mais on compte plus d’une centaine de déportés « raciaux » de l’Oise, dont trois seulement, sont revenus.

Plus d’un millier de camps de concentration ont été créés sur le sol allemand, et dans les territoires contrôlés par les nazis. Les camps de concentration ont été établis en Allemagne dès 1933 (par exemple Dachau), puis, en Autriche et en Tchécoslovaquie, les camps d’extermination en Pologne et aux confins de la Biélorussie (Sobibor). Certains camps étaient mixtes (Auschwitz). En effet, il ne fallait pas que l’extermination des juifs souille le sol allemand. Ces camps d’extermination sont au nombre de six : Sobibor, Belzec, Majdanek, Chelmno, Treblinka, Auschwitz.
La plupart des déportés isariens ont été déportés à Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Mauthausen, Flossenbourg pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes. Tous ces camps qui sont aussi des entreprises industrielles, sont aux mains des SS qui en tirent des profits considérables.
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