Les secrétaires départementaux
Son secrétaire départemental est Henri Pelandre
du 16 mars 1943 à septembre 1943, date à laquelle il est nommé délégué départemental. Comptable, né à Pontoise le 6 mai 1920, il est domicilié à Beauvais. Louis Jolly, de Compiègne, délégué adjoint, le remplace alors comme secrétaire départemental. Né à Paris XVe, le 1er avril 1920, c'est lui aussi un ancien comptable à Pontoise.
Ils démissionnent tous les deux en mars 1944 "appelés par ailleurs à d'importantes fonctions". Henri Pelandre devient secrétaire départemental de la Milice dans les Ardennes de mai à août 1944. Son dernier article, paru le 29 août dans Le Petit Ardennais, s'intitule "National-socialiste, toujours!". En mai 1944, Paul Martineau
devient chef de la LVF. Il est condamné à mort par contumace le 27 juillet 1945.
Audience
Malgré la propagande, la LVF obtient, selon les Renseignements généraux, peu de résultats dans le département, ne réunissant chaque mois qu'environ dix engagés. Ses conférences sont suivies par peu d'auditeurs qui y assistent plutôt pour la projection des films. Ils sont quatre-vingt, le 29 juillet 1943, à venir écouter le légionnaire, Mercier, de retour du front de l'Est, parler sur le thème :"J'ai vu le paradis rouge", en présence d'Henri Pelandre.
Condamnations
Le responsable de la LVF à Creil est Gérard Arthur Paisan. Etudiant, né à Tours en 1921, c'est l'un des rares collaborateurs exécutés à la Libération. Il est fusillé au lieu-dit le Champ de manœuvre, à Beauvais, le 13 octobre 1945 à 7 h 45. Il est remplacé en novembre 1943 par Jacques Charleau, né à Rennes le 17 novembre 1900, domicilié rue Jules Juillet où il est arrivé depuis peu. Dès le mois de février 1944, ce dernier a cessé définitivement ses fonctions en raison de malversations financières.
Henri Pelandre est condamné à mort par la cour de justice de Beauvais le 18 juillet 1945 pour "intelligence avec l'ennemi". Il aurait été arrêté à Paris en juin 1945. Sa peine est commuée en août 1945 par la cour des grâces en travaux forcés à perpétuité.
Sources :
AD Oise, 33 W 8 453 - AD Oise, 89 W 10 913 - AD Oise, 93 W 11 104 - La Tribune de l'Oise, 1940-1944, quotidien - L'Oise libérée, 1944-1950, quotidien.
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