La presse de la Libération
par Jean-Pierre Besse, notice créée le 20 juin 2003
Durant l'Occupation, les habitants du département de l'Oise n'ont à leur disposition que cinq journaux qui défendent plus ou moins ouvertement la politique de Vichy et la collaboration.
La Libération ouvre une période de foisonnement des organes de presse. Chaque parti, chaque mouvement a son journal. Certains ont même des éditions "régionales", c'est-à-dire spécifiques pour chacun des quatre arrondissements. Toutefois, dès 1946, les difficultés apparaissent pour quelque uns d'entre eux.
Le Travailleur de l'Oise, n°29, 13 au 18 mai 1945, Archives Jean-Pierre Besse, DR
La cohabitation avec les troupes alliées
par Jean-Yves Bonnard, notice créée le 5 décembre 2024
Du 28 août au 2 septembre 1944, le département de l'Oise devient le théâtre d'opérations militaires. Il passe sous le contrôle de la IIe Armée britannique jusqu'au 14 septembre 1944, date à laquelle l'éloignement du front et l'arrestation des derniers Allemands le place hors des opérations militaires. Dès lors, il dépend de la II ligne de communication (II L of C). Le Lt-Col. Sumerville (C.C. 3II Det CA) est alors le principal interlocuteur du préfet de l'Oise, intervenant sur les questions de ravitaillement de la population, la récupération des armes et matériels allemands (butin de guerre), les prisonniers allemands, les relations entre civils et militaires.
Le département devient une base arrière de l'armée des libérateurs et le demeurera longtemps après la Victoire sur le régime nazi.